Sélection Minilecteurs de janvier

Le titre de janvier pour le groupe des Minilecteurs (club de lecture 4-8 ans, en ligne pour l’instant) était Lulu, Lila et la plume qui plane, de Madeleine Arcand et Marianne Vincent aux éditions Ulysse. Nous avons lu le livre qui fait voyager les deux petits enfants sur une plume à l’aide d’une formule magique répétée à chaque double page. Une double page montre deux photos et une courte description d’un des 10 pays visités. Le livre vient avec des autocollants repositionnables, les pages du livre étant très glacées.

J’ai préparé des feuilles avec un drapeau de chacun des pays en leur centre. J’ai mis la possibilité d’imprimer les drapeaux déjà coloriés ou blanc. Nous avons écrit les noms des pays en ligne ensemble. J’ai numérisé les autocollants repositionnables et je les ai envoyés aux parents. J’ai inventé des indices pour chacun des 60 autocollants. Nous devions coller au moins un autocollant de chacun des 10 pays pendant l’activité en ligne, mais les enfants étaient si réceptifs pendant la lecture qu’elle s’est prolongée. J’ai donc envoyé par courriel la liste des indices pour que les familles puissent faire l’activité à la maison. Elliot et moi avons passé en revue plusieurs mots de vocabulaire en écrivant les mots des images sous chacune d’elles.

Ici, Elliot n’avait pas beaucoup apprécié la lecture du livre. Mais il a adoré l’activité des Qui suis-je? (indices et autocollants).

Bon voyage!

The Water Hole

Cet album jeunesse… une merveille…

The Water Hole par Graeme Base.

Il raconte l’histoire d’une petite étendue d’eau où de nombreux animaux viennent s’abreuver.  1 rhino, 2 tigres, 3 toucans, et ainsi de suite jusqu’à 10 kangourous. Mais comme les animaux sont de plus en plus nombreux, l’eau se vide tranquillement jusqu’à sec. Les animaux partent. Mais la pluie remplit le trou de nouveau et les animaux reviennent.

Les exploitations possibles sont innombrables. Vraiment. Ce simple livre est d’une telle richesse!

Premièrement, le trou d’eau est réellement un trou dans les pages du livres et on voit sa grosseur diminuer au fil du temps.

Deuxièmement, le compte jusqu’à dix et les noms des animaux. Les animaux illustrés à chaque double page correspondent en nombre au chiffre énoncé. (Apprendre la différence entre tortoise et turtle: plusieurs enfants connaissent le mot turtle pour tortue en anglais mais peu savent que les tortues terrestres se nomment plutôt tortoises).

Troisièmement, le verbe d’action qui varie sur le thème d’agir avec l’eau: lapping, sipping, floundering…

Quatrièmement, le son que fait l’animal dans son interaction avec l’eau (avec traduction bien personnelle et humoristique de l’auteur: «Hey, get your hoof out of my hear!»).

Cinquièmement, les illustrations minutieuses, colorées, cachant de très nombreux trésors. Ces illustrations, qu’il faut observer avec grande attention, et qui nous apportent de nouvelles découvertes à chaque relecture. (Avez-vous vu l’effraie des clochers, le pic, l’écureuil…)

Sixièmement, tout ce qu’on peut en tirer comme notion environnementale, car l’eau qui tombe, est la même que l’on boit depuis toujours. L’illustration de la pluie qui tombe et dont les flaques d’eau au sol forment les continents du monde…

Chaque petit détail n’est pas là par hasard.  Les enfants s’arrachaient pratiquement le livre pour tout observer.

Même le travail scolaire pendant la lecture a été fait avec bonheur.  (Écrire le nombre d’animaux de chaque sorte en chiffre à côté du bon nom d’animal.  Pour repérer l’animal, le dictionnaire illustré sur le côté droit de la feuille leur permettait d’être autonomes pour trouver le bon nom écrit, même pour les cocos qui ne savaient pas lire. (le mot Tiger n’est pas écrit, car nous venions de travailler le thème du tigre, et ils savaient donc comment écrire ce mot)

Nous avons terminé la rencontre avec la confection de notre Water Hole et le modelage de nos animaux. En devoir, ils devaient peindre leurs animaux modelés. Nous avons pris la photo à la rencontre suivante en parlant de notre animal, disant comment il buvait au trou d’eau.

