Jules et le renard

C’est le premier album lu avec notre groupe de Minilecteurs (4-7 ans) cet après-midi. Le premier pour l’année scolaire qui commence. Il a été très, très apprécié. Ça met de la pression pour les autres.

J’ai utilisé les fiches téléchargées sur le site FichesPedagogiques.com ($)

Si deux d’entre elles étaient du coloriage, une nous a permis de voir les différences entre le dessin et une page de notre livre, et une autre aurait permis de faire le partage des fruits entre les deux amis, mais nous n’avons pas eu le temps d’y toucher. Je vais la faire avec Jessie dans les prochains jours.

J’ai aussi demandé aux enfants de dessiner leur terrier sur cette feuille. Vous pouvez voir le terrier de ma 4 ans. J’ai dessiné à l’écran en même temps qu’eux, pour faire mon terrier. Mais je n’aurais pas dû, car par la suite, la plupart mettait les mêmes éléments que moi et dessinés de la même façon. Je n’ai pas pensé à cet effet d’entraînement en me lançant dans la tâche moi aussi.

Les images de l’album sont vraiment intéressantes, à mi-chemin entre les images toutes mignonnes et les images très réalistes. On reconnaît les animaux, les comportements, mais les couleurs sont franches et les personnages humanisés (sauf le renard).

Voici une image du livre à utiliser pour trouver les différences avec le dessin en noir et blanc. Les enfants ont bien aimé. J’aurais préféré qu’ils me disent les différences trouvées, mais j’ai dû les nommer vite vite, par manque de temps dû à une erreur de début d’année tout croche 😉

Ce que j’ai apprécié de l’histoire est que le souriceau et le renard sont des êtres solitaires et qu’ils sont heureux ainsi, même s’ils apprécient maintenant la présence occasionnelle de l’autre. C’est rare qu’on mette en avant la réalité de vivre seul et surtout de façon positive.

J’ai bien aimé l’humour aussi lorsque la souris se retrouve dans la bouche du renard. La face qu’elle fait…

Un bon livre à lire sous la couette cet hiver même si l’action ne se passe pas en hiver, il en ressort un sentiment de bien-être. Bonne lecture.

The Daily Bagel – éditions de mars et avril

OOps je crois que j’ai oublié de vous poster notre excellent journal de mars et avril. Ma fin de session a été fort occupée. Donc je viens aujourd’hui mettre à jour cet oubli.

Vous verrez l’amélioration importante de nos journalistes. Leurs textes sont intéressants et dignes d’un grand journal étudiant. BRAVO!

Leur dernière édition de l’année, leurs textes de mai et juin, la dernière du journal The Daily Bagel, paraîtra en septembre, après les vacances bien méritées de notre graphiste.

En novembre paraîtra la première édition de notre nouveau journal étudiant, avec une équipe augmentée. Nos journalistes chevronnés seront presque tous de retour, de nouveaux s’ajoutent ainsi que 6 stagiaires venus apprendre et nous divertir. Je ne vous dévoile pas tout de suite le nom épatant de ce nouveau journal. Je vous garde la surprise.

The Daily Bagel, édition de janvier

Vous savez ce que je trouve formidable de faire l’école maison, c’est que tous les jours, j’apprends de nouvelles choses. Que ce soit en travaillant avec un enfant, en faisant une recherche pour préparer une activité ou récoltant les commentaires des enfants lors des activités de groupe… j’apprends tout le temps.

Lors de notre dernière rencontre d’équipe du journal, les jeunes m’ont fait comprendre que sortir l’édition de décembre en février, ça n’avait aucun sens. Je sais… c’est évident. Mais moi je n’y avais pas trop pensé. Peut-être que je vivais dans la pensée magique que la rencontre mensuelle et le journal sorti c’était du pareil au même, alors que le déroulement normal prend pratiquement un mois entre la rencontre et la parution (si tout va bien). En rencontre d’équipe, j’ai commencé à faire le point sur leur année: ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils ont moins aimé, ce qu’ils voudraient changer, ce qu’ils voudraient ajouter… Et bien sûr, la remarque pleine de bon sens qu’il faudrait travailler sur novembre en septembre m’a frappée en pleine face, c’est si évident.

