Là où le vide a commencé

Mes 4 derniers articles datent du 25 octobre. J’avais publié 4 articles le même jour question de reprendre un peu le retard parce que j’étais trop occupée par bébé. Mais ce fut mes 4 derniers articles de l’automne. Ce soir-là, nous avons reçu un téléphone difficile, mon père venait de décéder.

Gérer les émotions reliées à une naissance et à une mort en même temps bouleverse le quotidien.  Et quand ça brasse en dedans, ça épuise. Surtout lorsque le sommeil est coupé par les réveils de la petite.

De plus, je ne sais plus si j’en avais parlé, mais mon mari s’est cassé le pied 2 semaines après la naissance de crevette. Il est resté 6 semaines à ne pas pouvoir mettre de poids sur son pied après son opération où on lui a posé 4 vis. Un repos d’un mois après la césarienne? Je n’ai pas connu ça. Ça a été remplacé par le double du travail. Une fois le délai de 6 semaines dépassé, tranquillement mon mari a pu regagner de la mobilité, avec l’aide de 2 rendez-vous par semaine chez le physiothérapeute. Demain, il se fait retirer les vis.

Le soir du salon funéraire pour mon papa, nous avons eu un accident avec notre gros Sprinter. Nous avons roulé sur un gros objet de métal échappé du camion de marchandises qui nous précédait. C’était le premier soir de l’année où le froid a décidé de sévir. 4 heures dans le camion à -15, camion au diesel qui ne développe pas de chaleur, 4 heures donc à attendre pour la BONNE dépanneuse (mon camion a un toit surélevé et est allongé) L’assurance n’a pas voulu réparer pour qu’il puisse rouler. Nous avons donc dû acheter un nouveau camion. Dépense non prévue.

Mais nous avons réussi à fêter Noël en même temps que tout le monde, le coeur gros car le 25 décembre, cela faisait deux mois pile que papa était parti et que son absence était tellement palpable. La vie continue, le cycle de la vie aussi. Ma petite Jessie a maintenant 3½ mois. Et notre nouveau camion a eu son nom: OLAF (vous l’aurez deviné, il est blanc! Je lui cherche d’ailleurs une carotte 😉 )

De petites inquiétudes, de petits événements se sont aussi ajoutés à tout ce brouhaha. J’espère que 2018 saura apporter du baume sur nos blessures et des conclusions rapides et heureuses à ces inquiétudes.

Je vous souhaite à tous que 2018 remplisse votre vie de petites et de grandes joies. Je vous remercie d’être là à me lire et à me soutenir.

Le prénom de son grand-père en héritage, Jessie-Anne Claude l’aura au moins rencontré à quelques reprises en 6 semaines.