Pendant cette deuxième rencontre sur le sujet, nous avons joué à un jeu avec un casse-tête qui représente un «water hole». Derrière chaque morceau il y avait une lettre (A à E) et un nombre (10 à 13 – on avait déjà beaucoup travaillé les nombres de 1 à 10). Il y avait deux dés, un avec les lettres et la sixième face une lettre au choix, un avec les nombres et la 5e face on retire un morceau du casse-tête et la 6e face on choisit le nombre à prendre. Une fois le casse-tête réalisé, on peut en observer les animaux et leur nombre.

J’ai adoré cette exploitation.

Rencontres Adolecteurs

L’année des adolecteurs s’est terminée en beauté encore une fois.  Après 6 rencontres d’après-midi durant l’année, à la bibliothèque municipale de Saint-Hyacinthe, rencontres où nos ados ont jasé de leurs lectures, et d’autres choses; après le vote qui a consacré Simon Boulerice gagnant 2019 du prix adolecteurs pour un roman québécois avec Le dernier qui sort éteint la lumière; après une année de lecture de 8 romans, 4 québécois et 4 étrangers; nous avons reçu une belle invitation à nous joindre aux élèves du collège Sainte-Marcelline (l’enseignante fondatrice des adolecteurs y enseigne) pour y rencontrer en personne l’auteur récipiendaire du prix.

Comble du bonheur, notre petit groupe d’école maison a pu passer 45 minutes en tête à tête avec Simon Boulerice. Ce fut très agréable. Il parle beaucoup, alors les jeunes ont posé peu de questions. Mais il a été généreux de détails croustillants et de stepettes tordantes. Les enfants ont adoré, ont remercié à répétition l’organisatrice et ont même reçu des romans donnés par les éditeurs. Il y en avait un par famille. Vraiment nous avons été choyés.

Pendant les rencontres des adolecteurs, les plus jeunes des familles, ceux qui ne sont pas encore ados, ont pu profiter d’un groupe de lecture à leur niveau (9-12 ans ou 4-8 ans)  Nouveaux de cette année, ces deux groupes ont été aussi appréciés.  J’ai déjà parlé de la sélection des plus jeunes dans un autre billet. La sélection des moyens, nommés Mollolecteurs, était celle-ci:

Celui qui a remporté notre prix maison Mollolecteurs est (roulements de tambour): La curieuse histoire d’un chat moribond. Je vous en conseille grandement la lecture, pour vous et pour vos enfants de 8 ans et plus. C’est facile à lire, hilarant et ça se poursuit avec un second tome.  Tout est réuni pour une super lecture!

Notre aventure se poursuit en 2019-2020, avec une toute nouvelle sélection adolecteurs, de nouvelles rencontres à la bibliothèque et les deux groupes plus jeunes de lecteurs en herbe.  Vous voulez vous joindre à nous?  C’est une rencontre par mois de septembre à avril (sauf décembre).  Faites-moi signe!

Sélection Minilecteurs 2018-2019

Voici les livres qui ont été lus et les activités reliées à ces livres pour le groupe des Minilecteurs (4-8 ans). À notre dernière rencontre, je leur ai fourni une feuille d’appréciation où ils devaient numéroter les albums en ordre de préférence de 1 à 9. J’avais aussi rassemblé sur une table tous les albums pour leur permettre de les feuilleter de nouveau afin de prendre leur décision.

 

La première lecture fut Le secret. Un livre intéressant à faire en début d’année autant pour le temps des pommes que pour établir une ambiance de confiance dans le groupe. Un secret partagé est toujours préférable à un coeur tourmenté.