Donc voici l’édition de janvier en mars. On finit l’année et on recommence en version améliorée en septembre. Hey mon équipe revient presque toute : les journalistes ET la graphiste ❤

Merci Équipe!

Anglais: un 2e enfant passe le test!

Il a passé son test d’anglais aux adultes, le Prior Learning Examination. C’est le même test que ma fille avait passé il y a deux ans. Un test qui sert de classement et de sanction en même temps. S’il est réussi, TOUS les crédits de sec 4 et 5 sont acquis pour l’anglais.

Mon fils a donc réussi ce matin, son secondaire 5 en anglais est dans la poche! S’il voulait aller chercher de nombreux crédits supplémentaires, il pourrait choisir anglais enrichi comme ma fille. Mais lui désire faire un DEP et donc tous les crédits optionnels seront acquis par son DEP.

L’enseignante d’anglais a dit que le test changeait en janvier. J’espère que ce ne sera pas de trop gros changements car j’aimerais bien que mes autres enfants puissent obtenir leurs crédits de cette façon aussi. Je suis heureuse de voir que notre apprentissage de l’anglais à la maison donne des fruits.

Aucun cours d’anglais nécessaire à l’école. Juste un seul test et c’est réglé. Maintenant si le gouvernement pouvait permettre aux enfants de moins de 16 ans d’obtenir des permissions spéciales de passation des examens aux adultes, là la vie serait parfaite !

Je l’aime à mourir

25 ans aujourd’hui que je t’ai dit oui pour la vie. 25 ans de hauts et de bas, de bonheurs simples et d’épreuves complexes.

Lorsqu’il y a près de 30 ans, nous avons décidé de marcher ensemble sur le chemin de la vie,

Lorsque le soir de mon bal des finissants on s’est promis un à l’autre,

Lorsque, cet automne-là, nous avons trouvé les noms de nos futurs six enfants,

Lorsque nous avons eu des fausses couches à répétition me laissant complètement anéantie,

Lorsque tu as choisi de travailler dur pour faire vivre notre famille,

Lorsque nous avons accueilli nos premiers petits tellement poqués par la vie,

Lorsque nous avons eu tellement de misère avec notre rôle de parents,

Lorsqu’une petite fille aux cheveux bouclés nous a été donnée par sa maman,

Lorsqu’un gros garçon joufflu est venu s’ajouter,

Lorsque j’ai décidé de garder nos enfants à la maison pour leur instruction,

Lorsque j’ai allaité notre petit bébé prématuré devant les infirmières éberluées,

Lorsque nos deux oiseaux de passage se sont envolés,

Lorsqu’une première petite crevette s’est installée au creux de mon ventre,

Lorsqu’un bébé miracle s’est accroché un premier janvier,

Lorsque presque sans connaissance, nous avons découvert une nouvelle crevette qui souhaitait agrandir notre famille,

Lorsque les revenus de ton travail n’ont pas suffi à nos trop grands besoins,

Lorsque finalement la vie a suivi son cours,

Tu étais là, à mes côtés, à me soutenir, me faire rire, m’endurer, tout simplement m’aimer.

Impossible de regretter une seule seconde de ce parcours mouvementé. Nous avons bâti une vie de petits bonheurs derrière une forteresse de courage et de force. Nous puisons nos énergies au cœur même de notre amour.

Merci d’être mon compagnon de vie, mon meilleur ami, mon amant attentionné, un fantastique père pour nos enfants.

Je t’aime à mourir…

Une balade en compagnie des mésanges

Une marche d’automne. Une marche que l’on voulait en forêt, pour profiter des couleurs de la saison. Mais comme toujours, la journée où nous avions prévu d’aller marcher, cinquante mille affaires se sont pressées de réduire cette marche à une petite balade de ville. J’avais une visite à la bilbliothèque de l’UQTR. Ma fille avait une rencontre avec son enseignant de français et d’histoire pour ses préparations aux examens du ministère. Entre les deux, voilà, seulement une petite promenade de 30 minutes était possible.

