Occuper un préscolaire, toujours un défi

Un défi majeur de l’instruction en famille, une question qui revient sans cesse sur les espaces de discussions entre mamans d’école maison: quoi faire avec un préscolaire pendant le temps de travail des plus vieux…

Je n’ai pas de solution miracle. S’il y en avait une, on se passerait le mot et vous le sauriez déjà. En fait il faut plutôt une bonne dose de patience, de créativité, de patience et de foi en l’avenir. Oh et ai-je dit de la patience aussi?

L’attention de nos petits est courte. C’est normal. Cela ne veut pas dire que c’est plus facile parce que c’est normal. Il faut avoir plusieurs solutions de secours pour chaque heure de classe. Ici les grands font souvent jusqu’à 5 heures de classe par jour. 5 X plusieurs solutions = parfois un peu de découragement.

Mais la foi en l’avenir, elle, nous dira que cet âge passe si vite. D’une journée à l’autre, notre enfant change. De nouvelles capacités nous désarçonnent quotidiennement. C’est un âge que j’adore! Un brin de magie et le voilà parti explorer!

Ici le préscolaire est seul. Seul de son âge, 4 ans et 10 mois après l’avant-dernière. Mais comme elle aussi était 4½ ans après l’autre, j’ai déjà vécu. Il y a des avantages et des inconvénients à avoir des enfants séparés ou tous collés. Mais peu importe la situation familiale, il faut bien vivre avec. Il y a des jours où les cheveux restants sont peu nombreux, une chance ça repousse vite, mais d’autres jours où on arrive à se sentir compétente.

Voici quelques photos de situations où je me suis sentie compétente (et en montant sur scène pour recevoir mon prix de compétence parentale, je remercie Pinterest de m’avoir soutenue pendant tout ce temps )

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Les légos (Duplos, blocs de toutes sortes). Des possibilités infinies!

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Laisser notre fille de 7 ans travailler l’imaginaire de son frère, le transformant en super-héros avec les moyens du bord!

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Des bouchons, des images, des collants et voilà une activité où le fermier compte les citrouilles à livrer.

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Juste laisser faire parfois, cela occupe longtemps!

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Un jardin de fleurs (billes sur des Tee de golf). On les place toutes et, ensuite, on brasse et tout tombe. Et on recommence.

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On photographie les châteaux! Ça encourage à en construire des jolis et qui prennent plus de temps à construire…

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On les intègre aux activités des grands, avec le même matériel mais avec des consignes adaptées. Ici, «Cherche dans ton carnet l’animal pareil à la marionnette sur bâton de popsicle.» Pendant ce temps, la plus grande écrit ses phrases dans son carnet.

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On magasine au magasin 1$. Plusieurs solutions simples au détour de chaque rangée 😛

Pour une période d’attention un peu plus longue et vraiment nécessaire (une leçon à donner à tous les autres frères et soeurs en même temps), un petit 22 minutes d’émissions en anglais. Et je vous défends d’en développer de la culpabilité. «Oui mais les statistiques disent que cela ralentit le cerveau en croissance rapide des tout-petits et qu’ils réussiront moins bien à l’école». Mon fils de 2½ ans fait des casse-tête de 32 morceaux en moins de 10 minutes, par choix et par plaisir, et identifie les pepperoni dans la paella comme des ‘O’ parce que je lui ai dit que le ‘O’ faisait le son ‘O’ en lui montrant, juste comme ça, mes lèvres qui prennent cette forme lorsque je prononce. A-t-il le cerveau ramolli? Et je suis sûre que vous avez de superbes réalisations chez vos cocos aussi. Alors la TV n’est pas si méchante que ça, il faut juste bien l’élever (la télé, pas l’enfant).

 

Mais rappelez-vous toujours que demain est un autre jour. Pour lui, le 915e de son existence, WOW toute une étape! Alors que pour vous, le 15 695e, une crotte dans un océan.

 

 

 

Bilan de ma rencontre à la formation aux adultes

Lucie-Maud est venue avec moi pour rencontrer le conseiller pédagogique et le conseiller d’orientation de la formation aux adultes de notre commission scolaire. J’appréhendais un peu cette rencontre car Lucie est un peu mêlée dans toutes ces notions d’unités à accumuler, d’examens à passer, de cours à faire…

Pour mes questionnements, j’ai eu de bonnes et de moins bonnes nouvelles.