  Deux albums pour la période de l’Halloween. Raconte-moi une histoire qui fait peur est à raconter avec effets sonores. La voix du petit personnage est écrite en mauve, le reste du texte en noir. La fin est une surprise.  Ça n’existe pas est un album plus interactif où il faut chercher les petits fantômes cachés à chaque double page. Ensuite nous avons caché et cherché des fantômes de papier. Une belle activité à faire en bibliothèque pour découvrir comment celle-ci fonctionne (découvrir le fantôme des documentaires, celui des romans jeunesse, celui des BD…).

 

Attends! Je veux te raconter une histoire! est un album avec des phrases répétitives et une fin surprise. Il est intéressant de le lire lentement, de faire participer les enfants à la répétition des phrases et à l’anticipation de la suite. Nous avons préparé des petites marionnettes de carton avec les différents animaux du livre pour pouvoir redire l’histoire après la lecture. Animaux à colorier et découper Ils peuvent aussi les dessiner eux-mêmes bien sûr.

 

Bon anniversaire Boa! permet de développer le sens de l’empathie en montrant aux enfants comment faire attention d’offrir un cadeau qui plaira à celui qui reçoit plutôt que d’offrir ce que nous nous aimerions recevoir. De plus, les cadeaux sont enveloppés, alors on peut jouer à deviner ce qui se trouve à l’intérieur des cadeaux dans le livre. Les enfants avaient apporté chacun un objet enveloppé et devaient le faire deviner aux autres enfants du groupe. Plusieurs situations d’écriture me viennent à l’esprit:

  • Écrire des indices pour faire deviner le cadeau (texte descriptif);
  • Écrire au contraire des questions à poser pour deviner le cadeau (phrase interrogative);
  • Décrire le cadeau idéal à donner à tel ou tel personnage, qu’on peut piger au hasard parmi des cartes personnages ou que l’enfant choisit lui-même;
  • Écrire un poème avec formule répétitive de ce que l’on donnerait à différents animaux (exemple pour illustrer, svp soyez indulgents, mon talent n’est pas celui des enfants)
    • Je donnerais au béluga
    • Des crayons de couleurs
    • Pour décorer sa blanche peau
    • J’offrirais au perroquet ara
    • Une cacahuète à l’heure
    • Pour ne pas qu’il devienne gros
    • J’apporterais au koala
    • un bouquet de fleurs
    • et un vase avec de l’eau.

Le chien, le chat et la souris est un livre d’anticipation. Il me fait penser à la vie entre frères et soeurs dans une famille. Les trois animaux ont fait un pacte, et le chien, incapable de résister, brise ce pacte. C’est un peu violent à la façon des cartoons américains mais très drôle. Les enfants ont adoré cette histoire.

Petit renard raconte la promenade du personnage illustrée en feuilles d’arbres. Très simple avec une seule phrase par page. J’aurais voulu faire un collage de feuilles d’automne comme activité, mais c’était impossible en bibliothèque, trop friables. Le mot qui arrêta la guerre est un beau livre pour lancer une discussion sur la nécessité des conflits armés dans le monde et l’impact qu’une seule personne peut faire. Les enfants ont tenté de trouver quel mot cela pouvait être, ils lançaient des idées et les autres argumentaient en faveur ou non de ces mots. Je crois que les enfants de 4 à 8 ans étaient trop jeunes pour cet album qui a été le moins aimé de tous .

Plus gro que le ventre a été bien apprécié, comme on peut s’attendre d’un livre de Michaël Escoffier. Il se tisse une interaction entre les enfants et le lecteur.  Il y a beaucoup d’humour dans les détails du livre, il est donc amusant d’observer longuement chaque double page et de commenter. Nous avons fait un petit projet de créer notre propre livre, où le monstre mange trois choses et lorsque le tout ressort tout est mêlé. On peut voir, sur la première photo, les pages couvertures des livrets fabriqués par deux enfants (10 et 5 ans) et la page finale du livre de la plus vieille où le monstre a mangé un livre avec des mots et que le tout ressort avec des syllabes mélangées. C’était un projet rapide fait en moins d’une heure. Mais je crois qu’avoir un peu plus de temps, le résultat pourrait être encore plus fignolé. Il serait possible aussi de fournir un canevas.

