Daily Bagel – édition de décembre

Oui, on rattrape le retard en mettant les bouchées doubles!

Bravo à notre graphiste qui fait, comme toujours, un travail professionnel! (c’est évident, elle est une professionnelle, allez visiter sa page Varan.ca )

Vos commentaires sont super appréciés. Vous verrez comment nos journalistes s’améliorent d’édition en édition.

Dévorez l’entrevue (fictive) avec Max Parrot, qui a rempli le Canada de fierté cette dernière semaine avec sa médaille d’or aux Jeux Olympiques!

Bonne lecture!

Projets Histoire à la carte 1re sec.

Avec cette pandémie, nous n’avons pas eu le choix, en école maison, de nous renouveler. De trouver des moyens que nos enfants aient encore du plaisir à travailler des projets avec leurs amis. Nous n’avons pas eu le droit de nous rencontrer en bulle de quelques familles d’école maison pour faire des activités, j’ai donc décidé de mettre sur pied des activités virtuelles. J’ai pris du temps à me décider. En mars 2020, j’avais une activité avec le groupe de soutien et jamais je n’ai réussi à me convaincre de la faire en ligne. Je ne voyais pas comment m’y prendre, et cette nouvelle réalité m’a complètement déstabilisée.

Avec le temps qui a passé et la situation qui s’est éternisée, il a bien fallu que je m’assois et que je trouve une solution. Je suis peureuse et nous sommes restés enfermés très docilement.

Je souhaitais faire les matières d’histoire et de géographie de 1re sec. avec des amis. Ce sont des domaines où il est plaisant de discuter, partager, confronter pour bien retenir. Juste apprendre des dates, des faits, etc., ne suffit pas et ne met pas de vie dans tout ça. J’ai donc mis sur pied un petit groupe intime de 8 jeunes de 1re sec, et nous nous sommes procuré les programmes Histoire à la carte et Géo à la carte de CEC.

J’ai séparé l’année en fascicules, proposé des dates de rencontres virtuelles et préparé des planifications pour chaque fascicule. Chaque rencontre comporte un projet à présenter. En géo, certains des projets étaient déjà proposés par le programme de CEC, j’en ai utilisé comme proposés, avec ou sans adaptations et j’ai aussi proposé des projets de mon crû.

Pendant toute l’année (qui n’est pas terminée), ils ont travaillé le contenu des fascicules chacun chez eux. Lors des rencontres d’histoire, les vidéos d’Histoire à la carte, avec l’historien Laurent Turcot, sont présentées en groupe. Les lignes du temps sont travaillées en groupe aussi avec des images à découper que je leur fournis. Les documents d’étude, eux, sont travaillés en équipe de 4 (je sépare le groupe en 2 salles distinctes sur Zoom). Ils ont ainsi la chance de s’exprimer sur la matière, d’apporter chacun les connaissances retenues, de se corriger entre eux,… Pendant ce 45 à 60 minutes, je n’interviens que très peu. Ils sont drôles, lâchent des blagues, des jeux de mots, des informations loufoques. Ils sont beaux.

Exemple de planification d’un fascicule (je vous la mets en PDF et en Power Point modifiable si jamais vous voulez réutiliser le modèle)

Les projets faits en histoire sont les suivants:

Fascicule 1 – Sédentarisation: Pour la première rencontre, j’avais prévu que nous parlerions en groupe du Rallye du parcours 3D sur Google Earth proposé par CEC. Nous n’avons pas eu le temps. En fait, moi je n’ai pas eu le temps de le proposer à ma fille et en groupe nous n’avons pas eu le temps d’y revenir vraiment. J’ai donc laissé tomber cette partie du matériel. Je sais que certaines familles ont aimé le concept et l’ont utilisé, mais pas ici. Pour remplir le document d’étude, j’ai fourni des petites images à découper et à coller pour certains numéros et pour la ligne du temps. C’est plus vivant et moins long que de toujours tout écrire. Lorsque je reprendrai ce programme avec mon fils qui suivra, je devrai trouver un projet pour le premier fascicule. Cette année, nous avons commencé un peu tard.

Fascicule 2 – Premières civilisations: Il leur fallait trouver une courte histoire connue (mythe/légende/aventure/…), racontée oralement pendant des centaines d’années. Il leur fallait essayer d’en trouver 2 versions différentes et d’en relever les différences. (exemple: Mille et une nuits) Le document qui suit donne des images pour la ligne du temps et le document d’étude.

