Nous sommes de retour!

Les vacances…À l’eau du début à la fin…

Nous sommes partis le dimanche 27 juillet pour deux jours de route pour aller à l’Île-du-Prince-Édouard.  Nous avons eu du très beau temps pour la route, puis 2 jours de beau temps à l’île (plage et pêche en haute-mer) Ensuite cela s’est gâté.  Une journée de grisaille (Green Gables House), suivie de 3 jours de pluie abondante.  En camping, c’est toujours difficile les journées de pluie.  Rien ne sèche: serviettes de bain, costumes de bain, et vêtements de maternité (ben non ils ne vont pas à la sécheuse)  La première journée, on fait les deux musées intérieurs prévus à l’horaire (Ripley’s Believe it or not et Wax museum) puis on s’entasse avec plaisir dans notre cocon tente-roulotte pour jouer à des jeux de société.  La deuxième journée on fait deux autres musées qui, à la limite, peuvent être faits par temps de pluie (Potato museum et les Maisons de bouteilles), puis on se tourne les pouces.  La troisième journée, il ne reste que du plein air à l’horaire… donc on commence à penser à partir, car ils annoncent encore deux à trois jours de cette température et que de toutes façons on part dans trois jours.

C’est ce que nous avons finalement fait.  Nous sommes partis lundi après-midi au lieu de jeudi.  Une déception majeure: nous n’avons pas pu visiter Avonlea village pour le 100e d’Anne la maison aux pignons verts. 

Deux jours de route pour revenir.  Temps superbe pour la 2e journée dans le coin de Rivière-du-Loup et jusqu’à la maison.  On se couche parmi les belles étoiles enfin, du linge sur la corde. 

Le lendemain de notre retour, donc mercredi, on se lève dans de la pluie abondante ici aussi.  Bien sûr nous avons le confort de notre maison, mais ma sécheuse ne fonctionne plus depuis la veille de notre départ.  Donc rien ne sèche… Et avec tout le lavage de camping! Le réparateur est venu jeudi sans frais, car la réparation était encore sous la garantie de la réparation précédente (mois de mai)  Je crois que nous avons acheté un citron de sécheuse, mais passons.

Mercredi pm, nous partons pour 2 petites heures faire une épicerie, car tout est vide bien sûr.  Au retour, sur notre rang, un transformateur avait sauté et l’électricité était donc coupée…Qu’est-ce qui fonctionne à l’élctricité et qui est essentielle en cas de puie abondante?  La pompe du sous-sol.  3 pouces d’eau dans tout le sous-sol.  Ben oui nous sommes allés hier chercher un système de pompe d’urgence qui partira sans électricité…la prochaine fois, mais cette fois les dégâts sont déjà faits.  Je n’avais jamais vu les fossés si pleins en 10 ans, même au printemps.  55 mm de pluie en quelques heures.

Bon allez, au nettoyage!, appelons l’assureur, les enfants oubliez le cinéma que l’on avait prévu pour allonger les vacances foutues.

Hier soir nous avons acheté deux films pour compenser le cinéma, nous avons soupé devant un des films, charmant d’ailleurs (Pénélope).  Aujourd’hui le plancher est presque sec.  Mais les bibliothèques de livres (IL Y EN A BEAUCOUP) ont la dernière tablette inutilisable pour l’instant (les livres ont été sauvés)  Alors il y a des livres partout!!!

Les vacances finissent aujourd’hui.  Il ne pleut pas encore, je vois même un peu de ciel bleu.  Ma sècheuse est réparée.  Mon ordi n’a pas souffert de l’humidité.  Je crois que ça ira.  Mais les vacances 2008 sont définitivement à l’eau!

Gaspésie, quatrième et dernier chapitre

Vous aurez fait un tour rapide de la Gaspésie avec nous. Voici le dernier chapitre de ces belles vacances.

