Toujours en me promenant sur Amazon pour des idées de livres à m’acheter avec mon argent de Noël, je suis tombée sur ce mignon ensemble de bois peint. À un prix raisonnable, je l’ai acheté. Lorsque je l’ai reçu, c’est Elliot qui s’en est donné à coeur joie. Il a joué avec les bonshommes pendant presqu’une heure. Un petit ajout inutile mais amusant et mignon pour mon projet Tour du monde.
Lorsque la neige est collante mais les enfants trop petits pour de grosses boules de bonhomme de neige, eh bien on fait une montagne de neige et on ajoute des poignées de neige qu’on tapote et qu’on tapote, jusqu’à ce qu’Olaf le bonhomme de neige (du film Frozen pour ceux qui n’habitent pas la même planète que nous 😉 ) prenne forme. Mais puisqu’il n’est pas fait de grosses boules comme Olaf, qu’on l’a fait en tapotant la neige, on l’appelle Tapolaf 🙂
Au début, Elliot n’est pas trop sûr et reste à l’écart sur sa traîne sauvage, pendant que Lili s’en donne à coeur joie avec Papa. Puis Elliot prend son courage et de la neige et va tapoter à son tour. Voilà un beau Tapolaf !
Lili me fait bien rire. Ces temps-ci, elle fait la classe à ses toutous et à son petit frère Elliot. J’étais tellement pareille à son âge. Je m’amuse à la regarder enseigner tout ce qu’elle a appris, utiliser des outils (carte du monde, globe terrestre, livres de lecture, boîte nature…), lire des histoires, poser des questions… Et Elliot qui écoute attentivement et qui répond aux questions, du mieux qu’il peut 😉 Je vous dis que le dernier de la famille est une réelle éponge qui se gonfle à une vitesse vertigineuse! Lire la suite
Mes enfants adorent se costumer.
Bon les grands ne le font plus, mais les petits le font encore très souvent. Il faut dire que moi-même j’en tire un plaisir immense. Depuis toujours, dès que je travaillais avec les enfants du préscolaire, je me suis arrangée pour avoir des petits éléments de déguisements ou des costumes plus élaborés pour animer. Même maintenant, dans mes groupes de club nature, j’aime porter un vêtement ou un accessoire en lien avec l’activité.
Elliot et Lili se déguisent presque quotidiennement.
À Noël, ils ont donc reçu de superbes déguisements de chez Ikea (masque, papattes et cape). Lili, qui a lu tous les Bat Pat de la bibliothèque municipale en quelques jours, a reçu un déguisement de Chauve-souris et Elliot, qui aime beaucoup les oiseaux de proie comme son grand frère Mathis, a reçu un déguisement d’aigle.
Une bonne idée!
Elliot a aussi reçu un beau costume de chevalier de ses oncles.
Et Lili a reçu une veste de Twilight Sparkle, son pony préféré, qui est presque l’équivalent d’un déguisement. Elle l’adore!!!
Notre collection commence à être bien remplie!
Darth Maul
Elliot a dessiné Darth Maul.
Il a deux ans et quelques mois. Ses dessins de bonshommes sont tellement complets! Une tête, deux bras, deux mains, deux jambes, deux pieds, deux yeux, un nez, un beau sourire, et même les petites cornes en bleu.
Il n’a eu aucune indication ou aucun rappel du genre: «N’oublie pas les pieds» Il a fait tout tout seul.
Lorsque l’on dit «apprendre par imitation», on peut constater qu’il passe beaucoup de temps avec Lucie-Maud.
Oh et P.S. On s’est tapé les 6 premiers Star Wars pendant les fêtes et on est allé voir le septième en famille le 31 décembre 😉
Les enfants auront de petites lectures à faire pour notre histoire du monde en Grèce antique. Comme nous avons déjà travaillé ce sujet, plusieurs livres que j’ai sont déjà lus, comme Le feuilleton d’Hermès, que les enfants ont adoré, ou le Dico des Grecs, à plusieurs reprises consulté. Voici donc pour chaque enfant les petits romans que je souhaite les voir lire.
