Topinambour au jardin

Par désir de faire de la cuisine un métier, Yann a préparé un petit jardin encore cette année. Nous trouvons que c’est une bonne façon de découvrir les aliments d’une autre façon, d’avoir la fierté de réaliser quelque chose qui profite à toute la famille, et de développer un sens des responsabilités.

Il manque de maturité pour prendre charge totale d’une telle tâche, mais cette année a vu se développer un jeune mieux préparé et un peu plus motivé. Il est juste dommage qu’il n’arrive pas à développer une passion de quoi que ce soit. Le jardin fut encore cette fois-ci considéré comme une tâche et non un loisir.  Cependant il a pris la peine de consulter nos livres de jardinage ou des sites internet au besoin.  Nous avons remarqué qu’il avait souvent besoin de soutien à la compréhension de ce qu’il lisait et,mais il faisait tout de même l’effort de chercher l’information, et de la trouver la plupart du temps.

À cette date, le jardin est terminé, et il a transformé une partie des aliments restants pour la conservation. Ketchup de tomates vertes, compote de pommes, pesto de basilic, herbes séchées…

Ce matin c’était la cueillette des topinambours, une belle récolte.  Il va en replanter quelques uns pour l’an prochain.

Jessie a découvert ce tubercule cru et a semblé l’apprécier. Nous en mangerons pour souper ce soir avec un bon poulet de notre fermette. Fierté et bonheur!

 

 

 

Le thé aux huit trésors

Une activité du club de lecture, hors programme mais reliée à notre tour du monde. Une histoire de vie typiquement chinoise, actuelle et adaptée au troisième cycle du primaire. Un roman duquel on peut tirer des tentacules vers des sujets d’autres matières.

Le thé aux huit trésors d’Anne Thiollier.

J’ai prévu une journée complète pour explorer ce roman. En matinée, nous le travaillerons en français. Ce roman est rempli de descriptions: de lieux, d’odeurs, de bruits. Nous irons donc les travailler en profondeur avec de nombreux extraits. J’ai préparé un document pour cette partie de l’atelier: descriptions-extraits . Pour aller plus loin dans le travail des descriptions et pour s’amuser un peu, nous jouerons à Identik. C’est un jeu de société où chacun leur tour les joueurs décrivent une image avec le plus de précision possible afin que les autres dessinent avec le plus de détails possibles. Ensuite les points sont gagnés en fonction de l’atteinte d’objectifs très précis. J’aime que le talent en dessin ne favorise pas ou ne défavorise pas les joueurs. J’aime aussi que les critères choisis pour les points soient assez aléatoires pour qu’il ne soit pas possible de savoir à l’avance ce sur quoi il faut mettre de l’emphase dans notre description. De plus, les participants doivent décrire rapidement en plus de décrire fidèlement, ce qui est porteur de fous rires!

Ensuite je poserai quelques questions afin de plonger plus profondément dans les perceptions des personnages. Ces questions nous mèneront vers la deuxième partie du travail qui sera en éthique et culture religieuse. Un des personnages vit sur un dépotoir. C’est une réalité dure, mais bien présente même dans nos sociétés actuelles. Nous visionnerons quelques photos et nous discuterons du phénomène.

Enfin, nous passerons à l’exploitation du thème du thé. Avec le club nature, il y a déjà quelques années, j’avais présenté une activité sur le thé. Je la reprends donc puisque ce ne sont pas les mêmes enfants. Il y a présentation de la culture du thé images, de la culture du thé informations, des couleurs du thé, des images du thé, d’un petit jeu d’association entre les pays et les théières, des rituels reliés au thé et, comme touche finale, d’une dégustation de thé. Il y aura aussi un nouveau volet tout spécialement pour le thé aux huit trésors qui n’était pas présent dans ma première animation. J’ai trouvé, à Montréal, un salon de thé où ils vendent ce thé. Les recettes peuvent grandement varier d’une région à l’autre, d’une famille à l’autre. J’ai donc élaboré ce petit volet à partir de la recette que j’ai entre les mains. Thé Long Jing

