Journal étudiant Imagine-Nations

Pis tant qu’à y être, j’en profite pour vous présenter notre nouveau bébé : le journal Imagine-Nations, édition de novembre 2023.

Plusieurs journalistes sont encore actifs dans notre équipe, après notre premier né, The Daily Bagel et le petit suivant, le Divers-Cités. L’année scolaire 2023-2024 a tout de même salué l’arrivée de nombreux nouveaux journalistes et stagiaires, dont mon garçon de 10 ans qui avait si hâte de faire partie du projet. Il s’est rendu compte que certains textes étaient plus durs à écrire et que c’était beaucoup de travail, mais il est très fier d’être de la partie. Il est un stagiaire qui bosse fort!

Nous avons aussi, depuis déjà toute l’année dernière et jusqu’à cette dernière cuvée du journal, un graphiste-apprenti extraordinaire, que je n’entends jamais chialer contre les innombrables petits détails que je demande à modifier chaque mois. Peut-être chiale-t-il à sa mère, mais il reste très respectueux envers mon inefficacité à être efficace 😛 Merci d’être là pour offrir à ton équipe, chaque mois, un journal de qualité, dont on peut se vanter.

Sans plus tarder…

Journal Divers-Cités mai et juin 2023

Pouvez-vous croire que l’été et l’automne soient déjà passés sans que je n’aie publié quoi que ce soit? De gros bouleversements dans la vie familiale élargie, beaucoup de temps à gérer tout ça et à préparer un semblant d’année scolaire. Je me retrouve mi-novembre, cul par-dessus tête, et toujours 6 mois d’école devant moi.

Faque, faque, faaaaaaa—-que… 😛 (j’aime ce mot, même si ce n’est pas un mot 😉 )

Voici les éditions de mai et de juin du journal Divers-Cités, écrit, corrigé, mis en page par nos jeunes d’école maison inscrits à cette activité qui dure toute l’année.

Petits projets simples Univers social 1er cycle

L’univers social au premier cycle du primaire est le plus souvent vu à travers le français et les maths. Si vous utilisez des cahiers de maisons d’édition scolaires, ces deux matières vont en même temps couvrir les sciences et l’univers social en 1re et 2e années, dans plusieurs cahiers disponibles sur le marché. Mais vous serez d’accord avec moi que ce sont aussi deux matières tellement divertissantes et stimulantes à faire HORS cahier et avec d’autres genres de manipulation.

Je vous présente deux projets très simples à partir d’albums vraiment pas dispendieux.

Le premier se nomme Moi dans le monde. Le livre utilisé est Me on the Map de Joan Sweeney. C’est l’histoire d’une petite fille qui nous présente sa chambre, puis sa maison sur sa rue, sa ville, son état, son pays et la carte du monde qu’on voit en globe terrestre se faire découper en carte du monde plate. Ensuite, on revient de plus en plus près, en montrant chaque lieu sous forme de carte pour finir avec le plan de sa chambre. Le livre est en anglais, mais comme ce n’est pas une histoire, il est très facile de dire les informations que l’image nous présente avec nos mots à nous en français.

Il y a vraiment une foule d’exploitations possibles dont travailler le plan de la chambre à l’échelle pour les plus vieux ou aborder les questions d’échelles cartographiques. Avec un groupe de premier cycle primaire, j’ai décidé d’y aller simplement en faisant le même processus que le personnage. J’ai fait découper aux enfants des ronds imprimés sur des cartons de couleur.

Puis, de les faire coller et dessiner des ronds imprimés blancs pour que l’enfant se dessine sur le plus petit, dresse son plan de chambre sur la deuxième rondelle, montre sa maison sur sa rue/dans son quartier sur la troisième, colle un plan de sa ville sur la 4e et enfin colle les cartes et drapeaux que j’ai insérés dans le document à imprimer pour les cercles 5 à 8.