Le Bioparc de Bonaventure est assez récent. Situé dans un barachois (milieu humide mixte où se cotoient espèces d’eaux douces et d’eaux salées, donc très riche en biodiversité), ce site ressemble à l’écomuseum pour ceux qui connaissent cet emplacement de l’ouest de l’île de Montréal. Sauf que l’on y ajoute les espèces aquatiques. Donc pour la troisième fois nous découvrons les étoiles de mer, les oursins, les concombres de mer… dans ce bateau qui a l’air d’un bar à fruits de mer! Cette répétition a du bon cependant car les enfants ont pu vraiment retenir ce qu’ils ont appris. Même Mathis peut maintenant identifier ces organismes aquatiques.
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On y trouve aussi des phoques qui, à l’heure de la collation, demande leur repas d’un coup de patte, ça c’est sauvage 😦 Mais ça plaît aux enfants.
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Ensuite nous arrivions à notre camping de rêve (j’ai finalement donné les infos le concernant en commentaires de mon premier chapitre du voyage). De là nous avons visité Miguasha à Nouvelle. C’est un site fossilifère extrêmement riche et qui couvre la période que nous étudions en ce moment: la sortie de l’eau des poissons. D’ailleurs leur emblème, Le Prince de Miguasha, le Eusthenopteron foordi («belles nageoires robustes» découverte du Dr. Foord), est une de ces espèces charnières entre l’eau et la terre ferme. Il pouvait se déplacer sommairement avec ses nageoires antérieures robustes et surtout respirer hors de l’eau.
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Mais nous pouvons suivre, dans le musée, toute l’évolution des poissons en passant par les placodermes, dont ce géant qui a fortement impressionné les enfants.
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À la fin de la visite nous passons très rapidement le reste de l’évolution, puisque ce n’est pas le sujet du musée, mais il y a cette réplique de squelette qui a tout de suite attiré l’attention des enfants: «Maman, maman, c’est Diego! (de l’Ère de glace…un film évidemment!)»
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Je ne pouvais pas partir sans me procurer le cahier d’activités (seulement 3,95$) qui explique clairement la visite que nous avons faite. Nous l’utiliserons bientôt pour synthétiser toutes nos connaissances de cette période.
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Le jour du départ, il nous restait le site de la bataille de Ristigouche à voir. Nous avons hésité longtemps car c’est un peu complexe pour nos enfants que de parler de cette guerre des anglais contre les français. Mais nous sommes finalement arrêtés y jeter un coup d’oeil et ne l’avons pas regretté. Les enfants étaient vraiment intéressés par le film (!) les mises en situation, les morceaux d’épave…Dernière bataille navale entre les français et les anglais et bataille décisive pour le sort du Canada, en soit ce pouvait être accrocheur, mais la vie quoitidenne des matelots sur les bateaux de cette époque est ce qui m’a, moi, accrochée et les enfants aussi pour qui c’était du concret. Ensuite, sur le petit balcon, il est possible de toucher à ces instruments de navire, belle façon de finir cette visite.
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À la maison, Jackson a rejoué la bataille plusieurs fois avec son bateau de pirates de Playmobil. Je crois qu’une notion d’histoire est ici intégrée.

Nous sommes revenus une journée d’avance, le porte-monnaie à sec, mais la tête pleine de superbes souvenirs, surtout ce lever de soleil sur la Baie des chaleurs…alors qu’aujourd’hui c’est pluvieux, froid et VENTEUX!.