Thé aux huit trésors ingrédients selon le sachet à dégustation

Ingrédient spécial du thé aux huit trésors du roman

Je n’ai rien inventé, vous remarquerez que mes notes de présentations sont souvent du copier-coller de wikipedia ou d’autres sites ou blogues. Mon but n’était pas de créer un document à publier, mais d’avoir les informations et les photos sous la main pour en parler aux enfants. Ce sont des notes personnelles et non un texte à donner aux enfants. Sinon, je l’aurais écrit moi-même. Mais je vous offre ma recherche afin d’écourter la vôtre.

Club nature: les arbres

Hier après-midi, nous avons eu notre premier club nature de l’année. J’ai choisi la plupart de mes thèmes du club nature en fonction des albums que je souhaitais raconter.

 Donc notre premier album était  L’arbragan de Jacques Goldstyn (oui oui le même que pour Les Débrouillards)

C’est une histoire un peu triste qui aborde la vie et la mort d’un grand chêne, mais qui se termine sur une belle note colorée. C’était l’amorce pour parler de la vie des arbres.

Première étape: Les anneaux de croissance, ou les cernes.  Nous avons observé les anneaux de croissance d’un arbre sur une affiche que j’avais fait venir il y a plusieurs années de International Paper. Le lot d’affiches (9) était gratuit, et était produit pour les enseignants pour faire la promotion d’une gestion saine de la forêt. Nous avons alors pu observer les événements de la vie de cet arbre comme ils se sont inscrits dans ses cernes. Ensuite, j’ai fait circuler des morceaux de tronc pour que les enfants puissent observer en vrai. Sur certains morceaux, les anneaux étaient très rapprochés, sur d’autres très éloignés. Nous avions vu que cela pouvait être dû aux bonnes et mauvaises années de croissance selon les aléas de la vie de l’arbre. Mais nous avons pu montrer que cela dépendait aussi de la sorte d’arbre, certains poussant rapidement d’autres plus lentement. Cela influençait le poids de la tranche de bois. La petite tranche était nettement plus lourde que la plus grosse des tranches.Puis avec une feuille imprimée, les enfants ont colorié l’anneau de l’année où ils sont nés sur les cercles de vie de l’arbre illustré.p1060498p1060504-2p1060533 p1060534 p1060535

Deuxième étape: Nous avons continué la leçon en parlant de l’anatomie de l’arbre. Comment l’arbre fait pour accumuler ces cercles de vie. À l’aide d’unp1060537schéma de circlation de la sève (trouvé dans le livre Découvrons les arbres de la collection Activités Nature des éditions Michel Quintin), j’ai expliqué le rôle des racines, des feuilles et la composition du tronc. Pour mieux illustrer mes propos, j’avais fabriqué un tronc vulgarisé. Avec le schéma de l’intérieur d’un tronc et ma «création tronc» (composée des mêmes couleurs pour une meilleure facilité de transfert), nous avons pu remplir la feuille imprimée (trouvée dans le même livre Découvrons les arbres)

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Avec ce tronc fabriqué, je peux démontrer que le bois du centre peut pourrir avec le temps et l’arbre se retrouve creux (le centre de papier chiffoné s’enlève) Et ensuite les enfants ont pu le voir sur un vrai morceau de tronc.

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bourgeon-liegeTroisième étape: La coloration et la chute des feuilles. Il y a quelques années, j’avais fait venir une trousse d’animation sur les arbres du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke. J’ai pu enfin l’utiliser. En parlant de la coloration des feuilles à l’automne, j’ai utilisé ce schéma de la trousse d’animation qui montre que lorsque le liège se forme à la base du pétiole, le bourgeon de l’année suivante est déjà présent. Nous avons pu l’observer aussi sur une branche de peuplier ramassée sur mon terrain.