J’ai repoussé au plus tard possible cette visite. Lucie-Maud souhaite finir absolument à la maison (ou à distance) et ne passer que les examens en institution. Mais elle ne veut pas que l’examen compte pour 100% de la note et qu’elle doive le passer dans une classe régulière. Donc on visait le secteur adultes, et elle ne pouvait commencer qu’en septembre 2016, car le jeune doit avoir 16 ans avant le premier juillet pour s’inscrire en septembre qui suit.

Je crois que le conseiller pédagogique était un peu sceptique du bagage de Lucie-Maud. Encore une fois, nous nous sommes butées à l’ignorance du milieu scolaire face à l’école maison, et les préjugés sont sortis en premier. Je lui ai répété à plusieurs reprises que ma fille finissait sa 4e secondaire cette année, et il me répétait qu’il la classerait plus bas pour être sûr. Jusqu’à ce qu’on commence à parler de… matériel utilisé… (je vous entends rire) Lorsqu’il a su qu’elle avait travaillé avec Le Québec en deux temps (de ERPI) en histoire de 3e et 4e sec., il a été surpris. Ils utilisent ces cahiers aussi au centre de formation aux adultes… Je suis très bien tombée en faisant mon choix de cahiers. Donc pour cette matière ce sera le plus facile. Elle va passer le prétest pour vérifier si elle est prête à l’examen du Ministère et si c’est le cas, elle ira directement à l’examen du Ministère. Il est donc possible que ces unités pour le diplôme s’acquièrent très rapidement. Lucie venait de sauver 150 heures de cours juste sous le nez du conseiller. Bon, elle doit passer cet examen, mais nous avons l’été pour réviser.

En maths, comme elle est de toute façon en 3e secondaire présentement, elle fera la 4e secondaire avec eux à distance. Elle passe un test de classement à la fin de l’été pour s’assurer qu’elle est prête à faire les maths de 4e sec. Elle aura donc le temps de finir son cahier à son rythme pendant l’été. Elle réussit vraiment bien en maths (notes moyennes de 90% dans ses évaluations à la maison) mais elle va très lentement. Je la laisse aller à son rythme parce qu’elle réussit super bien ainsi. Encore une fois, lorsque le conseiller a su que nous utilisions Point de mire (de CEC), il était surpris, il connaissait le cahier et cela semblait être un bon choix, comparable aux cahiers des adultes.

En français, là le scepticisme du monsieur ne s’est pas estompé. Ma fille est forte en français. La qualité de ses phrases, de son orthographe est très satisfaisante. Comme elle termine sa 4e secondaire et qu’il est possible d’obtenir les unités de 4e secondaire par déboulement en réussissant l’examen de 5e secondaire, je souhaitais qu’elle passe cet examen-là. Mais il ne veut pas s’aventurer aussi loin. Alors ce que l’on a décidé est qu’elle passerait le test de 4e secondaire et si jamais il était très très fort, il l’enverrait tout de suite à l’examen de 5e secondaire et ça serait fini, d’une traite. Mais si sa note était correcte, elle aurait son cours de 5e secondaire à faire. J’ai trouvé ça «fair» comme entente. Malheureusement le hic est qu’il ne se donne pas ici dans notre cs, le cours de français à distance. Donc je devrai recommencer les démarches avec une autre cs après la passation du test si le besoin est de faire le cours.

Le même principe s’applique pour l’anglais. Mais dans cette matière, je crois que faire le cours de 5e secondaire sera nécessaire car, bien qu’elle soit assez bonne, il y a des manques. Mais je ne connais pas le niveau du test qu’il feront passer. Ni le niveau de stress que ma fille développera à faire 4 tests en une semaine à la fin août.

Jusque là j’étais plus que satisfaite. Mais le problème vient du fait qu’il n’y a pas de cours à option à distance. Si elle veut avoir toutes ses unités, il faudrait qu’elle fasse maths faible et maths fort de 4e et maths faible et maths fort de 5e secondaire. Un non-sens pour quelqu’un qui ne veut même pas faire de maths tout court.

Avec l’autre cs, celle qui offre les langues, il est possible de faire biologie de 5.  Elle ne souhaite pas faire de sciences mais bio passerait peut-être assez bien. En tout cas moi j’aurais du plaisir à l’aider 😉

Pour le conseiller, il n’était comme pas possible de faire Monde contemporain en 5e secondaire parce qu’il ne se donne pas aux adultes. Ce qui fait, m’a-t-il dit, que ça annulerait les unités de son cours d’histoire de 4e secondaire. Un non-sens pour moi, mais qu’il faudra vérifier avec une autre source, car je comptais bien qu’elle fasse ce cours cette année.  Pas de ECR à faire, ils ne font pas cette matière du tout aux adultes.