Fascicule 3 – Démocratie: Pour ce chapitre, j’ai décidé de miser plus sur la portion récente du chapitre: jeter les bases de notre système de démocratie, ici maintenant. J’ai donc produit un petit document Mon expérience de démocratie et un mots-croisés pour préciser le vocabulaire. Les images sur la feuille rencontre-democratie-images sont pour la ligne du temps, les mots, pour chacune des questions indiquées.

Fascicule 4 – Romanisation: Il leur fallait choisir un pays d’aujourd’hui qui était sur le territoire de l’empire romain autrefois et trouver des traces de cette romanisation encore visibles dans le pays aujourd’hui. Recueillir quelques photos et courtes explications de ces traces pour présenter au groupe lors de la rencontre. Nous avons donc vu des traces contemporaines de Syrie, d’Angleterre, de Bulgarie, d’Espagne, d’Autriche et d’Égypte. Ils travaillent tellement bien, tous leurs projets sont sérieux, et le partage est toujours enrichissant.

Un deuxième petit projet pour la Romanisation était de prendre une BD d’Astérix et de relever des éléments de la vie romaine tels qu’appris dans leur fascicule. Nous avons eu droit autant à des images qu’à des mots, la recherche a été appliquée et des éléments intéressants ont été soulevés. Ils ont bien ri lorsqu’un des membres du groupe a montré à l’écran le personnage Coronavirus du dernier Astérix sorti en librairie. Quelle fraîcheur!

La seule image apportée à leur attention a été la carte (du site Monquotidien.fr) montrant l’évolution de l’Empire romain à découper et à coller sur le document d’étude au lieu de colorier eux-mêmes la carte. La ligne du temps pour la Romanisation fut celle du site Monquotidien.fr sur laquelle on a ajouté de petits éléments comme les séparations entre la monarchie, la république et l’empire.

Fascicule 5 – La christianisation: Les jeunes sont rendus habitués à la routine des rencontres, il est donc temps de la changer 😉 Le projet pour notre prochaine rencontre est que chacun d’eux fasse sa propre ligne du temps en trouvant des images qui lui parlent directement, au lieu que ce soit moi qui leur propose des images. La façon de présenter leur ligne du temps est libre, que ce soit en Power Point, sur le canevas de Histoire à la carte, ou sur un autre modèle.

Comme le survol du Moyen-Âge est très rapide et orienté sur la christianisation, je leur ai aussi demandé de trouver un aspect du Moyen-Âge qu’ils aimeraient développer en profondeur dans une recherche, mais sans faire la recherche. Je souhaite aussi qu’ils situent cet aspect plus précisément dans le temps du Moyen-Âge.

Pour donner plus de temps de discussion que de temps d’écriture, j’ai mis dans les images pour le document d’étude les réponses à plusieurs questions. Ils doivent les découper et les coller au bon endroit.

Fascicule 6 – L’essor urbain et commercial: C’est le chapitre qui me reste à développer. Promis lorsque j’aurai LE projet parfait pour ce fascicule, je viendrai l’ajouter aux autres dans cet article.

Dans un prochain article, je parlerai des projets montés pour Géo à la carte, avec lesquels nous nous sommes aussi bien instruits et amusés. Restez branchés

Une saga toute en émotions

Depuis près de trois ans que mon fils souhaite faire un DEP en Technique d’usinage. Ce programme se donne entre autre près de chez nous. Les critères d’admission mentionnaient que l’admission pouvait avoir lieu si l’étudiant avait obtenu ses unités de 4e secondaire en Maths, Français et Anglais ou l’équivalent.

J’avais envoyé un dossier complet à la dame de l’admission, plaidant l’équivalence grâce à l’évaluation par détenteur de brevet de son année de 4e secondaire reconnue par la DEM (Direction de l’enseignement à domicile). Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que ce qu’eux désignaient comme équivalence était en fait une équivalence officielle donnée par des examens formels ou un bulletin, pas d’avoir fait l’ÉQUIVALENT de ce qui se fait à l’école , mais à la maison.