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Après la pause, le reste de l’activité s’est déroulée dehors. Une belle journée ensoleillée et fraîche, mais très agréable en habit d’été,  nous a permis de bien profiter de la cour.

Quatrième étape: Les feuilles et les aiguilles. Après avoir identifié les différentes parties de la feuille simple et de la feuille composée, j’ai expliqué ce qu’était une clé d’identification. Puis les enfants sont partis à la recherche de feuilles et d’aiguilles pour remplir les petites cases de mes affiches (feuilles simples, entières, dentées,… aiguilles en faisceaux, à écailles, plates, carrées,…).

Ce matin, ma fille avait du cheerleading. En sortant du local, sur le chemin de la voiture, elle ramasse une feuille, elle dit à son père de m’appeler et me donne toutes les caractéristiques de la feuille ramassée. Elle ne semble jamais écouter, elle dérange souvent, mais mosus elle entend tout et surtout retient tout. En étant ainsi son «enseignante», je développe une énorme compassion pour ceux qui ont été les miens pendant toutes ces années où il était sans cesse écrit dans mes bulletins: «Réussit bien mais dérange beaucoup en classe»

Les plantes de Noël

Allez hop, un dernier club nature avant Noël, on va choisir un beau petit sujet concept, léger et voilà!

Ha! La recherche pour ce thème fut des plus difficiles! Je n’ai trouvé aucun album jeunesse directement lié à une plante de Noël en français. Et un seul en anglais (je vous le présente plus bas). Bon, la date approche, les recherches tournent en rond. Comment vais-je travailler ce thème?

Finalement une idée! Nous allons fabriquer une immense carte de Noël à l’intérieur de laquelle il y aura un tableau rassemblant des informations sur chacune des plantes choisies: le gui, le houx, le sapin, le Poinsettia, le cactus de Noël et le Kalanchoé. Si les quatre premières ont des origines anciennes, légendaires en rapport avec Noël, les deux dernières ne sont populaires que parce qu’elles fleurissent à Noël et restent vertes toute l’année. D’ailleurs, comme Noël est près du solstice d’hiver, journée où la nuit est la plus longue, les plantes qui réussissent à rester vertes et à fleurir en cette période sombre de l’année sont des plantes recherchées pour illuminer la vie quotidienne, l’hiver.

Le gui 800px-Viscum_album_fruit 9451115

le sapin (baumier)  63047813.3WBJta2Z.sapin_f sapin_baumier

le kalanchoé Kalanchoe-blossfeldiana Kalanchoe-blossfeldiana4

le poinsettia  P1040900P1040902

le houx  P1040924 P1040929

le cactus de Noël  schlumbergera02g okcactusouverture-l750-h534-c

J’ai commencé l’activité par des légendes reliées aux plantes choisies. Nous étions tous assis en cercle par terre et j’ai raconté les légendes de façon un peu théâtrale pour le plaisir de voir les enfants attentifs et intéressés 🙂  Lorsque j’ai raconté la légende du gui, cueilli par un druide à serpe d’or, j’ai montré la bd d’Astérix La serpe d’or. 5_znu6gCela a permis de bien illustrer l’outil et le personnage que la plupart connaissaient. Puis j’ai étendu un drap blanc au centre du cercle et chaque enfant a pris son coin du drap, nous nous sommes levés. Comme le gui pousse en petite boule sur un autre arbre (c’est une plante parasite), lorsqu’il est cueilli, il tombe par terre. Puisqu’il est une plante sacrée, il ne doit pas toucher le sol, alors les autres druides l’attrapent à l’aide d’un drap blanc tendu. J’ai donc fait tomber des ballons gonflés sur le drap, et les enfants devaient les faire rebondir sans que ceux-ci ne tombent par terre à côté du drap. À mi-chemin dans nos légendes, cela a fait dégourdir les jambes, rire un bon coup et ensuite, nous nous sommes rassis prêts pour une autre période de contes.