Le second projet simple, De loin, de proche, est concocté à partir du livre Looking Down de Steve Jenkins. Comme c’est un album sans texte, il est beaucoup plus facile et moins cher de se le procurer en anglais (dans le fond, juste le titre trahit ce choix linguistique). Le livre est illustré d’images en papier déchiré. L’effet est si beau. On voit la Terre de l’espace, puis chaque page qui tourne nous rapproche d’un enfant devant sa maison en train de regarder un insecte sous une loupe. Encore une fois, cela permet une multitude d’activités différentes, dont un paysage en papier déchiré ou le travail de la mesure, de la perspective, etc. J’ai décidé encore une fois de garder cela simple, mes rencontres d’univers social au premier cycle ne durent qu’une heure.

Le document envoyé comporte trois feuilles qui montrent respectivement ce qu’on peut voir avec une loupe, des jumelles et un télescope. Pour les plus avancés, il est possible d’écrire une petite phrase de ce qu’on peut voir avec l’objet grossissant.

Une super participation des enfants à ces deux projets. Leurs dessins étaient parfois drôles, souvent originaux. Et ça se place bien comme traces officielles en science et univers social 😉

L’ordre décroissant et la maturité du cerveau

Ma cocotte de 5 ans aime beaucoup les mathématiques. Lorsqu’elle veut faire l’école comme les grands, ce sont ses cahiers de maths qu’elle sort. Elle travaille dans des cahiers de première année.

Je trouve cependant qu’elle avance de façon atypique ou différemment de mes 7 autres qui sont passés avant elle. Elle est capable de dire lequel est le nombre le plus grand entre 75 et 42, elle s’est amusée pendant des mois avec le tableau de 1-100 en bois. Elle a compris les lignes des 10, des 20, des 30, etc. Elle a compris les dizaines et les unités (le chiffre de gauche représente le nombre de dizaines, celui de droite des unités), elle sait utiliser les symboles «plus petit que» et «plus grand que»… Mais elle ne connait pas encore les «noms» des nombres (vingt, trente-deux, soixante-quinze,…) et mélange encore parfois le sens de la lecture des nombres. on devrait lire de gauche à droite, mais il lui arrive encore de lire de droite à gauche, entre autres parce que pour nommer un nombre elle dit les chiffres qui le composent puisqu’elle ne connait pas le nom du nombre.

Vous allez voir avec les vidéos qui suivent, le travail du cerveau et les limites de la maturité de celui-ci. En effet, placer les nombres en ordre croissant, de gauche à droite, c’est un processus facile qui se fait de façon pratiquement automatique pour elle. Mais lorsque je demande de mettre en ordre décroissant, la lecture des nombres de gauche à droite et la suite de nombres qui dans le fond est en ordre de droite à gauche puisque décroissant, viennent se mélanger et oups l’automatisme quitte momentanément. Il faut que je la ramène à la tâche: «Lequel est le plus gros? OK place-le. Maintenant, lequel est le plus gros?» etc. Elle n’a aucune difficulté à identifier le plus gros chaque fois, mais elle ne le place pas dans la suite à la bonne place parce que l’ordre décroissant n’est pas intuitif.

Ordre croissant à 4 nombres

Ordre décroissant à 4 nombres avec questions de ma part

Ordre décroissant à 4 nombres (facile et rapide)

Ordre croissant à 6 nombres (aucune difficulté)

Ordre décroissant à 6 nombres avec soutien

Ordre croissant à 7 nombres avec autocorrection rapide

Ordre décroissant à 7 nombres avec questions de ma part

J’adore être témoin de ces conflits cognitifs. Ils sont totalement normaux ces conflits, et se résolvent d’eux mêmes à force de travail et parfois de congé pour permettre la maturation du cerveau. Le cahier Math et Matie de ma fille n’était pas rendu à ce niveau non plus. Il ne travaille présentement que les nombres de 0 à 20. Je savais, pour notre part, qu’elle pouvait ordonner les nombres jusqu’à 100. Aujourd’hui, d’ailleurs, elle a fait les pages de son cahier très facilement puisqu’elles ne concernaient que des nombres plus petits.

Je crois que ce sera toujours une part de l’école maison que j’adore et je le répète souvent: être témoin des rouages du cerveau qui travaillent et de l’étincelle de la réussite dans leurs yeux.

