Série télévisée Grèce antique

Nous venons de terminer les 12 épisodes de la télésérie Odysseus, présentée à Historia l’an dernier. Cette série raconte l’attente du peuple d’Ithaque pour le retour d’Ulysse de son long voyage de 20 ans (10 ans de guerre et 10 ans de voyage de retour). À travers cette série, nous avons pu être témoins de la vie quotidienne, démocratique, royale des Grecs anciens.

En travaillant ensuite avec le cahier Chrono avec les deux garçons, il est possible de faire plusieurs références claires avec la série télévisée.  Cela permet aux enfants de mieux comprendre le fonctionnement de cette société.

Je ne suis pas très calée en histoire du monde. C’était une matière que je détestais au secondaire. Mais là en la redécouvrant depuis plusieurs années avec mes enfants, j’y prends goût.  Il est fort possible que plusieurs détails ne soient pas exacts, mais je ne saurais les relever.  Alors je me laisse porter par l’histoire.

Assurément, cette série est violente et crue, comme l’était certainement la société de l’époque (les Romains aimaient voir les massacres en arène). On y voit du sang et des gorges tranchées. On y voit aussi beaucoup le corps humain. Les Grecs vénéraient le corps humain nu, surtout de l’homme. Nous passons «à Fast Forward» les scènes un peu osées de rapprochement intime. Mais les détails intéressants sont au niveau des alliances, de la vie quotidienne, de l’assemblée des hommes libres, de la présence des Dieux dans la vie quotidienne, de l’importance des esclaves dans la société, des vêtements et habits de guerre, de l’intérieur des maisons… Plusieurs petites choses auxquelles la référence aide à la compréhension de la théorie.

Il est coté 13 ans et plus. Mais je suis une mauvaise mère. On l’écoutait tous ensemble. Ma fille de 7 ans le suivait distraitement en jouant aux légos. Tous les enfants ont trouvé les bouts violents dégoûtants et tournaient la tête, mais ils étaient vraiment  intéressés à l’histoire et en redemandaient. Tout de même bien contents que ce soit fini. Pendant le dîner, on a «debriefé» tout ça.