Notre projet d’auteur annuel

C’est la 3e ou 4e année. Le projet d’auteur est toujours aussi ressourçant pour moi. Les enfants participent magnifiquement. Ils découvrent un auteur, l’explorent, nous font un compte-rendu et continuent de l’explorer après coup.

Cette année, j’ai choisi Michael Morpurgo. Et les équipes ont choisi ces livres:

  • Le royaume de Kensuké
  • Le lion blanc
  • L’histoire de la licorne
  • Cheval de guerre
  • Enfant de la jungle
  • Le meilleur chien du monde
  • Toro, Toro
  • L’étonnante histoire d’Adolphus Tips

À notre première rencontre, j’ai présenté l’auteur, plus brièvement que pour Roald Dahl l’an passé. Alors que l’auteur Roald Dahl est un réel personnage lui-même, chez Michael Morpurgo, c’est l’univers qui est particulier. Dans presque tous ses livres, on sent ou on vit la guerre. Chez Michael Morpurgo, c’est elle, la guerre, le personnage. Elle joue un rôle déterminant dans presque chacun de ses romans, que ce soit pour petits ou grands.

Entrevue avec une licorne L’histoire de la licorne — Michael Morpurgo

J’ai décidé de donner l’allure d’un bulletin de nouvelles à notre présentation. Les équipes ont toutes décidé, sauf une, de faire une présentation vidéo. Ma suggestion était de tourner autour du reportage, de l’entrevue, des témoignages, mais je laissais tout de même la liberté à des présentations habituelles de marionnettes ou de stop-motion.  Nous avons aussi eu droit à une superbe bande-annonce de film, réalisée avec professionnalisme. Je vous lancerai le commentaire récurrent, je sors de ce projet d’auteur chaque fois complètement ébahie. Nos enfants ont des talents incroyables.

En première rencontre, j’ai présenté une entrevue (Patrice Lemieux à Tout le monde en parle), un début de reportage youtube sur la guerre Avoir 20 ans sous l’occupation (j’ai envoyé le lien aux équipes pour qu’elles puissent regarder la totalité si elles le désiraient) et un reportage écrit sur le travail des enfants dans une briquerie en Afghanistan. Nous avons regardé ensemble les éléments de ce type de travail. Voici une liste de ressources web:

Voici la feuille de consignes modifiable (power point) et en format PDF distribuée à la première rencontre.

Et la feuille d’appréciation des présentations modifiable (power point)  et en format PDF lors de la deuxième rencontre.

Vous pouvez ainsi changer les titres en fonction des livres choisis dans votre groupe.

Tout plein de câlins — Robert Munsch

Cet auteur a écrit des romans pour tous les âges, mais les plus connus sont surtout pour la 4e année et plus. Dans notre groupe, nous avions des équipes des 2e et 3e cycles du primaire et des 1er et 2e cycles du secondaire. Pour nos enfants du préscolaire et du premier cycle du primaire et pour les plus vieux qui préféraient une lecture plus légère, une autre maman a travaillé l’auteur Robert Munsch. Nous avons aussi eu droit, avec cet auteur, à des présentations divertissantes, surtout sous la forme de spectacle de marionnettes. Nous avons ri, comme Robert Munsch sait nous faire rire.

Vraiment heureuse de cette activité réussie! Merci chers participants fidèles.

L’alphabet en chantant

La comptine de l’alphabet s’apprend souvent dès 2-3 ans. Déjà les enfants la récitent en chantant accompagnant les grands. Les parents sont fiers de clamer que leur rejeton connait son alphabet bien avant la maternelle. Mais, comme pour l’appréciation des quantités avec les chiffres, la reconnaissance des lettres et de leur son en lecture dépasse largement la simple comptine.  Il suffit de les entendre défiler L-M-N-O-P pour comprendre que pour eux ce ne sont pas encore des lettres distinctes pouvant prendre place dans des mots.