Maintenant, je dois trouver des moyens de faire entrer le nom des nombres dans sa tête. Des idées?

Divers-Cités : Un joyeux temps des fêtes en lecture

Oui! Notre édition de décembre sort tout juste avant Noël pour vous apporter des suggestions de divertissement, de l’information et de superbes voeux pour le long congé et la nouvelle année.

Les sujets sont riches et diversifiés. les gens rencontrés sont intéressants. Nos journalistes et correcteurs sont en apprentissage, si vous voyez des erreurs factuelles ou orthographiques, vous pouvez nous en faire part de façon constructive, nous adorons apprendre. Sinon un commentaire appréciatif est vraiment bienvenu!

À tous, des voeux d’amour et de paix pour cette nouvelle année qui commence bientôt!

Nouveau journal étudiant Le Divers-Cités

Nouvelle année, nouvelle gang (avec de très nombreux anciens et de super nouveaux journalistes) et un nouveau graphiste, Adam, qui fait partie de nos journalistes, et qui s’est offert pour prendre à la levée la place de notre graphiste professionnelle qui a dû laisser tomber notre projet. Nous apprenions la triste nouvelle début novembre, nous avions à sortir le journal pour novembre, et il a relevé le défi en nous présentant la version finale en cette dernière journée du mois. Défi relevé avec brio!!!

Cette année, le journal change de nom, parce qu’on repart avec une nouvelle équipe et qu’elle souhaite un journal à son image. Le logo a été imaginé par Louana et «logotisé» par notre graphiste comme cadeau d’adieu. Nous avons aussi une belle bande de «stagiaires», de jeunes journalistes de 5e année qui ont des tâches réduites au sein du journal mais qui écrivent des textes comme de vrais journalistes et qui sont d’ailleurs excellents.

Je suis très fière de cette première édition. Bonne lecture!

Jules et le renard

C’est le premier album lu avec notre groupe de Minilecteurs (4-7 ans) cet après-midi. Le premier pour l’année scolaire qui commence. Il a été très, très apprécié. Ça met de la pression pour les autres.

J’ai utilisé les fiches téléchargées sur le site FichesPedagogiques.com ($)

Si deux d’entre elles étaient du coloriage, une nous a permis de voir les différences entre le dessin et une page de notre livre, et une autre aurait permis de faire le partage des fruits entre les deux amis, mais nous n’avons pas eu le temps d’y toucher. Je vais la faire avec Jessie dans les prochains jours.

J’ai aussi demandé aux enfants de dessiner leur terrier sur cette feuille. Vous pouvez voir le terrier de ma 4 ans. J’ai dessiné à l’écran en même temps qu’eux, pour faire mon terrier. Mais je n’aurais pas dû, car par la suite, la plupart mettait les mêmes éléments que moi et dessinés de la même façon. Je n’ai pas pensé à cet effet d’entraînement en me lançant dans la tâche moi aussi.

Les images de l’album sont vraiment intéressantes, à mi-chemin entre les images toutes mignonnes et les images très réalistes. On reconnaît les animaux, les comportements, mais les couleurs sont franches et les personnages humanisés (sauf le renard).

Voici une image du livre à utiliser pour trouver les différences avec le dessin en noir et blanc. Les enfants ont bien aimé. J’aurais préféré qu’ils me disent les différences trouvées, mais j’ai dû les nommer vite vite, par manque de temps dû à une erreur de début d’année tout croche 😉

Ce que j’ai apprécié de l’histoire est que le souriceau et le renard sont des êtres solitaires et qu’ils sont heureux ainsi, même s’ils apprécient maintenant la présence occasionnelle de l’autre. C’est rare qu’on mette en avant la réalité de vivre seul et surtout de façon positive.

J’ai bien aimé l’humour aussi lorsque la souris se retrouve dans la bouche du renard. La face qu’elle fait…

Un bon livre à lire sous la couette cet hiver même si l’action ne se passe pas en hiver, il en ressort un sentiment de bien-être. Bonne lecture.