Nous avons cherché à marcher dans la ville de Trois-Rivières, nous sommes tombés sur le sentier linéaire – piste châteaudun. Comme nous fermions les portes du camion, des gens sortant du sentier se sont arrêtés et nous ont parlé des mésanges qui venaient manger dans les mains sur le sentier. Ils nous ont même donné leur restant de graines. En les remerciant chaleureusement, nous avons commencé notre marche. Il ne restait que peu de temps pour se dégourdir.

Puis le téléphone a sonné. Le rendez-vous de ma fille était reporté d’une heure trente. Nous pouvions donc prendre notre temps, nourrir les mésanges, marcher en contemplant la magnifique forêt (bien qu’on soit en ville) et dîner de notre lunch dehors au milieu des arbres plutôt qu’en route dans l’auto.

Un bel endroit que nous revisiterons. Allier la visite à la bilbiothèque de l’université à cette marche très agréable était une bonne idée. Et les circonstances nous ont permis d’en profiter pleinement.

Mes photos sont très floues, il fallait être rapide et regarder de tous les côtés pour attraper l’image sur un de mes 5 enfants. Mais de beaux souvenirs. Les yeux de ma fille qui adore les animaux étaient pétillants.

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Moi maniant le téléphone d’une main pour photographier, et les mains de Yann-Salomon, Mathis-Alexis, Elliot-Nicolas, Lili-Océanie et Lucie-Maud en ordre des photos.

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Une période de maths, un certain matin de septembre

Maths 2e secondaire. Mathis, assis à ma gauche, observe mes explications pour un problème sur lequel il est encore passé trop vite. Nous sommes en correction de son chapitre 1. Comme d’habitude, il a tout fait le chapitre d’une traite, sans demander d’aide, en écrivant le minimum de calculs et en filant direct jusqu’à la fin, examen compris. Je lui ai pourtant dit de venir me voir après chaque lecture de théorie, pour vérifier si la matière est comprise. Rien à faire. Alors je lui fais effacer sa synthèse. Et on se met à corriger. Et à expliquer chacune des notions. Et il refait les exercices ratés (des problèmes écrits pour la plupart, car il lit trop vite). Pendant qu’il refait un problème, Yann vient me voir.

Maths 1re secondaire. Yann est en train de re-re-corriger ses exercices. Sa feuille est toute barbouillée de calculs en rouge et à la mine. Tout est littéralement un fouillis. Essayer de voir où il s’est trompé est impossible. Surtout que sa logique est… absente. Et les chemins pris pour se rendre à la fin de sa solution, très cahoteux. Alors, patiemment, pour le 50e fois, je lui réexplique, avec un exemple concret et très de base, le chemin à prendre pour y arriver. Pendant qu’il essaie de nouveau de résoudre son problème, avec mon explication bien en main, Lucie me dit qu’elle a juste une mini-question pour moi.

Maths 3e secondaire. Lucie a toujours des questions minuscules qui finalement s’éternisent en explications interminables. Les maths, c’est pas son domaine. «Les quartiles, maman, tu te rappelles des quartiles?» «Euh non…» Et à moi-même: «J’ai déjà étudié ça les quartiles, moi? Le rang centile ok mais les quartiles pff, aucun souvenir.» Alors je lis la théorie, j’en fais du sens dans ma tête, puis je lui explique deux fois plutôt qu’une, en me trompant de mot parfois parce que tsé, ça commence à se mélanger dans ma tête. Puis elle retourne continuer d’essayer à faire du sens dans SA tête. Pendant qu’elle soupire devant le sens qui ne se fait pas, Lili fait le enième barbeau dans la marge de son cahier, parce que «Maman, j’ai fini depuis longtemps».