J’ai demandé si elle pouvait obtenir des crédits en arts pour les travaux qu’elle fait. Il m’a répondu que non, pas pour l’instant. Les cours aux adultes sont en réforme présentement. Ils rejoindront les cours du secteur jeune (régulier) par leur ressemblance d’ici deux ans selon lui. Et alors des cheminements plus personnalisés et les matières du régulier seront accessibles. Mais d’ici là, Lucie ne pourra pas faire valoir ses talents en arts pour obtenir des unités supplémentaires.

Avec le conseiller d’orientation, Lucie a parlé plus que moi cette fois-ci. Ils ont regardé ensemble les différents cégeps et profils en lien avec les arts, bien sûr. Se faire dire les choses par un autre adulte a aidé à montrer à Lucie qu’il fallait qu’elle s’informe sur certains programmes qu’elle avait d’emblée rejeter à cause de leur titre rébarbatif ou porteur d’inconnu pour elle.

Après les 4 tests de la fin août, nous aurons une meilleure vision de ce qui attend Lucie pour la prochaine année. Mais j’entrevois déjà qu’elle sera pas mal détachée de nous dans son programme. Elle tient cependant à continuer l’anglais en groupe et probablement les sciences en famille quitte à finir en 18 mois ou même 2 ans. Je serai loin de me plaindre qu’elle reste plus longtemps à mes côtés 😉

 

Le pas du 2e cycle du primaire

Ma fille fera ce pas en septembre, sauter au 2e cycle. Qu’est-ce que ça signifie concrètement pour l’école maison traditionnelle?

  • On ajoute de l’univers social: en 3e année, on part le bal en 1500 avec les Amérindiens. Elle a beaucoup vu cette matière en visitant la maison amérindienne à plusieurs reprises, mais je ne sais pas ce qu’elle a retenu. Elle était bien jeune. Nous utiliserons Panache (éd. Chenelière) C’est un cahier d’apprentissage que j’aime beaucoup. Je trouve qu’il fait une approche douce de cette nouvelle matière. Le cahier est coloré, invitant. Je crois que ma fille n’aura aucune difficulté à entrer dans cette matière. J’ai l’intention d’y ajouter un peu de plaisir hors cahier aussi pour agrémenter le tout. Ses frères et soeur étaient 3 à faire ce programme ensemble. Mais elle est toute seule…
  • On ajoute des sciences: des petites notions faciles, déjà connues pour la plupart. Lorsqu’on suit 3 aînés qui sont passés par là, qu’on aime écouter aux portes des leçons des grands, qu’on participe à un club nature depuis avant notre naissance 😉 et qu’on se passionne pour la nature, ce cahier Bizz (éd. CEC) ne sera qu’un prétexte à passer du vocabulaire et laisser des traces. De petites expériences apporteront un peu de piquant. Encore une fois, elle doit faire cette matière seule alors que ses frères et soeur font des sicences tous ensemble. À moins qu’un ou une amie soit disponible à faire ces deux matières avec elle.
  • En français, l’étude des verbes débute et je sais que son cahier de base en français en contient quelques pages longues et plates à remplir. Mais plusieurs activités sont possibles pour rendre les conjugaisons plus vivantes, je vais sortir mes idées cet été. La grammaire, esquissée en 2e année, s’ancre davantage. J’utiliserai encore la littérature jeunesse comme textes à lire et activités de grammaire. Mais deux cahiers viendront supporter les temps où je ne pourrai planifier suffisamment. Copilote (éd. Chenelière) survole toute la matière (textes, conjugaisons, grammaire, vocabulaire…), il me sera donc d’un bon secours pour alléger ma tâche entre deux superbes albums ou romans. Et Mission réussite en français (ERPI) apportera de jolies activités pour occuper des journées de fatigue où le cerveau peine à fournir. Son format plus ludique est parfait pour pratiquer des notions sans trop avoir l’air de faire de l’école.
  • En maths, on lance l’apprentissage des multiples. Je n’ai jamais fait apprendre les multiples par coeur à mes enfants. J’ai une affiche au mur, qu’ils ont consultée souvent au début pour de moins en moins le faire à mesure que la mémoire faisait son travail. Là j’ai découvert un cahier interactif  qui peut-être l’intéressera un peu. On verra. Pour le reste, ce n’est que la continuité du premier cycle. Les nombres grossissent les opérations se complexifient et les problèmes s’allongent, mais la matière reste sensiblement la même. Les cahiers que j’utiliserai feront l’objet d’un article entier à paraître sous peu.
  • En anglais, normalement à l’école, ils introduisent l’écrit dans les apprentissages strictement oraux du premier cycle. Cependant, ici nous ne suivons absolument pas un programme d’anglais langue sedonde (ESL) mais bien un programme d’anglais langue maternelle. Donc la lecture et l’écrit sont déjà entrepris avec ma fille. C’est une matière qu’elle adore et de plus on rencontre des amis à toutes les 3 semaines pour travailler cette matière en jeux et activités variées. Elle ne rechigne jamais pour de l’anglais. J’utilise plusieurs ressources pour monter les activités, mais Lili travaillera prioritairement avec Complete English Smart 3.
  • Pour nous, cela veut dire que j’ajoute des heures de classe chaque jour à son horaire pour pouvoir venir à bout de ces nouveautés. 3 à 4 périodes d’une heure 4 jours par semaine pour ses travaux dans ses cahiers. Les vendredis sont presque exclusivement réservés à des activités de groupe (école quand même mais école différente)