Après la pause, nous avons rempli le tableau décrit plus haut. Les grands cartons étaient déjà préparés en tableau, les noms des plantes étaient inscrits en français et en anglais. Les informations à mettre au tableau étaient imprimées sur des feuilles que j’ai préalablement coupées  pour faciliter la progression de l’activité en groupe. Avec seulement mes enfants nous aurions pu les découper au fur et à mesure. Les aspects au tableau sont : le nom français commun,  le nom anglais commun, le nom scientifique (donc ici on a passé la notion de genre et d’espèce et du latin utilisé pour la nomenclature binomiale), l’origine géographique, l’information botanique, les faits intéressants et les légendes.

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J’ai préparé le nombre de grands cartons qu’il y avait de familles présentes afin que chaque famille puisse repartir avec un exemplaire. Mais j’ai laissé les enfants se placer en équipe avec leurs amis pour faire l’activité sur place. Je leur donnais les petits papiers en lien avec l’aspect à parler et ils devaient essayer de les placer sous la bonne plante dans le tableau en discutant entre eux des raisons qui les poussaient à choisir cette plante. Il devait y avoir au moins un enfant sachant lire par équipe. En racontant les légendes, j’avais donné beaucoup d’informations, de vocabulaire et d’indices pour leur permettre de remplir plus facilement le tableau. Enfin je revenais sur les informations des petits papiers en reformulant et en expliquant plus en détails, ensuite ils les collaient définitivement.

Voici les petits rectangles d’informations à découper et à coller au tableau:

Version pdf: Document les plantes de Noël PDF

Version modifiable Power Point:Document les plantes de Noël Power point

Une période libre à la fin de l’activité a permis aux enfants de colorier les plantes imprimées en petites cartes (4 images par page). Ils pouvaient ainsi les découper et en décorer l’extérieur de leur carton ou encore dessiner eux-mêmes directement sur le carton les plantes à leur façon,

Voici le document des images à colorier prises directement sur le web

Version pdf: Dessins plantes pdf

Version modifiable Power Point: Dessins plantes Power Point

Les légendes et autres informations ont été trouvées sur le net et pigées dans les documents suivants: (j’ai raconté en français, avec le livre en support visuel, l’histoire du Poinsettia de Noël The Legend of The Poinsettia)

Plantes de Noël_The Legend of the Poinsettia Plantes de Noël_Leçons de choses Plantes de Noël_Le Sapin Plantes de Noël_Le gui et le houx Plantes de Noël_Christmas watching

 

Chasse aux trésors de la nature

Mercredi, c’était le premier club nature de l’année. Depuis une semaine qu’il prévoyait du beau temps, puis ce matin-là, le ciel gris et l’humidité menaçaient, mais finalement, avec les amis, est arrivé le soleil, et nous avons pu profiter de l’extérieur tout l’après-midi. C’était important car cette chasse aux trésors se déroulait entièrement dehors.

Comme le groupe est bien plus jeune cette année, les plus vieux ayant 9-10 ans, je peux exploiter facilement la littérature jeunesse pour partir mes thèmes. Et je ne m’en prive pas 😉

J’ai donc fait la lecture de l’album jeunesse de Satomi Ichikawa Chasse aux trésors.  Un livre dont les dessins sont riches en surprises cachées et dont l’histoire montre que les trésors sont parfois loin d’être des montagnes de pièces d’or. Une introduction toute indiquée pour ma chasse aux trésors de la nature.

J’avais des photos de parties d’arbre ou de plante, ou de bébittes prises sur mon terrain. Voici les deux séries de photos utilisées:

Chasse aux trésors de la nature2 (Power point modifiable)

Chasse aux trésors de la nature2 (PDF)

Chasse aux trésors de la nature (Power point modifiable)

Chasse aux trésors de la nature (PDF)

Je distribuais une photo à chaque enfant qui devait trouver où avait été prise la photo. Ces photos montraient toutes sortes de trésors de la nature (par exemple des glands dans un arbre), et les enfants partaient à leur découverte.

