Jeunes critiques

Lucie-Maud a perdu sa troupe de théâtre de l’an dernier, les professeurs ayant pris leur retraite à la fin de la saison. Elle était très bouleversée de cet événement. Elle avait commencé ses cours de théâtre à Sorel-Tracy il y a plusieurs années, et Les ateliers du théâtre Belcourt étaient un pas en avant dans sa formation. Le groupe de jeunes était une belle gang d’ados, et elle y a beaucoup appris en théâtre, mais aussi et surtout en relation de groupe, en relations personnelles. Ce fut très enrichissant pour elle qui n’a toujours fréquenté que l’école maison. Difficile par bout, mais enrichissant.

La fin de ce groupe a été tout un deuil. Je me suis donc mise à chercher une autre troupe de jeunes afin qu’elle puisse continuer à se développer dans cette sphère, car elle aime beaucoup ça. Une amie d’école maison a son garçon dans la troupe des plus jeunes de L’Arrière-Scène, théâtre de Beloeil. Elle m’en a parlé en juin dernier, et j’ai visité leur site pour en savoir plus.

Lorsque j’ai eu la confirmation, à la mi-septembre, que les ateliers du Théâtre Belcourt ne reprendraient pas, j’ai inscrit Lucie à l’Arrière-Scène. Elle n’était pas sûre du tout de vouloir, je l’ai un peu poussée. Vous connaissez bien maintenant sa résistance aux changements. Mais après son premier cours, elle jubilait. Sa professeure a décidé de travailler une pièce tout à fait dans ses goûts et intérêts. De plus les jeunes sont là pour sortir des idées et participer activement à l’écriture de la pièce. Elle s’y trouve encore plus à l’aise qu’à Belcourt. Je crois que le fait que ce soit sa deuxième expérience de troupe d’ados fait une grosse différence aussi dans le fait de se sentir à l’aise.

Cette formation est encore plus développée que la précédente. Les cours sont de haut calibre, grâce à une professeure expérimentée, mais nous avions tout de même d’excellents professeurs à Belcourt. L’ajout réel est de parfaire la formation par le fait d’assister à la présentation de plusieurs pièces pour jeunes présentées à l’Arrière-Scène pendant l’année. Chaque jeune de la troupe a droit à une paire de billets gratuits pour chaque pièce présentée. Lucie-Maud peut donc amener avec elle un frère ou une soeur selon les âges du public cible de la pièce. Cela lui donne en plus la possibilité de voir la réaction d’un enfant du public visé par la pièce. Elle a donc son appréciation en tant qu’ado et a aussi l’apprèciation d’un enfant de l’âge visé. Cela permet une une meilleure perspective, un meilleur recul selon moi.  Enfin, elle a aussi décidé de devenir jeune critique pour le journal de l’Oeil régional (journal de la région de Beloeil) avec quelques autres jeunes de sa troupe. Après chaque pièce, ils se regroupent et mettent en commun leurs impressions face à la pièce. Ensuite, une critique écrit le texte à paraître au journal. Je crois que cette démarche développera un autre volet de son cheminement dans le théâtre.

Voici d’ailleurs l’article de présentation de nos jeunes critiques ainsi que la première critique de la pièce Toi du monde, où elle était allée avec Lili.

Jeunes critiques Oeil régional 2015

Au printemps prochain, ils présenteront leur spectacle à deux reprises, une fois pour le grand public et une seconde fois dans une école. Une autre expérience à ajouter à son cv.

Une performance toute en musique!

Yann-Salomon m’a fait enrager ce week-end, en même temps qu’il m’a remplie de fierté, d’une grande fierté.  Il avait son concert de piano.  Depuis le mois de janvier, les pratiques sont pénibles.  Je dois le forcer à s’asseoir, et souvent il tronque son 25 minutes pour aller jouer.  Les deux dernières semaines, la situation a empiré.  On aurait dit que ses doigts ne suivaient plus la musique.  Il s’embourbait dans ses chansons et hésitait beaucoup dans ses interprétations.  J’ai su dimanche pourquoi.