Pour Lucie-Maud, qui n’est pas une grande lectrice, mais qui aime les histoires noires,
Pour Yann-Salomon, qui pourrait en prendre bien plus,
Pour Mathis-Alexis, habile lecteur,
Pour Lili-Océanie, excellente lectrice mais débutante,
Et ne pas oublier le petit Elliot-Nicolas, qui veut tant faire comme les grands,
En famille, nous lirons, pour le plaisir d’être ensemble et de découvrir, la guerre de Troie, la philosophie de Socrate et la vie d’Alexandre le Grand,
Au départ, pour introduire le sujet de la Grèce antique, j’ai utilisé un «cherche et trouve» sur l’histoire (la page sur la Grèce antique). Cela nous a permis de bien observer un dessin dépeignant l’époque et de faire des parallèles avec l’époque que nous venions de voir.
Si nous avons le temps, j’aimerais fabriquer un vase à la façon grecque en papier mâché. L’idée a été prise dans ce livre Everyday life in the ancient world. Sinon nous ne ferons que dessiner sur un vase imprimé sur une feuille. Un article sur l’amphore dans la revue Arkéo junior sera utilisé pour cette activité.
J’utiliserai aussi les documents du bédéiste des personnages Alix et Orion, Jacques Martin, présentant les monuments, les paysages, les vêtements et tout simplement la vie dans les villes de la Grèce antique. J’ai les deux tomes d’Alix et les deux tomes d’Orion.
Enfin, nous pigerons toutes sortes d’articles et de jeux dans les magazines Arkéo junior, la Grèce antique étant un sujet qui est revenu à plusieurs reprises dans différents numéros de la revue à laquelle j’ai été abonnée de nombreuses années. Le budget a fait arrêter ces abonnements, ce qui est dommage, ces revues sont magnifiques et très intéressantes (il y avait aussi Le petit léonard sur l’Art, Histoire junior sur l’Histoire et certaines années plus fastes Virgule sur le français ou Cosinus sur les maths et les sciences). Un jour peut-être?….
Aucun enfant n’arrive à se lever le matin. Au lieu de faire le réveil à 7h15-7h30, personne ne bouge l’orteil avant 8h00-8h15. Ils sont encore sur le rythme des vacances. Lili se lève et lit dans son lit. Je dois m’y prendre à trois ou quatre fois pour qu’elle daigne m’écouter lui dire de s’habiller. Elliot court jouer aux Légos avec Mathis, ça y est, deux autres de perdus.
Reprendre le rythme de quand coincer les tâches dans la journée d’école: Lucie promène le chien 15 minutes; Yann nourrit le chien, ramasse les besoins et vide le compost, un autre 15 minutes; Mathis nourrit les poules et les chats de grange, presqu »un autre 10 minutes. Ils défont le lave-vaisselle. Pendant les vacances, toutes ces tâches se faisaient en quelque part dans l’avant-midi. Là les pauses sont limitées. Un beau casse-tête.
Elliot n’a plus personne pour jouer avec lui. Tout le monde est au travail. Il veut notre attention par tous les moyens et devient assez tannant pour y arriver. Aujourd’hui, 3e journée sans frères et soeurs pour jouer avec lui, il est venu me voir, est monté sur moi et s’est couché dans mes bras. Je lui demande ce qu’il fait. Il me dit: «Moi, bébé» Haaaa il veut être un bébé pour que maman s’occupe plus de lui. il est tellement mignon… LE GRAND GARÇON!!! Haha!
Ça ne fait que 3 jours que nous avons repris, je sais que ce sera plus long que ça se remettre dedans après 3 semaines de congé. Mais pendant que je suis dedans… ben je trouve ça un petit peu difficile 😉 J’avais de la misère à me motiver moi-même à recommencer. Les enfants ne m’aident pas.