Si c’était un arbre ou une partie d’arbre, sur la photo remise à l’enfant, il devait trouver l’arbre, faire un frottis de la feuille d’arbre, voir si c’était un feuillu ou un conifère et selon cette constatation voir si la feuille était composée ou simple ou si les aiguilles étaient uniques ou en faisceaux. Il devait regarder l’arbre de plus loin et décider de sa forme générale. Voici le canevas de la feuille remise:

Identification arbre (PDF)

Identification arbre plante et bébitte (Power point modifiable)

Si c’était une plante, l’enfant devait dessiner la plante en question, décider de quelle couleur était la fleur et mesurer avec un mètre en bois si la plante était plus grande qu’un mètre, égale à un mètre ou plus petite qu’un mètre. Voici le canevas de la feuille remise:

Identification plante (PDF)

Enfin si c’était une bébitte, l’enfant devait dessiner la bébitte en question et son environnement et décider s’il y avait 6 ou 8 pattes. Voici le canevas de la feuille remise:

Identification bébitte (PDF)

Les enfants ont été capables de remplir de 4 à 7 feuilles, et ont donc trouvé 4 à 7 trésors de la nature. À la maison, d’ici au prochain club nature, ils ont à trouver les espèces d’arbres, de plantes et de bébittes découvertes à l’aide des informations recueillies sur leurs feuilles de papier.

La chasse aux trésors terminée et la pause-collation bien méritée avalée, Mathis-Alexis a fait une présentation de ce que lui construit avec la nature. Pour lui la nature est un lieu rempli de trésors depuis longtemps. Il passe des heures et des heures dehors tous les jours, utilisant les «bamboux» des fossés, les cocottes, les branches, les roches, le sable… pour se fabriquer toutes sortes de choses comme des «sling shots», des arcs et flèches, un pont, etc. Les enfants ont pu essayer son «sling shot» à cocottes et ses flèches avec un arc. J’espère qu’il leur a transmis un peu de son amour des trésors de la nature.

 

Nos arbres et quelques plantes

Depuis 9 ans, nous habitons la campagne. Les grands espaces sont cependant proies aux vents de plus plus fréquents et forts que nous connaissons. Les voisins du rang sont des fermiers et ils ont acheté toutes les terres des maisons avoisinantes. Ils ont fait un grand champ, sans aucun brise-vent. Les seuls arbres matures que l’on trouvait alors sur notre terrain étaient des peupliers. Il y avait bien deux bouleaux et quelques pins ,mais sans plus.

Nous avions à Montréal sur notre terrasse deux petites épinettes en pot (à peine 10 pouces de haut). Plantées dès notre arrivée, elles sont rendues très belles et accueillent maintenant nos visiteurs.
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Aussi, depuis que nous sommes arrivés, nous cherchons les organismes d’écologie qui donnent des arbres gratuitement. Nous avons eu un mélèze et deux frênes, la première année. Ils sont forts et fiers. L’an dernier, nous avons aussi eu deux chênes, trois érables, des pins et des épinettes. Un chêne et deux érables n’ont pas survécu, mais les autres poussent lentement .
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Cette année nous avons eu un cerisier, deux chênes, un pin, des bouleaux et des épinettes. La plantation a été une activité familiale très réussie.
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Nous avons aussi acheté certaines essences au cours des ans: deux saules pleureurs (près de l’étang), deux pommiers et un pommetier décoratif qui a perdu sa tête cet hiver…

Nous avons pris certaines pousses dans le boisé chez mes parents: des ostryers et un que je croyais être un hêtre, mais qui nous a fait la surprise de fleurir cette année.
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Je crois que c’est un amélanchier finalement, mais je dois encore faire des recherches. Et mon frère m’a donné un pommier, erreur de son fournisseur de service de terrassement.

