Pour un simple téléphone

Lorsque j’ai choisi l’école à la maison, j’ai soufflé un bon coup. J’allais enfin pouvoir prendre la vie plus doucement. La vivre à un rythme plus humain.

Presque 20 ans plus tard, qu’en est-il vraiment?

Je cours autant sinon plus qu’une mère de famille qui travaille en envoyant ses enfants à l’école.

Que s’est-il passé entre les deux?

Ma vie est devenue comme ma tête: en constante ébullition.

Parce que ce n’est pas vrai que les gens doués (à haut potentiel, ou autre appellation zèbre) réussissent toujours tout facilement. Ce n’est pas facile dans ma tête à moi.

Il y a 20 ans, je fonctionnais sans agenda. Ma tête pouvait tout retenir: tous les rendez-vous, toutes les activités, toutes les choses à acheter. Aujourd’hui, même avec un agenda bien tenu, j’en perds des bouts.

Ma maison est devenue aussi encombrée que ma tête, ma vie est devenue aussi entrechoquée que ma mémoire, et je ne vois pas le jour où cela s’arrêtera.

J’ai souvent demandé à mon mari d’arrêter de toujours penser à la retraite et de vivre le moment présent. Eh bien, il m’arrive parfois de penser à un temps plus lointain aussi. C’est rare, je réussis encore à respecter mon désir de vivre aujourd’hui, mais songer à des temps plus calmes m’attire de plus en plus.

Se reconnecter à l’essentiel, ce serait quoi pour vous? selon vous?

Mon corps vieillit et voudrait un ralentissement du rythme, mais ma tête a toujours autant d’énergie à inventer, créer, monter, bâtir.  Comment fait-on quand le corps ne suit plus la tête?  Est-ce cela devenir vieux? Est-ce que je deviens vieille avant le temps?

Hier, mon téléphone cellulaire m’a lâchée. Lâchement, comme ça, il a décidé de mourir. En urgence, j’ai dû me procurer un nouveau téléphone, car c’est notre contact principal avec l’extérieur (la ligne dure de la maison n’étant que pour les urgences). Donc ce matin j’étais au magasin pour récupérer l’appareil discuté dimanche en fin d’après-midi avec le service de fidélité de mon fournisseur de services. Arrivée à la maison, j’ai dû reprogrammer tout évidemment. Eh bien juste cette démarche de base a complètement chamboulé ma journée. Ce soir, je suis épuisée, épuisée de devoir m’adapter rapidement à un nouvel appareil pour continuer à fonctionner à un rythme fou, sans jamais reconsidérer cette vitesse.

On fait comment pour épurer quand tout est essentiel? quand on veut donner à la petite le même bagage riche que l’on a offert aux plus vieux? quand ce qu’on fait nous fait du bien tout en nous épuisant?

Le sommeil, est-il essentiel???

Mon fils, ce spécialiste

Vous arrive-t-il parfois de penser que vous avez failli face à votre enfant?

Elliot m’avait demandé, l’an dernier, de lui apprendre à lire. Nous avions commencé Enquête au village des sons. C’était assez ardu, donc nous n’en faisions pas trop souvent pour ne pas l’écoeurer, il avait 4 ans après tout. Avec le temps, nous sommes tout de même passés au livre deux avec un peu plus de facilité. Mais depuis le  milieu de l’hiver, complètement dépassée par tous les taxis familiaux à faire et les activités à préparer, j’avais délaissé le cahier.

Apprendre à lire à un enfant demande du temps. Ça demande de s’asseoir à ses côtés et d’être patient. Il est plus facile alors, lorsque nous sommes débordés, de donner du travail autonome aux plus vieux et de laisser jouer les plus jeunes. Et les jours ont passé, les semaines, puis les mois…

Mais lui n’avait pas oublié qu’il voulait apprendre à lire, et il s’est mis à essayer de lire plein de choses.  À écrire, aussi, de nombreux mots, titres, onomatopées, sur ses dessins. En observant le mot FIN écrit à la fin des films, il s’est mis à l’écrire à la fin de ses histoires. Il a réclamé qu’on lui épelle des mots, fréquemment.