On a pourtant de beaux moments parmi tout ça. Mais je perçois beaucoup que nous sommes à la traîne. Et la maison est sans dessus dessous.
Alors on se laisse combien de temps avant de sonner l’alarme? Une autre semaine? Deux autres semaines? Bon bon je peux endurer jusque là, mais pas plus, d’accord?
Lili avance très vite en anglais, plus rapidement que mes autres enfants au même âge. En français elle dévore maintenant tout livre qui lui tombe sous la main: des revues aux albums, des bd aux romans, elle lit tout, tout, tout. Elle comprend de mieux en mieux l’anglais aussi. Elle me parle souvent en anglais à la maison, et je lui réponds donc en anglais pour la pratiquer. Alors le pas à faire pour lire en anglais était facile à faire.
Je lui ai demandé de lire l’histoire The Little Dragon, dans le recueil Castle Tales. Il y a environ 3 phrases par page accompagnées d’une image évocatrice. Les phrases sont simples mais non répétitives et non ciblées sur les sons ou autre. Elles donnent un texte d’une difficulté normale pour un enfant qui apprend à lire en anglais langue première au premier cycle. L’histoire a une vingtaine de pages.
Voici d’ailleurs un extrait de page. 
Elle l’a lu seule dans le salon, alors que je faisais la classe avec les autres. Lorsqu’elle est venue me voir après sa lecture, j’ai vérifié sa compréhension, elle m’a traduit toute l’histoire sans erreur, aucune. J’étais estomaquée parce que je savais qu’elle comprenait bien l’anglais mais pas à ce point. De plus je savais que la transposition de la lecture en anglais se faisait bien lorsque l’enfant sait lire en français, je l’avais remarqué avec mes autres enfants et lu des articles à ce sujet, mais la facilité et la vitesse avec laquelle elle fait la transposition sont épeurantes. Elle avance bien vite pour le groupe des plus jeunes en anglais aussi. En juin, j’aurai à réfléchir à la suite tout en tenant compte que ce sont ses amis, tous des jeunes de son âge et que les thèmes sont plaisants pour son âge. Pour l’instant je lui fournis du travail supplémentaire aux devoirs du groupe, comme ce texte et le travail qui a suivi.
Elle devait donner une description d’un dragon qu’elle inventait selon la feuille que je lui ai donnée. 
Et faire un dessin de son dragon par la suite. Elle s’est essayée à dessiner le dragon sur une feuille blanche, n’a pas été satisfaite du résultat, a donc demandé une feuille à colorier comme son petit frère de 2 ans. Pourtant elle fait de beaux dessins, il était beau son dragon dessiné. Voici son coloriage:
Voici le coloriage de son petit frère qui a bien sûr écouté l’histoire en anglais et colorié avec attention son dragon de plusieurs belles couleurs: 
Lorsque j’ai vu ce livre proposé sur une page facebook de littérature jeunesse, je l’ai commandé en prêt interbibliothèque car je trouvais qu’il pouvait faire une suite intéressante au livre Thomas et le crayon magique du début de l’automne. J’ai beaucoup aimé le travail qui se faisait sur les mots. Le crayon veut aller voir la lune et, pour cela, il doit se trouver deux ailes. Il veut les emprunter à différents animaux (hirondelle – papillon…) mais ceux-ci refusent pour toutes sortes de raison. L’hirondelle deviendra hirondee, le papillon deviendra papion, etc. Jusqu’à ce que la petite fille propriétaire du crayon, Lulu, décide de lui prêter ses deux «ll». À vous de voir les changements dans le nom de la fille et dans le crayon 😉
Lili a donc fait la lecture de l’album. Puis elle a relevé les différents mots sur lesquels il y a eu une modification. Enfin elle devait trouver d’autres mots qui auraient pu se retrouver dans le livre. Elle a écrit Lili et Elliot (hihi), Caillou, Lionel et chenille.
Elle a trouvé cette histoire drôle.