Les trilles (prises dans le sous-bois de mes parents aussi) fleurissent chaque année
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et les fougères se déroulent et se déplient de façon féérique, témoins des fêtes des lutins, j’en suis sûre!
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Les iris et les hémérocalles refleurissent chaque année, malgré plusieurs transplantations au cours du temps et malgré aussi la gourmandise d’un rat musqué qui en a mangé les rizomes cet hiver…
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Après 9 ans, on commence à voir les changements, et ça aussi redonne vie à notre famille. Cette année est très dure financièrement, mais j’arrive plus à relever mes manches et à avancer. Un jardin potager cette année? …Peut-être…

Les arbres de la cour et valise éducative

Nous avons fait l’école buissonnière pendant les mois d’avril et de mai, question de vivre nos émotions difficiles. Nous avons seulement fait des sciences nature. J’ai loué un valise éducative sur les arbres au Musée des sciences et de la nature de Sherbrooke. Nous n’avons pas terminé d’explorer la valise mais il fallait la retourner. À 25$ par semaine, on ne pouvait la garder indéfiniment. J’ai quand même reproduit le matériel, et nous pourrons faire les activités plus tard dans l’été. Les enfants ont travaillé sur le thème des arbres pendant tout le printemps.

Nous avons observé les bourgeons en dormance et suivi leur développement pendant les semaines du printemps. Les enfants en ont fait des dessins.
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On a cherché le nom des arbres de la cour, on a fait des frottis d’écorce. Jackson a écrit un texte nous décrivant un arbre de la cour et il fallait le deviner. Cette partie plus scolaire a été très difficile. La concentration n’y était pas. Mais avec l’aide de maman le résultat n’est pas si mal. Ensuite il a composé des questions plus mathématiques à répondre, mais les calculs n’ont pas été effectués.
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Nous avons travaillé sur les feux de forêt avec une activité de la valise. Nous avons parlé des avions citerne: les CL-415. Mais les dessins denmeurent introuvables 😦

Nous avons appris les différentes parties de l’extérieur de l’arbre et de l’intérieur ainsi que leurs fonctions.
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Nous avons utilisé la trousse éducative proposée ici sur le site et commandée par internet pour les parties intérieures de l’arbre.

Puis avec la valise louée, Jackson a travaillé sur les aiguilles et les feuilles (dentées, alternes, opposées, en faisceaux…) Nous avons utilisé des clés d’identification pour identifier 10 feuillus et 10 conifères. Et nous avons exploré le développement de l’arbre de la graine à la graine.

L’asclépiade… et la quenouille

Dans le journal d’Anik, il y a une très belle activité sur les papillons Monarque. Pour bien identifier la plante Asclépiade dont la chenille du Monarque se nourrit, j’ai joint à mon journal des photos supplémentaires ainsi que les textes s’y rapportant pour consommer nous-mêmes cette plante commune des champs avoisinants. Ça déborde du sujet de recherche de la famille d’Anik, mais je voulais vous faire partager notre expérience. Pour ma part, pour l’asclépiade, je n’ai essayé que les boutons de fleurs dans le vinaigre, consommés comme des câpres commerciales. Nous n’achetons plus de câpres commerciales depuis. Le seul problème est de récolter au moment où la plante produit telle ou telle partie, si on passe tout droit, il faut attendre l’an prochain. Cette année avec les rénovations au printemps, nous sommes passés tout droit aux bourgeons…Pas de câpres fraîches!