On dirait qu’elle marche sur un see-saw, le premier cycle étant le fait de monter la pente tranquillement et difficilement vers le centre du see-saw et son point d’appui. On dirait que bien que le secondaire soit encore loin, en 3e année on approche dangereusement du temps où le see-saw va basculer. Ensuite le temps passera tellement vite qu’on se retrouvera aveuglément au secondaire la mâchoire tombante, le temps ayant filé à toute allure. Comme elle est un an en avance, cela la fait vieillir encore plus vite. Voilà l’origine des quelques cheveux blancs supplémentaires des derniers mois, vous croyez?

Le carnet naturaliste imaginaire

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Juste la lecture du titre et ça y était. Je savais pertinemment que j’aimerais ce livre. Aucun texte à lire. Que des images d’animaux mélangés, imaginés, inventés. De Frédéric Jacquet aux éditions Nathan.

Je l’ai utilisé pour le dernier club nature de l’année.

Carnet naturaliste imaginaire_20160106_0009  J’ai pris la première image: la rhinonouille, et j’ai fait mes recherches sur le rhinocéros et la grenouille. Puis j’ai mixé les informations des deux animaux pour obtenir un animal inventé mais ayant des caractéristiques qui tirent leur inspiration des deux animaux d’origine. Ensuite je l’ai présenté aux enfants du club nature. Ma présentation a été un peu longue car j’ai développé plusieurs caractéristiques de chacun des animaux réels. Je voulais montrer aux enfants les possibilités infinies d’informations qu’ils pouvaient sélectionner. Ensuite j’ai montré comment mélanger ces informations pour donner des caractéristiques souvent loufoques à notre animal inventé. J’ai par la suite distribué une carte par enfant, et ils devaient préparer une présentation utilisant environ 3 à 5 caractéristiques par animal.

Les présentations ont été tellement formidables. Les enfants sont champions d’originalité. Leurs caractéristiques mixées pour l’animal imaginaire étaient tellement savoureuses. Je m’en délecte encore.

Mathis a pigé le Louzard (Loup et Lézard)

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Lili a présenté le Toutou (Toucan et Tatou)

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Les enfants ont tellement aimé l’activité qu’ils ont réclamé de la refaire avec de nouvelles cartes et ce, même si l’année scolaire est terminée pour la plupart d’entre eux. Les prochaines présentations seront le 30 juin!! Seuls les enfants d’école maison peuvent être si motivés 😉

Remerciements

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J’ai reçu cette carte pour me dire merci pour les cours d’anglais et les clubs nature que je prépare pour mes familles, dessinée de la main même d’une maman du groupe et signée de plusieurs mamans avec des mots tellement chauds à mon coeur!

Elle accompagnait un petit cadeau surprise qui me permettra de les gâter de littérature jeunesse encore en septembre.

Je les remercie à mon tour pour cette attention douce et agréable: Natasha, Josiane, Sophie, Karine, Sylvie et Isabelle. Je vous aime.