Nous sommes revenus au cahier la semaine dernière. Il avait fait un bon de géant. Oui, sans avoir touché à ce cahier pendant des mois, son cerveau a mûri, a fait des liens. Et maintenant, il est meilleur, nettement meilleur. Par lui-même. Par sa détermination.  Il ne lit pas encore vraiment. Il lui manque de nombreux sons. Mais la mécanique est là. Il l’a saisie. Je crois que nous sommes sur la bonne voie. Non, IL est sur la bonne voie, car moi je l’ai un peu laissé tomber. Je m’en veux de ne pas avoir nourri plus son désir de lire.

Il a tellement hâte de dévorer les livres comme ses frères et soeur plus vieux. Il «lit» déjà beaucoup, de façon très attentive. J’ai hâte de le voir redécouvrir toutes ses lectures en les lisant vraiment cette fois-ci.

Je me sens coupable de l’avoir abandonné. Moi qui ai toujours voulu une grosse famille, je trouve difficile finalement de donner sa juste part d’attention à chacun. Les roulements de la maison et de l’école maison sont tellement prenants… Il ne gardera pas de séquelles de cet «abandon», je le sais. Il se développera très bien et sa lecture aussi. Mais quand même…

Elliot est un spécialiste des mots. Au baseball de son frère l’autre soir, il a commencé un jeu. Il s’est installé à 40 pieds de moi, il voulait écrire un mot. Il est venu me voir en courant. «Maman, tu vas me dire les lettres d’un mot et je vais les écrire dans le sable là-bas.» «D’accord» (on ne peut pas être contre ça, n’est-ce pas? 😉 ) Il se mit à réfléchir à son mot. Je m’attendais à un mot d’un garçon de 5 ans: maison, chien, ou même baseball aurait été thématique. Non, il a voulu écrire SPÉCIALISTE. Allez donc savoir pourquoi, il ne le savait pas lui-même, mais c’était le mot qu’l voulait écrire. (D’ailleurs Elliot utilise souvent des mots complexes, mais toujours dans les bons contextes.) Je lui ai donc épelé le mot, et à chaque lettre, il partait à courir, écrivait la lettre et revenait me voir pour la suivante. Après avoir terminé son mot, il a ajouté Elliot au-dessus (il faisait trop noir pour la photo).

Il était Elliot, le spécialiste. ❤

 

 

 

Tout n’est que question de date

Hier, c’était une grande journée. Daniel et moi fêtions 30 ans d’amour. Pas que je ne sois très vieille, j’étais plutôt très jeune lors de notre rencontre. J’ai passé deux fois plus de temps avec lui que sans lui. Quand même toute une route.

Nous avions prévu un petit resto en amoureux hier soir. Pas grand chose, car le budget d’une famille de nombreux enfants ne permet pas de folie. Un petit casse-croûte que nous désirions essayer depuis un certain temps, juste pour nous évader quelques minutes de la tourmente familiale.

Cette petite escapade était prévue depuis quelques semaines, Daniel avait pris congé aujourd’hui lundi pour que notre fin de semaine de fête se prolonge un peu avant que la routine ne reprenne sa place.

Mais une invitée sournoise est venue changer nos plans.

Tout ça a commencé au retour de notre activité familiale donnée par le Père Noël.  En effet, ici le Père Noël donne un cadeau familial chaque année. Les enfants se consultent pour demander une idée commune. Parfois des traîneaux, parfois une machine à popcorn, l’an passé le Zoo de Granby, cette année une sortie au Domaine de la forêt perdue pour du patinage sur les sentiers glacés.

C’était la journée idéale. Une température douce et sans précipitations. La route fut belle, et le patinage encore plus. Bien que je considère que le plein air avec un bébé ce n’est jamais idéal, nous avons eu la possibilité de patiner suffisamment pour que ça vaille la peine. Nous avons quitté peu après le coucher de soleil tout orangé.