Gaspésie, troisième chapitre

J’ai eu la permission de la maman de Danaée de mettre sa photo et son nom sur mon blog. Alors voici celle avec qui ma fille a passé un superbe après-midi au Jardin des Métis.
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Après les éoliennes de Cap-Chat, nous avons visité Exploramer à Sainte-Anne-des-Monts. Il aurait fallu prévoir une journée complète et une excursion pour voir les baleines, mais nous avons adoré le musée. Pas assez de temps en un après-midi. Et au sous-sol, il y avait le film de Nemo, alors j’ai perdu l’intérêt de ma fille pour le reste de l’exposition. J’ai été fâchée de payer ce prix pour écouter un film que l’on a à la maison…Lucie-Maud et les films c’est une histoire d’amour. Le grand bassin tactile a été le point culminant de cette visite.
Lucie-Maud et le concombre de mer,
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Mathis-Alexis et l’oursin,
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Yann-Salomon et le crabe,
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Jackson-Zachary et …le nom m’échappe, zut!
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Le lendemain, nous avons travaillé à la mine d’agates du Mont Lyall. Nous avons cherché et trouvé des agates. Moi je profitais du paysage, je prenais des photos pendant que mon mari, Jackson et Yann cherchaient les pierres précieuses. Nous avons bien ri. Après un cours sur les caractéristiques des roches qui auraient de belles agates à l’ intérieur, nous sommes montés au deuxième site qui est en exploitation depuis peu. Chaque fois que mon mari trouvait une roche, il la rejetait lui trouvant mille et un défauts. Moi je passais derrière lui et je les ramassais. Lorsque nous avons fait scier sur place les 4 plus grosses, elles étaient magnifiques. Et plusieurs des petites que j’ai récupérées sont supposées donner de beaux résultats lorsque nous les couperons. Je n’ai pas travaillé très fort à creuser, mais j’ai quand même contribué grandement à ramener des beaux souvenirs.
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Notre première agate
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Yann voulait monter les chaudières seul…
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Le paysage
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On voit le premier site derrière Lucie
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Au travail!
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Un peu de randonnée pédestre au parc de la Gaspésie et ensuite nous quittions pour le Parc Forillon. En passant, nous sommes arrêtés au phare de La Marte. Le guide ne voulait pas que les enfants fassent partie de la visite qui durait 45 minutes. Il jugeait que ce n’était pas intéressant pour les enfants et qu’ils dérangeraient. C’est pourtant le dernier phare qui fonctionne encore avec un système de pendule pour l’actionner. Bon nous l’avons convaincu. Il est vrai que je suis sortie plus tôt avec Mathis car il voulait bouger, mais les autres ont bien apprécié leur visite et l’ont terminée en faisant crier la corne de brume. J’avoue que c’est un aspect déplorable de ces vacances-ci. Plusieurs endroits étaient peu ou pas adaptés aux enfants alors que le potentiel d’intérêt était énorme. Évidemment je suis toujours très critique sur les animations disponibles, car je suis moi-même animatrice de métier. Mais disons que le tourisme en famille en Gaspésie, on repassera. Mathis était, du haut de ses deux ans, extrêmement bougeant, alors les gens n’en voulaient pas, tout simplement, aucune indulgence. J’ai trouvé cela dommage.
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À Forillon, nous avons tenté la pêche au maquereau sur le quai. Aucune prise…Mais bien du plaisir. Un phoque paresseux s’amusait à voler les prises des pêcheurs, laissant sur l’hameçon que la tête du poisson afin de ne pas se blesser. Finalement, un pêcheur amateur du coin nous a pris en pitié et nous a offert 4 maquereaux pour notre souper. Il nous avait entendu dire aux enfants, à la blague, que s’ils ne pêchaient rien nous ne pouvions pas souper. Nous avons trouvé ce poisson ordinaire et sans grand intérêt.
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Nous avons bien sûr visité le Rocher Percé en bateau et débarqué sur l’île Bonaventure où nous avons eu le temps de ne faire que la marche aux colonies, 1h30 aller-retour. Le retour était un peu lent, il a fallu motiver les troupes par des chansons entraînantes de mes camps d’été de jeunesse. Les enfants ont été très impressionnés par le nombre de Fous de Bassan. Moi je me suis rendue compte que mes photos de 2006 étaient pareilles à mes photos d’adolescence lorsque j’y suis allée avec ma famille…Le Rocher Percé n’a pas bougé, les oiseaux n’ont pas changé…Mais c’était beau de voir cet émerveillement dans les yeux de mes enfants.
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Sur le quai de Gaspé, il y a une petit musée en haut de la longue rampe de bois d’un des bâtiments. Il y a avait une exposition d’animaux de bois peints (surtout des oiseaux) de style naïf et les courtes histoires des artistes. Il y avait aussi une figure de proue du 19e siècle si ma mémoire est bonne, c’était très impressionnant. Toute la famille a adoré. Nous y avons passé une bonne heure et demie, à la grande surprise du monsieur à l’accueil (qui était très gentil). Même Mathis était grandement intéressé. Nous sommes des amateurs de l’art naïf.

Gaspésie, deuxième chapitre

Donc après le premier regard sur la mer posé au premier chapitre, nous partons en expédition sur les roches que la marée basse laisse à découvert. Nous y cueillons galets, coquillages, nous y observons une multitude d’organismes surtout les crevettes gardées prisonnières dans de petites flaques lorsque la mer s’est retirée. J’avais donné le droit à chacun des enfants de ramener une pleine chaudière de souvenirs à la maison. Jackson remplit sa chaudière à ras-bord (et nous en sommes qu’au premier jour!). Monsieur est un accumulateur incroyable. Mais il ne réinvestit jamais ce qu’il amasse de son attention par la suite. Lucie-Maud ne ramasse que quelques broutilles, mais Mathis videra la chaudière de Lucie à plusieurs reprises durant le voyage. Yann, fidèle à son habitude, ne ramasse rien. Rien en effet ne vaut le moment présent. Il a observé les crevettes nager dans sa chaudière pendant plusieurs minutes, puis nous les avons remises à l’eau. Ensuite il passe à autre chose. Les souvenirs, connaît pas!
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En après-midi, nous sommes allés visiter le Jardin des Métis. C’est toujours un joli jardin, bien qu’à la fin d’août il ne reste plus grand chose en fleurs. Nous avions rencontré trois familles qui font l’école à la maison au restaurant la veille au soir. C’était un rendez-vous fort attendu! Et pour cause, nous avons eu tellement de plaisir qu’ils nous ont accompagnés au jardin le lendemain. Tout l’après-midi en leur compagnie, c’était vraiment bien! Les mamans ont placoté en masse et les enfants ont SOCIALISÉ…Même que je dirais qu’une très belle complicité est née entre Lucie-Maud et l’autre fille à peine plus vieille.
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La visite des jardins du festival ont été très appréciés. Ce sont des jardins très originaux, avec une explication de l’artiste pour suivre son cheminement créatif. Parmi ceux les plus appréciés des enfants, il y avait une balançoire géante qui semait des grains de céréales à ses pieds lorsque l’on se balançait.
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Et la fleur géante au milieu de l’eau qui n’était accessible que par une marche sur des billots posés à la verticale dans l’eau. Oui, un des enfants y a malheureusement mis les pieds, dans l’eau.
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Il a été bien difficile de se quitter. Les filles ont promis de s’écrire.