A alors commencé toute une suite d’événements, de demandes de part et d’autre pour obtenir justice. Mathis a fait toute sa scolarité à la maison, mais il n’a jamais chômé. Bien que dans la dernière année, il ait un peu laissé tomber l’histoire (par manque d’intérêt dans le cahier, mais il a continué à s’informer par les médias et la TV) et les sciences (mais il avait déjà terminé son cahier de 4e secondaire), il a continué à travailler dans les trois matières de base exigées pour le DEP. En français, il a travaillé dans ses cahiers conformes que je lui ai fournis; en anglais, il a travaillé aux projets que je donnais au groupe des ados (simplement une dyade dans la dernière année); et en maths, il a travaillé avec un tuteur (enseignant de maths de sec 4 à l’école de jour) pour un groupe de 3 étudiants en maths SN (maths fortes) à raison d’une rencontre de 2 heures par semaine et des devoirs entre chaque rencontre.

Dans le dossier présenté à l’admission, j’ai aussi mis que Mathis avait participé à la journée Élève d’un jour en Technique d’usinage à l’automne l’an dernier et qu’il avait eu des éloges de la part de l’enseignant titulaire. Malheureusement, ils voulaient des preuves officielles, pas des équivalences officieuses.

Comme il a eu son 16 ans en mai, il était maintenant éligible à l’école aux adultes. On retrouve à l’école aux adultes, un test en anglais, le Prior Learning Examination, qui en même temps sert de test de classement et de test sanctionnant. Un étudiant qui réussit ce test obtient toutes ses unités pour le diplôme d’études secondaires en anglais langue seconde. J’ai donc inscrit Mathis pour ce test qu’il a bien réussi. Ce test lui donne donc les unités de 4e et 5e secondaire en anglais langue seconde, alors que Mathis venait de finir sa 4e secondaire et n’avait fait aucun cours de 5e secondaire. Chapeau! Un cours de base acquis.

En maths, tout au long de l’année avec son tuteur, mon fils a fait des examens de chapitre et en fin d’année, il a aussi passé un examen synthèse (un examen du ministère d’une année précédente). Son enseignant lui a fait faire le même parcours qu’à un étudiant d’école. J’ai demandé à son tuteur de fournir une lettre de référence pour Mathis attestant de cette année de travail et de réussite. Ce ne fut pas accepté par l’admission. Plaidant que les étudiants de cette année à l’école régulière n’avaient pas passé d’examen du ministère plus que Mathis à cause de la pandémie, je me suis fait répondre que les autres étudiants avaient au moins eu des notes en cours d’année sur lesquelles se baser pour établir la passation. J’ai donc demandé à son enseignant de créer un simili-bulletin à mon fils, de la même façon et avec la même pondération que pour ses étudiants en classe, avec les résultats des examens de chapitre et de l’examen synthèse faits durant l’année. À la réception de ce bulletin, ils ont réclamé les examens en preuve pour étudier le dossier. Nous leur avons fourni les examens, et après survol des ces évaluations, ils ont décidé d’octroyer à Mathis ses unités au bulletin pour les Maths SN de 4e secondaire. Deux cours de base acquis.

Il ne reste que le français pour lequel je n’ai aucune preuve suffisante (examens officiels) à faire valoir. Je n’ai que l’évaluation sommaire faite par une enseignante détentrice de brevet telle qu’exigée par la DEM comme bilan de fin d’année en école maison. Nous irons donc à l’éducation aux adultes chercher ces unités manquantes. Pour une 4e secondaire, 4 cours sont requis au diplôme au secteur adulte. Un total de 6 examens, si ma mémoire est bonne. Avec une préparation pour chacun. OUF! Ce pourrait être assez long: 4, 6, 8 semaines.

Mais c’était sans compter l’acceptation de ma dernière demande en date: Accueillir Mathis sur les bancs d’école en DEP de Technique d’usinage EN MÊME TEMPS QUE d’aller chercher ses unités de français de 4e secondaire.

Aujourd’hui, 2 octobre, après plus de 4 mois de démarches, nous avons enfin l’aval pour qu’il commence ses cours dès que ses notes de maths et d’anglais seront inscrites au bulletin par le ministère. Une chance, ici, il y a des entrées en Technique d’usinage chaque lundi. Une chance, nous avions déjà acheté ses vêtements de travail, il était prêt à entrer. Il restait une carte à jouer dans le dossier, un mot de sa psychiatre plaidant la nécessité pour Mathis d’entrer dans son programme rapidement pour soutenir sa santé mentale. Mais je n’en aurai pas eu besoin. Tant mieux.