Je suis émue, je n’ai plus de mots…

(Profitez-en c’est rare 😉  )

La drogue des maths

Elle a réclamé ses nouveaux cahiers de maths ce matin… Ceux de la prochaine année… J’ai résisté pour l’instant.

Elle a pris un pot de paillettes et elle les a classées par sorte pour ensuite les compter et en faire le grand total. Au passage:«Maman on dit comment oval au pluriel?». Puis après ma réponse: «Oui je le savais!!»

Compte de paillettes

L’été va être long…………..

 

 

Vive les Croque-livres!

Dans ma ville, il y en a un. Dans la ville voisine, il y en a deux qui sont sur notre chemin régulier.

J’aime y faire un arrêt. Toujours empressée d’y faire des découvertes emballantes.

La plupart du temps, j’y dépose des livres à donner, mais je ne récolte rien en retour. Pas de surprises livresques.

Puis, un jour comme ça, je me réjouis d’y trouver des albums qui stimulent ma créativité. Rapidement, les idées d’activités se bousculent dans ma tête. Il faut dire qu’aujourd’hui la collecte fut des plus fructueuses.

Six albums biographiques de la collection Enfants célèbres (musique et arts)

Trois albums jeunesse qui piquent la curiosité

Flit à l’assaut du grand hôtel (éd. NordSud) 

 Quelle salade! (éd. de la Bagnole)

100 pas de géant (éd. de la Bagnole) de l’illustrateur Philippe Béha!! 

Décidément une vendue de ces boîtes à découvertes 🙂

Les disparitions

Ptite troupe sénior Les disparitions 2016

C’est le titre de la pièce de théâtre que ma fille a joué le 29 mai dernier à l’Arrière-Scène de Beloeil. Elle y tenait le rôle d’une narcissique. J’ai bien ri de ce rôle de composition. Une jeune fille fugue d’un centre d’art-thérapie pour adolescents, qui vivent tous avec un trouble de santé mentale quelconque. S’ensuit l’enquête policière et la réaction des autres pensionnaires.

Cette pièce est une création des jeunes acteurs eux-mêmes et de leur prof. La rédaction finale et la mise en scène sont réalisées par le professeur, Anne Bryan.

Est-ce parce qu’elle est rendue à 16 ans et qu’elle fait du théâtre depuis de nombreuses années?  Est-ce parce qu’elle était dirigée par une personne réussissant mieux à transmettre son art? Est-ce que cette pièce était tout simplement meilleure que les autres? Je ne sais pas, probablement un peu de tout, mais cela m’a plu. J’ai trouvé les jeunes acteurs très intéressants et sérieux dans leur travail.

Plusieurs poèmes et morceaux de musique ponctuaient la pièce. Certains de Beaudelaire, de Prévert… Lucie-Maud a récité son propre poème sur l’Art. Magnifique. Je l’avais déjà publié dans un article précédent, juste à cliquer sur le lien.  Elle a aussi utilisé le portrait sur lequel elle travaillait que j’ai aussi présenté dans un précédent billet. Ce portrait était celui de la jeune fugueuse de la pièce. Il était donc le portrait d’une des actrices de la troupe. Le père de la jeune fille a réclamé le dessin après la pièce. Lucie-Maud a reçu son premier chèque de paie, substantiel, pour sa petite entreprise de dessin. Elle était fière et nous aussi!!!

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Elle est déjà réinscrite pour l’automne. Elle est vraiment dans son élément. Alors qu’elle souffre de troubles anxieux dans sa vie quotidienne, lorsque’elle présente une pièce, elle n’est presque pas stressée. Elle peut en venir à vomir pour une sortie entre jeunes, mais elle arrive à la générale maitrisant bien son texte et ses déplacements et se sentant bien.

Elle avait une jolie troupe avec elle. Elle a eu du plaisir toute l’année. C’est la première fois que je la vois si bien avec un groupe. Ici en répèt…

Ptite troupe sénior en répet 2016

 

Le même théâtre offre aussi des cours à une troupe junior. Le fils d’une amie d’école maison y participe. Nous sommes donc allés voir la pièce des juniors aussi. Je l’ai trouvée bien ficelée, malgré un groupe impressionnant de 19 enfants. La pièce de Josiane Arsenault-Dubé, Sans sous-rire, était très intéressante, et les petits acteurs, ma foi, fort bien préparés et talentueux.

Bravo à cette cuvée 2016!