Le lendemain, nous visitions le Parc de la Rivière Mitis. La randonnée pédestre est une activité que nous affectionnons beaucoup mon mari et moi. Bien équipé, nous sommes partis pour une petite marche en forêt. C’était bof, je crois un peu laissé à l’abandon. Les sentiers étaient peu sécuritaires pour un enfant comme Mathis ou même Yann à l’occasion. Les balustrades ne les protégeaient pas du tout contre le vide des ravins.
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Tout au long de la randonnée, il y avait des arrêts surprises qui ont servi à une animation l’an dernier, mais non disponible cette année. Les enfants ont pu s’amuser un peu, entre autres à faire l’école officielle, où Lucie-Maud était le professeur: telle mère, telle fille…
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Jackson a l’air si studieux sur cette photo, dommage que ce ne soit qu’un jeu!
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Enfin, pour terminer ce chapitre, nous avons visité les éoliennes de Cap-Chat. Comme la tour du CN et le stade olympique, les éoliennes ont beaucoup impressionné Lucie-Maud. Je me demande si elle ne sera pas architecte…J’ai pris plusieurs photos: leur fonctionnement interne, les parties visibles,… Nous pourrons monter un beau dossier là-dessus. À la maison Jackson s’est amusé à construire les éoliennes en K’nex. Le parc d’éoliennes était visible du camping.
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Cette éolienne à axe vertical est la plus haute au monde. Nous pouvons visiter l’intérieur à la base. Cette partie de la visite était un peu longue pour les enfants, ils sont encore bien jeunes, mais ils ont apprécié l’ensemble de la visite. Et les parents aussi. C’est une énergie que nous aimerions exploiter sur notre terrain.
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Nous avons ensuite quitté la mer pour entrer dans le parc de la Gaspésie. L’essence descendait à une vitesse phénoménale en tirant la tente-roulotte dans les côtes interminables du parc. Notre coccinelle (comme les enfants appellent notre auto) a dû travailler bien fort. Elle n’a que trois ans, mais elle porte déjà 225 000 km au compteur!

Gaspésie, premier chapitre

Se lever avec le bruit des vagues…
Je n’aime pas particulièrement l’eau salée, même que je ne l’aime pas du tout pour me baigner. Mais j’aime les paysages, les vues. Les sites de camping que nous avons fréquentés étaient pour la plupart sur le bord de la mer, toujours avec une vue superbe. Se lever le matin et voir le soleil briller sur l’eau, se coucher le soir en regardant l’infinité d’étoiles (ici aussi je n’ai pas de pollution lumineuse, mais j’ai de gros arbres qui bloquent une partie de la vue)…J’aurais vraiment prolongé mes vacances de plusieurs semaines. Mais le boulot… et le fond du porte-monnaie de vacances nous ramène sur le plancher des vaches!
Après une arrivée tardive, à la noirceur, le premier regard des enfants au matin a été pour la mer.
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Le terrain de jeux d’un bord et cette vue de l’autre, tout est parfait…bon la 132 un peu trop proche la nuit, disons presque parfait.
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Ce n’est qu’à la fin du camping que nous avons trouvé le camping parfait, heureusement nous y restions 3 nuits. Les terrains de jeux étaient hallucinants, et nous avions même un petit carré de sable personnel annexé au site et la plage juste là dix pieds plus loin avec accès de notre site.
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Les enfants pouvaient s’occuper pendant que nous préparions les repas (en camping, ça c’est le service cinq étoiles) Nous n’avons pu nous baigner de tout le voyage même dans la Baie des chaleurs, car il faisait trop froid. Mais nous y avons tout de même trempé les pieds…les genoux, les cuisses, et même les pantalons qui étaient pourtant roulés bien haut par maman en prévention!
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