Beaucoup de fermeture face à l’école maison, beaucoup de doutes sur notre sérieux dans notre aventure, tout ça causant bien de la frustration au cours des démarches, mais finalement une belle réussite. J’espère que peu à peu les gens verront que, bien qu’en école maison, notre objectif est que notre enfant puisse suivre le chemin qu’il souhaite pour son avenir et que donc nous favorisons la stimulation par les apprentissages. Que l’école maison n’est pas un temps d’inaction pour créer des ignorants et des incapables. Quel parent ferait subir ça à son enfant? L’école maison n’est qu’un chemin différent pour entrer dans la vie adulte, pas un chemin moins praticable, un chemin moins fréquenté, peu connu, mais qui mène aux mêmes possibilités.

Il est juste triste qu’on doive se battre, mettre beaucoup d’énergie, afin que le travail de notre enfant soit reconnu. À quand des portes ouvertes hors case pour permettre la diplomation, la reconnaissance des acquis? À quand une accessibilité aux cours en ligne gratuits avant 16 ans?

Choix de sciences sec 1

Ma fille abordera la première secondaire cette année. Eh oui! il ne me reste plus que trois enfants en école maison : une au préscolaire, un au primaire et la troisième au secondaire.  Le temps file, et il y a tellement à explorer…

Comme vous pouvez constater par le titre de cet article, je suis à choisir le matériel de sciences pour elle.

Au secondaire, j’utilise plus les cahiers pour voir la matière, car je souhaite coller plus fidèlement au programme, pour une réintégration plus facile si le besoin se présentait (après tout, à cet âge, ils pourraient décider d’aller à l’école) et pour leur permettre d’avoir plus de liberté de choix facilement accessibles pour leur avenir.  Comme en école maison, l’apprentissage au rythme de l’enfant permet plus de temps libre, faire des cahiers n’empêche pas d’avoir amplement le temps de voir à ses passions et intérêts personnels.

Donc, pour les aînés, qui ont fait les sciences les trois ensemble du début jusqu’en 3e sec. inclusivement, nous avons utilisé Origines de CEC au premier cycle du secondaire.  Et j’ai bien aimé, même après comparaison avec d’autres ressources.  CEC a sorti la 2e édition de ce cahier en 2019, et elle me plaît toujours autant.

Cette année, ERPI a sorti à son tour un cahier qui vient chicoter mon choix d’Origines (sans jeu de mot). Le cahier Découverte!  Depuis 3 jours que je feuillette les deux côte à côte et je n’arrive toujours pas à me décider.

Points forts de Origines

  • La présentation visuelle est animée, aide à la compréhension et apporte des images à qualité revue.  Ce qui rend la lecture plus vivante.  Les schémas sont justes et clairs.
  • Les études de cas dans les synthèses permettent à l’étudiant d’analyser une situation complexe en lecture et d’organiser sa pensée et ses connaissances pour répondre en un paragraphe étoffé.
  • Les grandes grilles de vocabulaire à la fin de chacun des univers apportent un jeu de connaissance intéressant.
  • De nombreuses pièces de matériel de laboratoire sont illustrées et expliquées, avec schémas et utilisation à l’appui.
  • Les définitions sont intégrées au texte obligeant le lecteur à en tenir compte avant de continuer sa lecture.
  • Évidemment, la matière est présentée de façon claire et concise, avec les exemples nécessaires à la bonne compréhension.

Points forts de Découverte!

  • Un carnet d’étude rassemble les traces écrites des 4 univers importantes à retenir.  C’est un outil à bâtir par l’étudiant.
  • Les chapitres commencent par une exploration et une formulation d’hypothèse et, après être passé au travers de la théorie et des exercices de compréhension et d’application, se terminent par une vérification d’hypothèse suite aux apprentissages faits.  J’adore cette façon de construire les savoirs sur l’expérience plutôt que sur la théorie.  (Galileo dans les anciens programmes par manuel utilisait cette méthode et j’avais beaucoup apprécié à l’époque)
  • Leurs pages d’introduction aux univers présentent l’application de ce que nous verrons dans les pages suivantes dans des métiers concrets. Une bonne façon de faire le lien entre les apprentissages et la vraie vie.
  • leurs capsules d’information créent aussi des liens intéressants entre les apprentissages et la vraie vie.

Ce qui me fait hésiter encore plus est que je n’aime pas beaucoup les sections de réponses au questions sur la théorie dans Découverte!  J’aime mieux les questions de Origines.