Elliot est en apprentissage de la lecture présentement. À cinq ans, il fait Enquête au village des sons avec plaisir et intérêt, et surtout à sa demande. Il connaissait visuellement ses lettres, mais n’avait pas fait encore de lien entre la comptine et ces lettres apprises. Puis il est tombé sur ce train de wagons-lettres en bois. Et il s’est mis à les placer en ordre alphabétique, chantant et rechantant la chanson pour continuer le train. Pendant un bon 20 minutes, super concentré, il a mis les lettres sur la corde.

 

Il a oublié le L. Il a suffi que je lui dise qu’il avait une petite erreur pour qu’il observe, réfléchisse, chante de nouveau et trouve rapidement cette lettre oubliée.

Je crois qu’il vient de franchir un pas de plus sur le chemin de l’apprentissage de la lecture.

Mais ce n’est pas tout. Ses leçons d’Enquête au village des sons aussi ont porté fruit. Il m’a demandé pourquoi un sssssinge (insistant sur le son du «S») figurait sur le wagon du «M». Par lui-même, il venait de saisir comment reconnaître le son en début de mot. Tout cela a pris son sens lorsque je lui ai affirmé que le jeu était en anglais et que… il m’a coupé la parole pour dire «M» pour Monkey!

Être aux premières loges de ces découvertes est une richesse de l’école maison. Chaque fois que l’oeil brille d’une étoile supplémentaire, je me réjouis d’y assister.

Le jardin de sable

On revient souvent à occuper un préscolaire pendant les heures d’école. Jouer dans le sable est une bonne façon de le faire. De minuscules tamis, de petits animaux, un faux cactus, des bambous, des roches, des coquillages, des bols miniatures et du sable fin. Ce sont les ingrédients de plusieurs minutes de plaisir pour lui et de quiétude pour moi.  J’admets cependant qu’après, il faille passer le balai. Mais cela vaut la peine.

Mes premières histoires

p1070515De son propre chef, Elliot a écrit et illustré sa première histoire aujourd’hui.  Pendant que les grands faisaient leur école à la table comme d’habitude, il s’est installé avec des feuilles et un crayon et a dessiné 4 beaux dessins. Puis il a écrit patiemment les mots à chaque page. Enfin, il m’a demandé de les brocher ensemble pour faire un vrai livre et il m’a raconté l’histoire.

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Je ne suis pas sûre de ce que le monstre sur la page couverture fait dans l’histoire, mais dès la deuxième page, l’histoire se tient pas pire.  C’est un petit garçon qui joue avec un loup gentil. Ils ont beaucoup de plaisir. À la troisième page, le petit garçon a mangé une grosse quantité de légumes et c’est pourquoi il est gros. À la dernière page, le loup a mangé un grand-père.

Juste trop mimi!

En après-midi, Lili a fait une courte histoire sur un  lion en anglais comme devoir et Elliot a voulu faire comme elle. Il est reparti dans une histoire de lion volant, de tapir (d’une autre histoire utilisée en français pour l’école de Lili) et de canard (parce que grand-papa adore les canards).

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En soirée, il est allé rejoindre Lucie-Maud dans sa chambre. Elle travaille sur un livre jeunesse avec une copine d’école maison. Une souris qui voyage dans l’espace. Alors Elliot a dessiné un lapin et ensuite le lapin qui s’envole en fusée.  Finalement, le lapin rencontre un monstre à 3 têtes, 5 pattes et 2 ailes.

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Il dessine beaucoup, passant des piles et des piles de feuilles brouillon chaque jour. Mais là, il a fait un pas de plus. Il y a ajouté des mots et un sens. Je ne crois pas que j’aurai autant de misère à le faire écrire que j’ai eu avec mon grand oppositionnel de 12 ans ou mon grand dyspraxique de 15 ans. Enfin un gars qui aimera écrire!!