Mon fils est un «performer».  Il a besoin d’un public pour s’exécuter.  Alors il devient vivant et … excellent!  La dame de la maison de la musique de Sorel a fait un petit discours à la fin du concert.  Elle a dit que Oliver Jones était venu quelques semaines auparavant (voir l’article 27 avril 2012) et que Yann avait senti la présence d’Oliver Jones sur le piano et qu’il a ensuite démontré qu’il était le futur Oliver Jones!  Bon j’admet que la couleur de peau de Yann doit faire un peu de discrimination positive, ça et le fait qu’il est le seul qui joue du jazz plutôt que du classique.  Mais cet hommage était tellement émouvant pour moi, sa mère.  Prononcé devant une salle pleine!

Le seul bémol à ce talent est qu’il ne joue que par mémoire.  Je veux qu’il fasse du piano pour améliorer sa situation par rapport à la dyspraxie.  Je veux qu’il travaille à lire les notes, à coordonner son oeil et ses mains et à différencier son épaule-coude-poignet.  Mais il ne le fait pas.  Il apprend la mélodie par coeur et ne joue que par oreille.  Son professeur est tellement gentille et veut qu’il joue pour son plaisir.  Disons que nos objectifs divergent un peu.  Je voudrais qu’elle le fasse travailler autre chose que seule la pratique de pièces: lecture à vue, solfège, gammes, arpèges… Oui je veux qu’il ait du plaisir, mais qu’il fasse son ergothérapie en même temps et que ses capacités limitées par la dyspraxie s’améliorent.  Nous avons arrêté les séances d’ergothérapie, parce que cela demandait du temps et des sous (l’assurance collective ne couvrant pas ces services).  Je n’aurais pas dû, mais les difficultés familiales que nous vivions à ce moment-là avec les deux aînés nous y ont forcés. Ensuite j’ai souhaité que le piano fasse office d’ergothérapie tout en étant plus plaisant.  Il faudra que je réévalue tout ça.  À presque 12 ans, l’ergothérapie aidera-t-elle encore de façon significative?  Devrais-je le laisser continuer à jouer pour le plaisir et laisser tomber l’amélioration de sa dyspraxie?  On veut toujours le mieux pour nos enfants, mais parfois c’est si difficile de décider ce qui est vraiment le mieux.  La balance est multi-usages et les possibilités d’aller de l’avant sont variées selon les décisions.

En septembre, ça sera probablement le piano encore, car bien que j’aie à le pousser constamment, j’adore lorsqu’il pratique.  J’adore avoir cette période quotidienne de musique dans la maison.  Faudra-t-il retourner à un professeur plus pointilleux sur la technique?  Yann et moi adorons son professeur (moins l’horaire qui coupe mes journées d’école en deux, mais ça ça s’arrange…), elle a un amour de la musique et son enthousiasme est contagieux.  Elle joue encore du piano et est un beau modèle de passion.  Qu’est-ce qui sera la meilleure décision pour le développement futur de mon garçon?

Bon en attendant l’illumination …   😉  Je tente de mettre sur Facebook la dernière pièce qu’il a interprétée au concert.  Si je réussis, vous remarquerez qu’il ne met même pas de partition sur le piano, mais qu’il met beaucoup de vitalité sur les notes.  https://www.facebook.com/photo.php?v=478629448880631&set=vb.100002007397081&type=2&theater

Enfin il passe au orange!

Après quelques sessions de travail acharné, et un test de 2 heures éreintant (il n’a que 8 ans après tout), Mathis-Alexis a attendu patiemment la remise des ceintures orange à ses coéquipiers de test, pour recevoir enfin la sienne.  Une fois rendu à la maison, il l’a serrée très fort dans ses bras, il est très fier mon coco!

 

BRAVO! Nous aussi nous sommes fiers de toi!

 

Les activités parascolaires

Cette année nous ajoutons une activité de plus à notre horaire de taxi: Lili commencera des cours de danse pour bout de chou. Le samedi matin, elle sera en groupe sans  moi pour 45 minutes…J’ai hâte de voir comment ça se passera.  J’espère que le cours fait bouger les enfants, car sinon la professeur en aura plein les bras avec Lili.

Lucie-Maud continue avec bonheur les cours de dessin et le théâtre.  Elle ne veut pas migrer à la peinture à l’huile, préférant continuer au pastel sec.  Parions que ce sera les personnages d’Archie qui se feront dessinés cette année. On ajoutera le bain libre parce qu’aucun sport ne l’intéresse, et la sélection dans la région est plutôt mince pour son âge.