On dirait que j’aurais à utiliser les Explorations de Découverte! puis la théorie et les exercices de Origines, ensuite la conclusion de l’exploration de Découverte! et enfin les synthèses de Origines.  Puis comme synthèse finale au bout de l’année, le carnet d’étude de Découverte!  Mais ouf deux cahiers pour l’année, ça fait du stock et ne permet pas beaucoup de liberté extérieure aux cahiers.

Je vais laisser mijoter encore un peu, mais on commence dans une semaine et je dois planifier mon année en sciences.  Il faudrait que je me décide… Et vous?  Pour les sciences du premier cycle du secondaire, vous utilisez quoi?

Projet d’auteurs 2019 – Christian Poslaniec

Les lecteurs plus chevronnés se sont attaqués cette année aux quatre romans chiffrés de l’auteur Christian Poslaniec : Le 13e chat noir, Le 12e poisson rouge, La 11e souris verte, le 10e lapin blanc.

Pourquoi lecteurs chevronnés? Parce que le langage est tout de même moins accessible qu’un roman québécois. Les histoires sont assez simples à suivre, mais les noms des villes, des régions, des mets, etc. sont typiquement français et ne nous offrent aucun repère. Malgré tout, mes lecteurs y sont arrivés, et certains en ont même redemandé.

Ces 4 romans sont bâtis sur un même canevas: le personnage principal, Christie Spivac, auteur de renom, a à se rendre dans une région autre pour une raison X. Sur place, il y a un mystère qui vient pimenter sa visite. Il aime se mettre le nez partout et trouve des indices différents auxquels les policiers n’ont pas pensé. Finalement, il arrive toujours à résoudre le mystère et dévoile sa déduction dans l’avant-dernier chapitre.  À la limite du policier et de l’aventure, les romans sont un bon divertissement, touchant à des thèmes comme la pêche et les contes classiques par la bande.

La pêche, élément important dans les romans

Le projet s’est déroulé en 2 rencontres.  À la première rencontre, j’ai présenté l’auteur brièvement et j’ai donné quelques explications rapides sur comment étaient bâtis les romans. Le reste de la période s’est déroulé en jeux de société.

À gauche, les 4 romans et différents livres écrits par Christian Poslaniec. À droite, les jeux de société utilisés.

J’ai utilisé les jeux de société pour rappeler le fait de faire enquête de façon différente. Les jeunes devaient trouver dans les jeux de société les éléments des romans. Il y avait aussi quelques énigmes, dont celle de trouver un indice supplémentaire dans les titres des romans présentés.

Énigme: Quel lien entre ces éléments et un des romans?

Ils pouvaient consigner les indices des jeux de société sur les feuilles suivantes: consignation indices jeux1

Ici un début de corrigé pour voir le genre d’indices à noter: consignation indices jeux corrigé

Voici les photos des énigmes des titres qui pouvaient aussi donner des indices supplémentaires:

À quel titre chaque photo faisait-elle référence? À écrire sur la feuille de consignation des indices des titres: consignation titres

  • Bien sûr , le 13e chat noir (K=13 aux cartes) :  Lien = monnaie de cartes =butin volé
  • L’image était pixelisée de noir, mais de plus en plus visible, le titre était en miroir dans l’eau du petit lac :  Lien= lac, vert dominant, le titre écrit en vert en miroir dans le lac, le mystère était vraiment opaque au départ, puis s’éclaircissait avec la lecture qui avançait
  • Les lettres étaient pêle-mêle, ils devaient reconstituer le titre :  Lien = tuyaux de plomberie pour les lettres
  • Il fallait tirer un indice de chaque couverture de contes classiques :  Lien = Le 7,+3 =10,  lapin,  blanc

Entre nos deux rencontres, ils devaient lire un des quatre romans. Il y avait deux équipes de 4 jeunes. Donc dans chaque équipe, les quatre romans étaient lus. Pendant leur lecture, ils devaient remplir le canevas de base sur cette feuille: Recette de rédaction des histoires numérotées de Christian Poslaniec.

Lors de la 2e rencontre, les jeunes devaient mettre en commun leurs indices découverts en lien avec leur livre lu. Puis, en utilisant les éléments des jeux de société qui n’avaient pas été retrouvés dans les romans, ils devaient bâtir un canevas de base semblable pour une histoire du 9e quelque chose.  Je ne voulais pas qu’ils écrivent une histoire complète; écrire un roman, ce n’est pas une mince tâche. Mais je voulais qu’ils inventent une histoire, en équipe toujours, en se fiant à leur canevas inventé.