Au retour, à 20 minutes de la maison, Jessie a vomi dans son banc d’auto. Je ne sais pas si vous savez à quel point c’est stressant d’entendre un bébé s’étouffer dans son vomi parce que harnachée serrée. Enfin nous avons pu compléter la route jusqu’à la maison et pu tout nettoyer une fois rendus. Mais c’était annonciateur de bien pire.

Elle a été malade comme ça toute la soirée. Puis, dans la nuit, ce fut le tour de Daniel et dimanche en après-midi… ce fut moi.

Nous étions le 24 février, à l’heure où un petit souper au restaurant avait été prévu pour fêter une date qui ne reviendra jamais. Nous étions affalés dans le divan, complètement paf, à grignoter des biscuits soda et à boire, à petites gorgées, du jus de pomme ou du jus d’orange, coupé avec de l’eau.

L’occasion est passée. Fêter cette date la semaine prochaine n’aura plus le même impact. Et pourtant. Ce n’est qu’une date après tout. Elle représente 30 ans de vie commune. 30 ans de vie côte à côte, de combats et de réjouissances quotidiens, de complicité et d’amour. Souligner cette date une semaine plus tard ne devrait pas causer problème. Et pourtant.

Dans notre vie d’humain, les dates portent une grande importance. Elles ponctuent la vie de souvenirs, d’étapes, de raisons de se réjouir. Mais elles ne sont que ça, des traces du passé. Fêter l’amour devrait pouvoir se faire tous les jours, sans égard à la date. J’essaie de me convaincre là, vous voyez? J’essaie de me dire que ce n’est pas si grave. On n’y pouvait rien de toute façon, c’était impossible de faire autrement, alors aussi bien trouver des arguments pour se convaincre, passer par-dessus ma déception. Ce n’est après tout qu’une simple question de quelques jours sur une trentaine d’années.

Le 24 février 2019, date de rappel du premier baiser (je ne vous dirai pas où, j’étais dans l’illégalité…), le 24 février 2019, donc, n’a jamais existé. La journée est disparue dans les abîmes de la fosse septique. Avec les années qui sont passées, la seule chose que je peux faire est d’avoir la sagesse d’accepter les choses que je ne peux changer.

On se reprendra chéri. En attendant, on refait nos forces en ce lundi de congé, pour reprendre la routine dès demain matin, 4h15, à la sonnerie du réveil.

Une nouvelle tradition?

Lili a reçu pour Noël un casse-tête de 1000 morceaux de dauphins. Elle n’est pas la plus friande de casse-tête, mais a décidé de se lancer dans l’aventure. Puis nous avons décidé en famille de tous nous y mettre pour qu’il soit terminé avant le retour à la routine de janvier.

Plusieurs aspects représentaient des défis:

  • Qu’on veuille le déplacer du salon à la salle à manger;
  • Que Jessie enlève un morceau à chaque trois morceaux que l’on plaçait;
  • Que la luminosité du salon, à l’heure du soir où on était disponible à travailler sur le casse-tête, soit déficiente;
  • Que le contour soit irrégulier;

 

Bref, plusieurs bâtons dans les roues.

Mais ce fut un défi RELEVÉ!!!

Il a été terminé samedi le 5 janvier au matin.

Nous en ferons probablement une tradition en famille pour le temps des fêtes. Mon défi pour l’année? Trouver un casse-tête de 1000 morceaux qui saura nous rallier tous.

Sur les traces de sa soeur

Je vous ai déjà parlé des histoires d’Elliot, il y a deux ans. Et déjà ses dessins étaient exceptionnellement développés pour son âge. Là, à 5 ans à peine, il commence sa première bande dessinée.  Ce petit suit les traces de sa grande soeur. Et sa motricité fine est vraiment incroyable. J’ai un peu hâte qu’il sorte de sa phase gros monstres, mais il faut bien avouer que ces gros monstres ou ces immenses dragons (selon les histoires) sont détaillés et impressionnants. Il affectionne aussi le monochrome et souvent le monochrome rouge.