Maths 3e primaire. 3 pages à faire chaque jour, je me promène d’un cahier à l’autre, pour étirer le temps. Sinon en décembre sa 3e année serait finie et, dans le fond, quel en serait le but? Comme elle lit trop vite aussi, il arrive parfois que le sens de ce qu’elle doit faire lui échappe lors de la première lecture. Si ce n’est pas le cas, les exercices sont effectués très rapidement. Si c’est le cas, alors elle attend que je sois disponible pour lui expliquer la question. En fait, la plupart des fois, je lui lis la question à voix haute, puis elle comprend d’un coup. Sinon je lui dis un mot et elle saisit. Comme tout va très vite, je la laisse s’amuser en travailant. Elle met des perles sur les calculs de drill qui sont terminés. Une grosse si elle est certaine de la réponse, une plus petite si elle est moins sûre. Elle s’amuse à calculer plus que le client en demande. On lui demande combien de minutes de spectacle pour chaque niveau scolaire, elle en calcule même le total pour toute l’école et le transfert de minutes en heures. Pendant qu’elle s’ajoute elle-même du travail pour faire durer son plaisir, Mathis, qui a fini depuis longtemps son problème qu’il devait reprendre, construit en catimini un bidule-truc-muche de son invention.

Maths 2e secondaire. Je le rappelle à l’ordre, lui demande de venir me voir avec son cahier, constate qu’il a réussi le problème, lui donne une seconde explication. Il repart à son bureau. Yann a résolu son problème, dit-il.

Maths 1re secondaire. Nous vérifions si effectivement il a réussi à trouver la solution. Non, ce n’est pas le cas. Alors on le fait ensemble, avec modélisation, répétition, éternel recommencement, on finit par faire du sens. On corrige le numéro suivant et le voilà reparti à sa place pour tenter de réaliser l’impossible: comprendre du premier coup. Lucie soupire pour la xième fois.

Maths 3e secondaire.   Décidément les quartiles ne lui vont pas, tout comme les variables, les formules et les autres théorèmes. On répète avec un autre exemple, oui là elle a compris, oui oui ça ira. «Ok t’es sûre, parce que là Lili aimerait que je regarde son cahier avant que les barbeaux n’envahissent sa page.»

Maths 3e primaire. «MAMMMAAAANNNNNN!!!!!!!! j’ai fini, j’ai fini, j’ai fini…» Le cahier s’agite dans les airs, juste sous mon nez. Il est tellement proche de mes yeux que même avec mes doubles-foyers, je ne vois pas ce qui est écrit. Et en plus il bouge ce cahier. Coup d’oeil rapide, tout est parfait. «Vas-y écouter ton émission en anglais.» Yann et Mathis se poussent pour arriver avant l’autre à la chaise à mes côtés et ainsi obtenir mon attention.

Maths 132e secondaire. Les quartiles en pourcentage dans la fraction du diagramme à bandes donnent une question de sondage dont la moyenne est sous la médiane et forme un carré de l’hypothénuse…

La chaise musicale s’arrête. Elliot, pour sa part, est la tête sous mon chandail, me faisant des pets de bédaine depuis déjà de nombreuses minutes. Il entend sa soeur partir les Wild Kratts à la télévision. Part à courir vers le salon, s’enfarge dans la chaise que les gars ont reculée en se bousculant, trébuche et se cogne la tête, se met à hurler, alors que Yann réussit à s’asseoir avant Mathis, mais Mathis a lancé son cahier sur la table devant moi avant que celui de Yann soit posé. Lucie soupire un bon coup. La période de maths est finie pour aujourd’hui. Maman  est épuisée. Il est 10h45. Ce n’était que la première matière de la journée.

Pêche et land art

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Pendant la pratique de baseball de Mathis, Yann a décidé d’aller pêcher et Lili, Elliot, mon mari et moi avons marché sur le bord de l’eau.  Habituellement, nous utilisons ce temps de pratique pour faire des commissions. Il y a toujours quelque chose à acheter ou à faire. Mais là, nous avions deux heures à profiter du dehors.

Lecture à l’ombre d’un grand érable

Promenade main dans la main avec deux petits monstres qui courent, rient et s’activent autour de nous.

Jasette sur un rocher pendant que les monstres grimpent aux arbres et jouent près de l’eau

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Ramassage de trésors de la nature puis tentative de land art de la part de Lili

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J’en ai profité pour prendre des photos. Les enfants grandissent tellement vite.

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