Yann aura du hockey et reprendra les cours de piano.  Il aurait voulu faire 8 sports différents, mais nous devons limiter à deux activités par enfant sinon les finances et le temps crieront.  Les cours de piano sont non négociables, car ils aident énormément pour sa dyspraxie, et cela nous évite des visites chez l’ergothérapeute.  Et le hockey est deux fois par semaine.  Peut-être aura-t-il la chance de faire du tir à l’arc avec son père.  Cela reste en suspens la saison ne commence pas tout de suite.  En attendant le début de la saison de hockey en novembre, Yann passera un avant-midi par fin de semaine à la pêche avec son père.

Mathis voudrait du patin de vitesse…Je regarde les possibilités…le plus proche club serait St-Hyacinthe.  Je devrai m’informer et réfléchir si je veux faire 40 minutes de route deux fois par semaine pour m’y rendre.  Sinon il aimerait essayer le curling.  Il y a un club près de chez nous et j’avoue que je le vois plus là-dedans qu’en patinage de vitesse.  Il continuera aussi le karaté, eh oui il a changé d’idée.  Il a vécu un peu d’intimidation l’an dernier et ne voulait plus y retourner, mais je lui ai dit de nous en parler dès que ça arrive et je vais aussi demander au ‘sense’ (prof) de garder l’oeil ouvert.

Alors notre compagnie de taxi reprend du service encore cette année 😉  Mais cela vaut la peine car mes enfants sont heureux de participer à ces activités.  D’aucune façon nous ne les forçons.  Ils choisissent selon les possibilités, mais doivent faire la session au complet et ne changer qu’à la session suivante s’ils n’aiment pas ça.

Pas de soccer cette année!

Non Mathis-Alexis a choisi de faire le saut au baseball et il adore ça!  Comme c’est un sport plus individuel que le soccer, il s’y sent mieux.  N’est-il pas beau comme un coeur?

 

Le gars en charge de la ligue est un passionné qui est vraiment super avec les enfants.  Ils utilisent un lance-balle automatique pour les parties compte tenu de l’âge des enfants.  C’est un programme d’apprentissage comme au hockey.  Je crois bien qu’il fera ainsi quelques saisons.  Et comme je ne connais pas grand chose au baseball, je n’ai pas besoin de faire ma coach bénévole comme au soccer, donc congé pour maman!

Merde!

Ben non pas le gros mot, mais bien le mot d’encouragement qu’on dit au théâtre à la place de bonne chance!

Samedi dernier, le 26 mai (et non le 24, comme au programme), ma fille a présenté sa pièce de théâtre.  La pièce était drôle, et les jeunes étaient vraiment bons.  La pièce montrait les conflits quotidiens d’une famille de 8 enfants.  C’était donc très ressemblant à ce que je vois couramment à la maison 😉  Mais le divertissement était vraiment intéressant.  J’aurais tant voulu voir la pièce qui a précédé, celle avec les plus jeunes.  Mais j’avais une grosse fête à préparer pour le soir et j’étais à la course.

Nous sommes très fiers de toi Lucie-Maud, ta performance était digne de mention… dans mon blogue 😉

2 trophées!

 

La barbe a fait son oeuvre!  Non seulement l’équipe de Yann-Salomon a-t-elle gagné la grande finale, mais en plus Yann s’est vu offrir le trophée du joueur le plus amélioré de son équipe.  Il était fier de lui.  Et nous étions très fiers de lui aussi.   Pour couronner le tout, Grand-maman et Grand-papa étaient présents, quelle belle fête!

Le camp de jour du Musée des Beaux-Arts

Lucie-Maud a passé une semaine au Musée des Beaux-Arts de Montréal cet été.  Comme nous habitons à une heure de Montréal, la reconduire tous les matins et la rechercher tous les soirs tenait d’une volonté de jouer au taxi que je ne souhaitais pas  faire.  Nous avons donc appelé les marraines à la recousse.  Lucie-Maud a donc passé la semaine chez elles, où elle s’est fait gâter.  Lucie-Maud a habité Verdun, voyagé au centre-ville de Montréal et vécu la vie de citadine pendant une semaine.  4 dodos loin de la maison ne l’ont pas trop énervée, elle avait déjà passé des fins de semaine de 2 dodos chez ses marraines auparavant.