Compter avec les souris

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Je travaille avec un garçon de maternelle en privé chaque semaine. Nous lisons des livres ensemble et en faisons des activités. Je lui ai apporté le livre 1,2,3 souris (de Ellen Stoll Walsh), dans lequel un serpent essaie de mettre 10 souris dans un bocal et se fait finalement rouler par les souris qui se sauvent, le laissant affamé. Cet album travaille le dénombrement de 1 à 10, sans reconnaissance visuelle des chiffres. Nous avons colorié le serpent selon une alternance régulière des couleurs comme dans les illustrations. J’ai utilisé ce serpent, mais comme il tourne, ce fut un peu difficile de faire l’alternance. Si c’était à recommencer, j’utiliserais plus celui-ci.  Puis nous avons fabriqué 10 petites souris en papier déchiré. Les queues ont été découpées en suivant aux ciseaux des lignes droites. J’ai numéroté les souris et les queues des nombres de 1 à 10, et il a dû les assembler. Enfin avec deux dés et 20 jetons de deux couleurs différentes, nous avons joué à attraper les souris. Il faut  lancer les dés et placer un jeton de notre couleur sur la souris du même nombre que la somme des dés. Lorsque les dés donnent 11, un jeton est mis sur le 1 et lorsque les dés donnent 12, on peut mettre un jeton sur n’importe quelle souris. Le premier qui attrape de ses jetons toutes les souris gagne la partie.

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La prochaine lecture a travaillé plus le tracé des chiffres. Les chiffres (de Monique Félix) montre 10 petites souris apparaissant une après l’autre du trou du chiffre grignoté par la souris précédente. Il est possible de dénombrer et de reconnaître visuellement les chiffres. De plus on peut tracer du doigt les chiffres, car ils sont d’une bonne grosseur pour ça. Comme les souris grignotent et grignotent le papier pour faire leur chiffre, et qu’elles sont de plus en plus nombreuses, le papier devient assez mince pour que quelque chose le traverse et fasse fuir les souris, créant un effet de surprise aux enfants.

Enfin un petit travail de dénombrement et de traçage des nombres. Pour les nombres dont il ne connaissait pas le tracé, j’ai fait la forme en surligneur jaune et il a écrit par-dessus.

Nous avons travaillé sur ce thème 6 rencontres de 20 minutes. Nous avons touché pas mal de sphères de développement. Nous avons aussi eu beaucoup de plaisir.

Un autoportrait pour chaque mois de l’année

J’ai vu une conversation dans un groupe facebook sur une demande de document pour l’autoportrait de l’enfant à chaque mois de l’année. J’ai trouvé que c’était une bonne idée. J’ai eu le goût de faire faire cette activité à mon préscolaire pendant l’année. Malheureusement celui donné en exemple, du Jardin de Vicky, est tout en couleurs et ne fait que les mois de l’année scolaire.

Une maman d’école maison a fabriqué ses propres feuilles en noir et blanc (1re idée super intéressante car l’enfant peut les colorier et cela coûte moins cher à imprimer) et elle y a ajouté les mois de juillet et août (2e idée super intéressante).  Vous pouvez d’ailleurs la visiter sur son blogue à Seconde vie de famille pour des 3e, 4e, 5e, 1000e idées super intéressantes!

Avec sa permission, j’ai utilisé ses feuilles (transférées de Word à Power Point pour pouvoir plus facilement les travailler) pour bâtir mon petit cahier personnel. Donc  j’ai utilisé les images qu’elle avait choisies, mais j’ai modifié le lettrage ordinaire des mois de l’année pour mettre un lettrage adapté aux 4 saisons. De plus, j’ai mis ce lettrage vide pour que l’enfant puisse colorier l’intérieur des lettres des mois. Une façon de lui faire visualiser les mots.

Des petits détails qui ajoutent de l’éducatif au plaisir.

Voici ma version. Autoportrait au fil des saisons

Si vous l’utilisez, dites-moi si cela vous plaît.