Les voici en travail de création de leur histoire, qui a donné un résultat bien intéressant et très différent dans les deux équipes.

Exemple d’éléments qu’ils pouvaient utiliser tirés des jeux: VIVA TOPO a des souris et des chats et du fromage comme pions. Trois éléments déjà pris dans les livres. Il y a aussi des souris vertes, rouges, jaunes et bleues.  Les couleurs rouge et vert sont déjà prises. Le chat est orangé. Ils pouvaient donc utiliser le jaune, le bleu ou l’orangé dans leur titre d’histoire inventée.  Et ainsi de suite.

Nous avons eu Le 9e loup roux et La 9e grenouille bleue comme histoires inventées. Des histoires qui se tenaient, et qui utilisaient la même touche d’enquête que les romans de base.

Une activité qui a semblé intéresser les jeunes. Pour ma part, j’ai aimé que la formule diffère des années précédentes.

Rencontres Adolecteurs

L’année des adolecteurs s’est terminée en beauté encore une fois.  Après 6 rencontres d’après-midi durant l’année, à la bibliothèque municipale de Saint-Hyacinthe, rencontres où nos ados ont jasé de leurs lectures, et d’autres choses; après le vote qui a consacré Simon Boulerice gagnant 2019 du prix adolecteurs pour un roman québécois avec Le dernier qui sort éteint la lumière; après une année de lecture de 8 romans, 4 québécois et 4 étrangers; nous avons reçu une belle invitation à nous joindre aux élèves du collège Sainte-Marcelline (l’enseignante fondatrice des adolecteurs y enseigne) pour y rencontrer en personne l’auteur récipiendaire du prix.

Comble du bonheur, notre petit groupe d’école maison a pu passer 45 minutes en tête à tête avec Simon Boulerice. Ce fut très agréable. Il parle beaucoup, alors les jeunes ont posé peu de questions. Mais il a été généreux de détails croustillants et de stepettes tordantes. Les enfants ont adoré, ont remercié à répétition l’organisatrice et ont même reçu des romans donnés par les éditeurs. Il y en avait un par famille. Vraiment nous avons été choyés.

Pendant les rencontres des adolecteurs, les plus jeunes des familles, ceux qui ne sont pas encore ados, ont pu profiter d’un groupe de lecture à leur niveau (9-12 ans ou 4-8 ans)  Nouveaux de cette année, ces deux groupes ont été aussi appréciés.  J’ai déjà parlé de la sélection des plus jeunes dans un autre billet. La sélection des moyens, nommés Mollolecteurs, était celle-ci:

Celui qui a remporté notre prix maison Mollolecteurs est (roulements de tambour): La curieuse histoire d’un chat moribond. Je vous en conseille grandement la lecture, pour vous et pour vos enfants de 8 ans et plus. C’est facile à lire, hilarant et ça se poursuit avec un second tome.  Tout est réuni pour une super lecture!

Notre aventure se poursuit en 2019-2020, avec une toute nouvelle sélection adolecteurs, de nouvelles rencontres à la bibliothèque et les deux groupes plus jeunes de lecteurs en herbe.  Vous voulez vous joindre à nous?  C’est une rencontre par mois de septembre à avril (sauf décembre).  Faites-moi signe!

Maisons illuminées

Vendredi, nous avions un club nature sur les circuits électriques. À partir d’un carton de deux litres, fabriquer une maison illuminée.

En fait, comme l’activité s’enlignait pour être longue, la théorie a été gardée au plus bas. Deux notions à savoir et retenir pour pouvoir réaliser l’activité: 1- circuit ouvert/circuit fermé 2- ampoules en parallèle/ampoules en série. Avec ces deux notions de base, il était possible de réaliser l’activité. Ce qui semble simple a causé quelques maux de tête, mais notre village illuminé valait bien ces efforts effectués pour le construire.

La théorie a été donnée avec ce matériel: Électro-Mag (Advanced Kit 1). Ce système de circuits électriques magnétique me permettait de brancher et débrancher rapidement pour revenir en arrière, faire une parenthèse, démontrer efficacement les notions. Il était facile de percevoir et de comparer l’intensité de la lumière des ampoules selon les circuits en série et en parallèle et de couper le circuit pour démontrer les notions de ouvert/fermé.