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Comme nous avons un étang sur le terrain, nous avons aussi profusion de quenouilles. Nous avons donc essayé d’en manger sous différentes formes aussi. Sur la première photo, vous verrez un plant de quenouille. Vous verrez qu’il y a deux épis sur la tige. Celui du haut est l’épi mâle qui se fanne rapidement et disparaît, laissant la quenouille comme nous la connaissons avec un épi brun seul au bout, c’est l’épi femelle. Ce que nous avons essayé est de manger l’épi mâle, il faut le récolter avant que son enveloppe de feuilles ne tombe. On le consomme comme un blé d’Inde. Les grains sont minuscules et sont autour d’une tige centrale dure qu’on ne mange pas. Chez nous, ça a été so-so. Pas assez populaire pour en manger régulièrement, mais intéressant à goûter. Nous avons aussi essayé la pousse blanche qui est submergée. Il faut alors arracher la plante à la terre, ce qui est assez difficile. Nous l’avons apprêtée comme un poireau, et bien que le goût soit très subtil, nous avons apprécié. Moi j’adore le poireau d’avance… Si vous lisez le texte se rapportant aux photos, vous verrez qu’il existe encore bien d’autres façons de consommer la quenouille. Pour une plante si commune, il fallait y penser.

Voilà en somme nos expériences culinaires avec nos plantes sauvages. Ce que j’aime est la possibilité d’identifier, de récolter, d’apprêter, de cuisiner et de goûter avec les enfants ces plantes. Un peu comme un jardin qui nous est offert sans avoir à y travailler!

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Les graines de fruits

Au printemps j’ai travaillé sur les graines qui deviennent une plante et le cycle recommence. Nous avons fait ce travail suite à la visite du jardin botanique où nous avons eu un atelier sur les graines. À la maison, nous avons répété la mise en scène du jardinier et de sa petite graine (un enfant qui creuse un trou et plante la graine, qui arrose et fait le soleil et qui récolte la tomate et la mange, et un enfant qui fait la graine que l’on plante et qui pousse, donne des feuilles, des fleurs et des fruits, ensuite on change les rôles) La deuxième étape, nous avons dessiné les étapes de croissane d’une graine de plant de tomates: graine au sol, tige et racines, feuilles, fleurs, fruits et on coupe le fruit pour voir de nouvelles graines. Voici les résultats de mes deux plus vieux.

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Ensuite nous vons examiné les graines de pommes et d’abricot et rempli la feuille suivante, adaptée aux fruits choisis.graines

Voici ce que ça a donné. (Excusez la clarté mais c’est l’épaisseur du noyau d’abricot qui cause cette noirceur!)exercice

Ensuite nous nous sommes demandés si un abricot pourrait avoir plus d’un noyau. Et est-ce qu’une pomme pourrais n’avoir qu’un pépin. Non, d’où la différence d’appellation: noyau: un au centre et pépins: plusieurs. Nous avons donc écrit cette découverte au bas de la page après vérfication au dictionnaire.

Au début de l’année, on avait un peu travaillé sur les plantes avec cette feuille-ci

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Je prends ces feuilles dans des «unit studies» que j’achète par mon club de livres d’école américain (on les trouve aussi sur internet), je les traduis et je colle la traduction sur la feuille avec du ruban gommé qui ne déchire pas la feuille quand on l’enlève. Ensuite je photocopie la nouvelle page francisée. Avec mon imprimante-scan, ça fonctionne très bien. Je crois que mon imprimante-scan-fax-photocopieuse est le meilleur investissement que j’ai fait pour l,école maison. Je peux acheter qu’un livre d’exercices et l’utiliser pour tous mes enfants(,Je sais c,est contre les droits d’auteurs, mais le budget d’école-maison étant ce qu’il est…) ou utiliser des pages de livres en anglais que je travaille. Il y a tellement plus de matériel en anglais, ou il est beaucoup moins cher pour l’équivalent.

J’ai reçu mes trois spécimens des magazines Milan Jeunesse. Les petites mains est sur le thème de la vache et autres animaux de ferme, quel hasard!!!!

Oh! en passant mes poussins de ma poule folle ont bien grandi, vous aurez une photo prochainement. Ce sont maintenant de vraies poules en miniatures!

À bientôt,

Katherine