Il a bien de la difficulté à jouer seul pendant les heures d’école des grands. Et pas question de jouer avec sa petite soeur, c’est pas intéressant. Mais lorsqu’il a une bonne journée où il décide de partir sur un projet, ses réalisations sont vraiment déstabilisantes.

J’ai hâte à la suite de cette BD.

Rire avec Google translate

Les enfants ont voulu savoir comment leurs prénoms se prononçaient en différentes langues. Comment c’est venu sur le sujet? Je ne m’en rappelle plus. Mais le bonheur de les voir rire ensemble comme ça était grandissime! Les occasions sont plus rares maintenant que ma grande est au cégep et que les autres ne partagent plus autant d’activités communes de les voir être bien ensemble. Ils ont chacun leurs intérêts, chacun leurs occupations.

Même la petite s’est mise à rire de voir les autres rire, à taper des 0 frénétiquement et de les entendre prononcer en japonais..

L’hilarité générale lorsque le nom d’Elliot prononcé dans une langue d’Europe de l’Est (je ne sais pas laquelle je n’étais pas très attentive aux détails de leur jeu) a donné «El chiottes»

Décidément des minutes et des minutes de grand plaisir.

Le jet privé de Jessie-Anne

Après le permis de conduire une auto, voilà qu’elle vient d’obtenir son permis de conduire un avion!

Mathis promène sa petite soeur dans une caisse à lait ou une panier de lavage en la faisant voler dans les airs. Jessie ADORE ça, vraiment. Elle a droit à sa petite «ride» quotidienne, qui libère les bras de maman pour quelques minutes.

Pour alléger le fardeau (et disons-le s’amuser un peu), le grand frère a pris une boîte de carton et a bâti un avion sur mesure, en améliorant même certains détails après la promenade d’initiation. Et la petite soeur reste patiemment assise pendant les opérations (ce qu’on voit rarement de la part de mademoiselle).

Je crois que le sourire ne trompe pas.

Publication avec permission spéciale du grand frère.

Comment fêter sa fin de secondaire en ÉAD

(ÉAD : École à domicile)

Ma grande est rendue au cégep. Elle va bien à l’école, réussit et trouve sa voie tranquillement.

Elle a fait toute sa scolarité, avant cégep, à la maison. Elle n’a mis le pied à l’école aux adultes que pour les examens. Qu’elle a d’ailleurs bien réussis.

Lorsqu’elle était à la maison, pendant son secondaire, elle a hésité un peu en 2e et 3e secondaire , à savoir si elle retournerait à l’école pour finir son diplôme. Elle s’est sérieusement posé la question. Pourquoi? Parce qu’elle voulait un bal des finissants.

Ses études à la maison, ses activités en groupe de soutien, ses sorties éducatives, ses temps libres abondants, tout ça la ravissait de l’école à la maison. Mais manquer l’étape cruciale du passage à l’âge adulte par le bal des finissants, ça la chicotait.

Ma fille est une artiste. Elle s’habille à sa façon, pense à sa façon et agit à sa façon.  Je la voyais mal suivre les conventions tellement collet-monté de la robe à flafla, la limo, l’avant et l’après-bal…

Je lui ai proposé de trouver une façon bien à elle de fêter sa fin de secondaire. Elle a aimé l’idée. Finalement, c’est moi qui ai trouvé l’idée qui deviendra son choix: aller coucher à l’hôtel du Château Frontenac à Québec. Se récompenser en vivant le grand luxe pour une nuit.

Elle aurait souhaité, au départ, y aller avec des amis d’école maison qui vivaient la même fin qu’elle, mais ce sont ses cousines qui l’ont accompagnée, dont une qui était en fin de secondaire aussi. Cela l’a comblée de joie. Elles ont eu bien du plaisir, à ce qu’il paraît. J’aurais aimé être un petit oiseau pour voir ça.  Après 18 ans passés auprès d’elle tous les jours de sa vie, ne pas prendre part à cette petite fête était un peu difficile. Mais nous lui avons fait un souper de félicitations. Et avons regardé ses photos tout en écoutant ses commentaires divertissants sur cette fin d’aventure bien particulière.