J’ai gardé ça simple parce que les montages électrique et décoratif des maisons allaient prendre du temps. Je voulais que les enfants réfléchissent à leur montage final et aux étapes de réalisation.

Le matériel électrique fourni:

4 ampoules DEL avec fil

Pile 9V

1 coupleur pour pile 9V

Fil

Tape électrique

Pour les plus vieux du secondaire, le défi était augmenté. Ils avaient un interrupteur pour les 4 ampoules et un deuxième circuit avec pile pour une sonnette d’entrée.

Après la théorie, les enfants étaient prêts à se lancer, rapidement, ils voulaient couper du fil électrique, utiliser les pinces, le tape, tout, tout de suite. Puis ils se sont arrêtés. Ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient aucune idée de comment faire ça. Là ils ont paniqué. Les parents ont soutenu. J’ai montré un plan simple de comment faire un montage en échelle pour que ça soit en parallèle. Mais après un certain temps, j’ai dû chicaner les parents qui prenaient alors trop de place dans la conception. Certains enfants étaient les bras ballants et l’attitude passive. J’ai brassé la gang, puis la plupart des enfants ont fait leur travail avec brio par la suite. Les enfants ont enfin bricolé le décor de leur maison, cette fois-ci de façon plus autonome. Ils ont pu ajouter des rideaux, des vitres (du mica), de la neige, des arbres, du pavé uni, etc.

Nous avons regroupé toutes les maisons, puis pris des photos d’ensemble. Lumière ouverte pour voir les détails des maisons, lumières fermées pour voir l’effet «village illuminé» et avec les enfants, pour se rappeler de l’activité. Un beau résultat, une admiration devant le village tout illuminé.

 

Maison de Mathis-Alexis — Voyez le piton de la sonnette en-bas à gauche.

Maison de Lili-Océanie — décoration de légo friends

Pendant le théâtre des grands

Mes deux garçons ont assisté à une pièce de théâtre avec leur grand-mère. Une pièce pour le secondaire et le collégial. Pendant ce temps, il fallait bien occuper les plus jeunes.  La dernière fois, nous n’étions pas préparés. Une tempête nous avait empêchés de quitter les lieux pour nous occuper ailleurs. Cette fois-ci, l’artillerie lourde avait été prévue. Nous avons joué  à TOUS ces jeux 😉

Comme la pièce de théâtre n’était pas encore terminée, les enfants sont allés jouer devant les grands miroirs de la salle d’attente devant les toilettes. C’est tellement amusant de se voir agir comme ça. Un bon 20 minutes de jeu.

 

Oh, en passant, la pièce était de la Comedia dell’arte, Les aventures de Lagardère, une adaptation de Le Bossu de Féval, avec en prime une période de discussion avec les artistes après le spectacle. Mes garçons ont adoré, ils ont ri, ils ont appris. J’ai aussi fait travailler Mathis avec le document d’accompagnement de 3e secondaire. Vraiment une belle expérience, merci à l’organisatrice.

Notre projet d’auteur annuel

C’est la 3e ou 4e année. Le projet d’auteur est toujours aussi ressourçant pour moi. Les enfants participent magnifiquement. Ils découvrent un auteur, l’explorent, nous font un compte-rendu et continuent de l’explorer après coup.

Cette année, j’ai choisi Michael Morpurgo. Et les équipes ont choisi ces livres:

  • Le royaume de Kensuké
  • Le lion blanc
  • L’histoire de la licorne
  • Cheval de guerre
  • Enfant de la jungle
  • Le meilleur chien du monde
  • Toro, Toro
  • L’étonnante histoire d’Adolphus Tips

À notre première rencontre, j’ai présenté l’auteur, plus brièvement que pour Roald Dahl l’an passé. Alors que l’auteur Roald Dahl est un réel personnage lui-même, chez Michael Morpurgo, c’est l’univers qui est particulier. Dans presque tous ses livres, on sent ou on vit la guerre. Chez Michael Morpurgo, c’est elle, la guerre, le personnage. Elle joue un rôle déterminant dans presque chacun de ses romans, que ce soit pour petits ou grands.

Entrevue avec une licorne L’histoire de la licorne — Michael Morpurgo

J’ai décidé de donner l’allure d’un bulletin de nouvelles à notre présentation. Les équipes ont toutes décidé, sauf une, de faire une présentation vidéo. Ma suggestion était de tourner autour du reportage, de l’entrevue, des témoignages, mais je laissais tout de même la liberté à des présentations habituelles de marionnettes ou de stop-motion.  Nous avons aussi eu droit à une superbe bande-annonce de film, réalisée avec professionnalisme. Je vous lancerai le commentaire récurrent, je sors de ce projet d’auteur chaque fois complètement ébahie. Nos enfants ont des talents incroyables.