Ce matin fut notre rentrée version hiver 2016. Hé oui, j’ai pris la semaine dernière au complet en congé. J’étais un peu à bout. Lorsque ma planification n’est pas à jour, je trouve nos journées bien difficiles. J’ai terminé l’année 2015 la langue à terre parce que fin de semaine après fin de semaine, je n’avais pas le temps de planifier et, la semaine le soir, je travaillais sur les projets des activités de groupe.
Mon camion a eu encore un pépin pendant les fêtes. Le garagiste qui avait installé nos pneus d’hiver avait oublié de resserrer les boulons d’une roue et de gonfler deux pneus. Nous nous en sommes rendu compte le 24 décembre sur l’autoroute. Il y avait des dommages mais personne ne fut blessé. Il n’ouvrait cependant ses portes que le 5 janvier. Je m’attendais à une bataille pour faire valoir la gratuité des réparations et des inconvénients. J’étais épuisée juste à penser à la bataille. L’organisation des déplacements en famille pendant le temps des fêtes, en deux autos obligatoirement, fut complexe. Alors j’ai prévu prendre le début de semaine de congé pour régler cette situation. Finalement, le garagiste a été un très bon joueur. Si je mets de côté le fait qu’il y aurait pu avoir un accident grave au bout de la ligne, puisqu’il n’est rien arrivé, il a été fort accomodant. Il a tout réparé première heure, gratuitement, sans énoncer le moindre doute et en nous offrant sans qu’on demande une compensation d’un changement d’huile gratuit qui, sur le camion, coûte quand même environ 200$. Nous avons récupéré notre camion jeudi.
J’ai finalement décidé de prendre la semaine au complet, malgré le fait que les démarches pour le camion étaient moins exigentes. J’ai pu avancer plusieurs planifications de front pour les amener à des niveaux faciles à boucler lorsque je devrai le faire. Mais je n’étais pas encore prête à recommencer. Hier , dimanche, j’ai donné un grand coup sur la section histoire du monde en famille en préparant une grosse section: tout le chapitre sur la Grèce antique. Ce matin je n’avais toujours pas le goût de reprendre les rennes.
Les agendas ne sont pas encore complétés pour les matières de base, et c’est ça qui désorganise le plus. Les enfants ne sont pas assez autonomes ainsi. Je devrai le faire ce soir.
Je suis dans une écoeurantite du quotidien 😉
Je suis heureuse à créer, et ma tête bouillonne, mais le quotidien m’empêche de réaliser autant que je le voudrais. Je voudrais mettre un «hold» sur le quotidien et créer pendant des semaines pour que tout soit fin prêt.
Mais paradoxalement, pendant que je mets toute cette énergie à créer, je manque aussi de temps juste pour observer mes enfants qui grandissent tellement vite. Ma grande vient de fêter son «sweet 16», mon bébé est rendu … eh bien plus un bébé. Il parle, il explique, il questionne, il refuse… Et tous les autres entre les deux continuent leur chemin vers l’avant de belle façon. Ils changent. Les repas s’éternisent en discussions stimulantes avec les deux aînés, Mathis disparaît des heures et des heures à mener des projets très variés et emballants (il a reçu un kit de «stop motion» à Noël, nous sommes tombés pile). Et ils ont maintenant chacun leur activité parascolaire qui les passionne (sauf Elliot, pas encore).
Alors tout ce charabia pour dire dans le fond que nous n’avons commencé que ce matin, que je n’en ressens pas vraiment de culpabilité (bon peut-être un peu 😉 ) et que la vie continue. Ça prend beaucoup d’énergie le retour au quotidien. Je vous le dis, ce n’est pas le temps des fêtes qui est épuisant, c’est reprendre en main la routine.
On se relève les manches et on affronte 2016, qui a même l’affront de nous imposer une journée de plus 😉 Alors comme on ne peut empêcher la vie de nous envoyer des imprévus, eh bien je vous souhaite de la folie, de la créativité et de l’humour. Vous viendrez ainsi à bout de n’importe quel imprévu et aurez le courage de continuer.
L'école de rang de Katherine 