Nous avons payé la chambre d’hôtel (probablement l’équivalent de ce que nous aurait coûté un bal des finissants standard), et elle s’est payé le reste du trip.

Je crois qu’il est important de répondre à certains besoins, même en école maison. Ma fille ressentait le besoin de souligner ce passage, nous l’avons fait.  Il y a plusieurs façons de la faire, au moins autant qu’il y a d’aventures d’école maison.  Nous avons trouvé notre formule, et Lucie-Maud en gardera un souvenir impérissable, tout comme d’autres autour d’elle sont retournés à l’école et garderont un souvenir de leur bal standard. Elle aura ainsi bouclé la boucle de l’école maison.  Petits pincements au coeur pour maman, mais pincements remplis de fierté.

Des parents chanceux

J’ai rencontré une femme un jour. Dans un bureau, sous supervision de la DPJ. Et elle t’a donnée à moi. Elle t’a mise dans mes bras en disant: «Va voir ta mère». C’était le plus beau cadeau jamais reçu. (LM)

J’ai reçu un garçon un jour et le combat pour te garder dura près de 3 ans. Finalement, tu as été bien protégé . Tu étais un cadeau inestimable. (YS)

J’ai eu la chance d’allaiter un bébé adopté, car la travailleuse sociale avait confiance en nous et t’a donné à nous en cadeau de l’adoption régulière, sans même qu’on y soit inscrits. Un véritable cadeau inattendu. (MA)

J’ai porté une fille à terme après avoir fait tellement de fausses-couches. Tu étais un miracle dans notre tourmente. Un cadeau si important pour notre famille. (LO)

J’ai pleuré un oeuf clair, alors que ton coeur battait bien fort en moi. Tu étais le bébé de la dernière chance. Nous avons eu peur de l’avoir ratée. Tu as été dorloté comme un dernier cadeau. (EN)

J’ai bercé une petite crevette, dedans comme dehors. Il y a maintenant un an que tu es bien là, incroyablement belle, espiègle et pleine de caractère. Tout un cadeau-surprise! (JA)

 

Il faut parfois s’arrêter, dans le tourbillon de la vie, et contempler la chance que l’on a d’être des parents.  Chacun de ces enfants fait de moi une meilleure personne, jour après jour.  Sans eux, et sans mon magnifique compagnon-parent, ma vie serait vide de sens. Je suis comblée de cadeaux.

 

 

 

L’Halloween au musée

Une invitation à visiter l’exposition Les reines d’Égypte au musée Pointe-à-Callière, hors des heures d’ouverture et avec le thème de l’Halloween en toile de fond. Des capsules animées par des guides juste pour nous (les membres du musée).  La possibilité de poser toutes les questions souhaitées. Ça ne se refuse pas.

Nous nous sommes donc rendus, le 18 octobre dernier à 18h00, avec nos masques et coiffures, et avons eu droit à des bonbons d’Halloween et un verre de vin (refusé, je vous rassure).  Notre famille a fermé la place, dépassant de près d’une demie-heure le temps prévu pour cette visite.

L’exposition, bien que très intéressante, ne nous a rien appris de nouveau. Je crois que nous explorons les sujets bien en profondeur à la maison. Mais de revoir tout ça nous rafraîchit la mémoire, et nous permet de nous émerveiller encore et toujours devant ces découvertes incroyables.

Ce fut une double chance cette visite, car cette année nous n’avons pas pu passer l’Halloween avec les enfants. Lili était tellement fiévreuse.  Les enfants ont relevé que c’était la 2e fois que Lili nous empêchait de passer l’Halloween. L’année de sa naissance, j’avais eu de fausses contractions toute la soirée du vendredi 31 octobre (elle est née, provoquée, le lundi 3 novembre). Nous avions alors fait une pinata et avions eu bien du plaisir. Cette année, nous avons joué à des jeux de société à thème de fantôme et écouté The Witches (du roman de Roald Dahl Sacrées sorcières, lu au préalable par les enfants). une soirée tranquille, en famille, au sec et au chaud.