En première rencontre, j’ai présenté une entrevue (Patrice Lemieux à Tout le monde en parle), un début de reportage youtube sur la guerre Avoir 20 ans sous l’occupation (j’ai envoyé le lien aux équipes pour qu’elles puissent regarder la totalité si elles le désiraient) et un reportage écrit sur le travail des enfants dans une briquerie en Afghanistan. Nous avons regardé ensemble les éléments de ce type de travail. Voici une liste de ressources web:

Voici la feuille de consignes modifiable (power point) et en format PDF distribuée à la première rencontre.

Et la feuille d’appréciation des présentations modifiable (power point)  et en format PDF lors de la deuxième rencontre.

Vous pouvez ainsi changer les titres en fonction des livres choisis dans votre groupe.

Tout plein de câlins — Robert Munsch

Cet auteur a écrit des romans pour tous les âges, mais les plus connus sont surtout pour la 4e année et plus. Dans notre groupe, nous avions des équipes des 2e et 3e cycles du primaire et des 1er et 2e cycles du secondaire. Pour nos enfants du préscolaire et du premier cycle du primaire et pour les plus vieux qui préféraient une lecture plus légère, une autre maman a travaillé l’auteur Robert Munsch. Nous avons aussi eu droit, avec cet auteur, à des présentations divertissantes, surtout sous la forme de spectacle de marionnettes. Nous avons ri, comme Robert Munsch sait nous faire rire.

Vraiment heureuse de cette activité réussie! Merci chers participants fidèles.

Le retour des Adolecteurs

Après une année de congé pour bercer bébé, voilà que je repars les Adolecteurs de l’école maison. Comme par le passé, les jeunes doivent lire la sélection de romans pour les élèves du secondaire parue sur le blogue http://prixadolecteurs.blogspot.com/ pendant l’année scolaire afin de voter en avril pour leur roman québécois et étranger préférés. Cette année la sélection compte huit livres au lieu de 10.

J’ai mis à l’horaire 7 rencontres. Elles se dérouleront dans la bibliothèque municipale de Saint-Hyacinthe qui accepte gracieusement qu’on y tienne nos activités.  Encore une fois, nous aurons plus de 12 jeunes qui discuteront autour de ces romans. Chaque mois, un roman différent sera mis de l’avant. Ce sera de lui dont on parlera.

Mais grande nouveauté cette année!!! J’ai mis sur pied un groupe de Mollolecteurs, des lecteurs de 9-12 ans, et un groupe de Minilecteurs (ceux qui aiment mieux se faire lire que de lire eux-mêmes), en grande partie frères et soeurs des plus vieux. Il faut bien tenir occupés ces plus jeunes qui suivent, car en école maison on aime les déplacements en famille.

Les Mollolecteurs ont une sélection de 4-5 romans, sélectionnés par moi. Mais contrairement aux plus vieux, leurs rencontres ne seront pas que discussion autour du roman. Il y aura une ou plusieurs activités en lien avec le roman lu. Pas d’activités d’école, plus des activités dynamiques pour encourager à aimer la lecture et pour avoir le goût d’en parler après la lecture. Je prépare mes groupes d’adolecteurs du futur.

Les Minilecteurs se feront raconter un album jeunesse et auront des activités dirigées autour de l’album, toujours dans le but de stimuler le goût des livres des enfants. Je prévois donc des livres accrocheurs et des activités amusantes. Encore une fois, point de travail scolaire à l’horizon.

La bibliothèque met même un local fermé à notre disposition pour encadrer les activités plus grouillantes des petits.  Nous avons un super accueil dans ce nouveau lieu. Par le passé, nous allions à ma bibliothèque de village, où je fais du bénévolat.  Mais avec trois groupes à gérer, elle était devenue trop petite pour nos besoins.

Je suis vraiment emballée par ce nouveau départ. J’ai hâte de voir l’engouement des plus jeunes, l’intérêt des moyens et surtout la discussion des plus vieux, toujours tellement riche.

Il reste encore des places si jamais vous voulez vous joindre à nous. Faites-moi signe tout simplement.