Elle a beaucoup apprécié le camp de jour et s’est fait une amie dès le premier jour.  Elles ses sont échangées leurs adresses àavant de se quitter.  Le camp dure 5 jours.  Et c’est le même camp qui recommence toutes les semaines de l’été.  Les enfants observent et prennent des notes ou des croquis dans les expositions du Musée, puis réalisent leurs oeuvres dans l’atelier par la suite.  Ils explorent différentes techniques.  La dernière journée de la semaine, les enfants montent une petite exposition pour que l’on puisse admirer leurs oeuvres.

Voici les réalisations de Lucie-Maud et sa bouille très fière 😉

 

La feuille bleue avec le papillon rose à côté d’elle ainsi que la peinture de l’arbre avec l’arc-en-ciel sont ses réalisations.

Son masque africain est le jaune en haut à droite.  Son modelage devait être un visage expressif.

En plus d’avoir eu énormément de plaisir, elle a réalisé des oeuvres très intéressantes.    Comme elle a beaucoup de talent en dessin mais qu’elle n’avait pas vraiment essayé d’autres matériaux, elle était un peu insécure.  Elle était finalement très contente de ses résultats.

Rendez-vous l’année prochaine qu’elle m’a affirmé dès qu’elle m’a vue.

Cours de gymnastique

La session des cours de gymnastique est terminée et pour la dernière rencontre, je prends toujours des photos des enfants en action.

Jackson a eu une session difficile. La psychologue pense que puisque tout est lent à faire son chemin chez Jackson, il réagit peut-être au départ de Laetitia à retardement. Il prend conscience, un an et demi plus tard, qu’elle est vraiment partie et peut-être pour de bon. Il a vécu des moments de tension où sa soeur, que l’on voyait régulièrement, a repris ses comportements de manipulation harcelante sur Jackson (et sur nous). Mais Jackson n’a pas les outils pour réagir. Il a passé un très mauvais mois jusqu’à ce qu’on décide enfin de ce que l’on allait faire. Nous avons réduit les visites avec sa soeur. Il est déchirant de prendre les bonnes décisions, car d’un côté, ce qui serait souhaitable pour Jack c’est qu’il ne revoit plus sa soeur pendant plusieurs années, le temps de faire un deuil sain. Mais ce qui est souhaitable pour Laetitia c’est de garder un rapport assez fréquent avec nous pour garder son lien familial vivant. Et la voir sans les autres enfants demanderait une organisation impossible à réaliser. Effet de cet automne difficile, Jackson est de plus en plus dans sa bulle, restant déconnecté de la réalité et est plus souvent désorganisé, restant déconnecté de son corps. Effet dans la gymnastique, il a perdu du contrôle sur son corps. Il faisait le niveau 2 pour la deuxième fois et a échoué à des exercices qu’il avait maîtrisés la session dernière et même l’autre avant. (ex. sauter 15 fois debout et droit sur le X au centre du trampoline) Et il a beaucoup dérangé le groupe, comportement que l’on avait pas eu chez lui depuis très longtemps. Mais le voici tout de même en action effectuant une roulade arrière sur plan incliné:

Lucie-Maud c’est tout autre chose. Sur le trampoline, elle maîtrise de plus en plus ses mouvements, sautant toujours de plus en plus haut car elle a de très fortes cuisses. Au sol, elle est cependant peu flexible (ouf, que je me reconnais!) mais réussit bien la plupart des mouvements demandés.

Yann a pu mieux profiter de ses cours de gym avec son Ritalin. Il a bien progressé. Un cours que j’avertissais la prof que je n’avais pas de Ritalin pour Yann, elle me dit que Yann avait beaucoup maturé depuis la session dernière et que ce devait être parce qu’il était maintenant le plus vieux du groupe des jeunes. Je lui réponds que c’est sûrement l’effet de son Ritalin. Elle dit qu’elle ne le croyait pas. À la fin du cours, elle vient me voir et me dit que somme toute oui ce devait être le Ritalin, car ce cours sans son médicament avait été très difficile (lire comme l’an passé où elle en a sué avec Yann!) Peut-être que certains diront que c’est triste, moi je crois je que c’est plutôt apaisant pour lui. Il peut enfin vivre des journées comme les autres, il avait juste besoin de lunettes pour son cerveau (titre d’un livre sur les TDAH). Et il est resté aussi charmeur et taquin qu’auparavant!

