Maths première secondaire

Jamais deux sans trois.

Dans les articles de réflexion, c’est aussi le cas.

J’utilise les cahiers d ‘apprentissage Point de mire de CEC pour mes jeunes du secondaire en maths. Ils sont remplis d’exercices variés et travaillent très fort sur la résolution de problèmes qui sont de plus en plus complexes. Mais pour mon fils dyspraxique, je trouvais le programme trop poussé. Pixel de ERPI est bien plus facile. J’ai donc décidé de lui faire utiliser Pixel plutôt que Point de mire.

Après près d’un an d’utilisation, sa première secondaire n’est pas encore terminée. Oui, il a de la difficulté en maths, mais ce n’est pas tout. Pixel, je me suis rendu compte avec le temps, travaille de façon plus manuelle la géométrie. Alors qu’avec Point de mire, les jeunes ne font presque pas de manipulation de compas, avec Pixel, près de la moitié du cahier nécessite le compas et autres outils de géométrie.

Le problème est que ses difficultés d’apprentissage sont reliées à sa dyspraxie. Donc il fait face ici à une situation très négative pour son estime de lui-même. Il n’arrive tout simplement pas à faire ses manipulations géométriques. Je ne changerai pas le programme à ce point-ci. Il termine cette semaine la géométrie et commence l’algèbre. Mais ma réflexion portera sur l’utilisation de Pixel en 2e secondaire. Je vais le feuilleter sérieusement sur ce sujet particulier.

Sinon, j’hésite à le faire essayer Point de mire. J’ai peur qu’il doive passer deux ans sur un seul cahier à cause du niveau de difficulté. J’avais l’intention de le faire passer aux cahiers du secteur des adultes à partir de sa 3e secondaire. Peut-être devrais-je lui faire utiliser ces cahiers dès la deuxième secondaire? En tout cas, j’ai au moins une certitude pour lui, il est hors de question de revenir au programme avec manuels. La découverte des cahiers d’apprentissages a été une révélation pour soutenir à travers la dyspraxie. Mais la suite???