Mathis ne suit pas encore de cours, car ça commence à 4 ans. Mais au sous-sol du gymnase, il y a des tables de mississipi, de soccer et de billard pour les jeunes après l’école. Avant que le cours commence, mes enfants ont toujours 15-20 minutes pour jouer au parc dehors lorsqu’il fait beau ou à ces tables au sous-sol lorsqu’il pleut (disons que cet automne, on était plus souvent au sous-sol!!!). Mathis adore regarder les plus vieux jouer au billard, il suit les boules des yeux lorsqu’elles roulent dans une poche et sous la table dans un compartiment de rangement. Le soir de notre dernier cours, en arrivant à la maison, mon petit bonhomme de 2 ½ ans descend au sous-sol, fouille dans le bac à ballons et rassemble toutes les balles qui ont une grosseur semblable, prend un bâton de jonglerie (bâton du diable) et s’installe sur notre table de train, qui a des rebords, pour jouer au billard. Il regroupe les balles au centre et frappe dans le tas avec son bâton qu’il tient de la bonne façon. Ensuite il frappe une balle à la fois vers les murs de la table. Il a organisé son jeu sans aide, il était seul au sous-sol. Je l’ai croqué sur le vif lorsque je m’inquiétais de ne rien entendre au sous-sol…Depuis c’est son jeu préféré!

Prochaine session de gymnastique : le 30 janvier!

Piscine et chansons

J’ai enfin développé les photos du printemps. Alors voici mes enfants qui nagent au cours d’aquaedphy à ville Lasalle, un groupe d’école à la maison:
Jackson sur le dos, les yeux assez stressés, mais il travaille fort et fait beaucoup de progrès. Je ne sais pas si un jour il perdra son air complètement paniqué lorsqu’il saute à l’eau ou lorsqu’il nage, mais au moins il fait maintenant les gestes sans ma présence obligatoire à ses côtés. Je suis contente de voir qu’il réussit à nager même si la panique n’est jamais loin. Il s’amuse de plus en plus dans l’eau et c’est le but!!!

Lucie-Maud est mon poisson. Elle nage maintenant partout et avec beaucoup de plaisir. Elle a goûté à la piscine à vagues de l’Amazoo cet été et en redemande. Elle me ressemble beaucoup quand j’étais petite sur cet aspect. J’ai toujours aimé me baigner et m’amuser longtemps dans l’eau. Elle fait de très belles chandelles aussi.

Yann, bien qu’encore un peu craintif, s’amuse beaucoup dans l’eau lui aussi. Mais il y reste moins longtemps que Lucie. Il porte la flotte sans chicane et se promène ainsi partout partout. Il nage presque sans flotte. Il va déjà chercher des objets au fond.

Mathis n’apprécie pas encore vraiment la piscine, il se cramponne à moi et n’accepte pas de bouger beaucoup. Mais dehors, dans le gazon, la terre, la boue, la roche…il se promène à quatre pattes et fait du milage! J’aurais sûrement moins lavé le linge et le bébé s’il avait marché debout cet été, mais c’est si beau de le voir aller! Il est curieux de tout, découvre, observe, pose des questions à sa manière et répète les mots inlassablement.

Nous avons fait une petite découverte à la bibliothèque du village:

C’est un livre-disque de chansons qui parlent de racisme pour ramasser des fonds pour la lutte contre le racisme. Ce sont des chanteurs connus tels Manu Chao, Maxime Le forestier, Claude Nougaro, Luc de Larochellière, Marie-Jo Thério et Rachid Taha (et autres). Les enfants ne comprennent pas tous les enjeux abordés dans les chansons, les textes s’adressent à des plus vieux que mes enfants. Mais ils adorent les rythmes et dansent tous les matins au son de ce disque intéressant. Leur chanson préférée: Mélangeons-nous, mélangeons-nous, les blancs,les noirs, les bruns, les roux…On dirait cette chanson écrite pour notre famille et les paroles sont géniales! Les images sont superbes et très expressives. Ce livre est l’initiative de l’association Dire et Faire contre le racisme, pour en savoir plus http://www.dfcr.org (Chanter contre le racisme, éditions Mango Jeunesse,2002)