Fermeture de la Bibliothèque de l’école de rang section livres scolaires

Après près de 10 ans de travail assidu et d’achats coûteux, la Bibliothèque de l’école rang section livres scolaires ferme ses portes. Je vais honorer les abonnements jusqu’à la fin, ne vous inquiétez pas, mais je ne vais pas continuer à nourrir le service au public.

Plusieurs raisons motivent cette décision:

1- Les maisons d’édition sortent de nombreux documents et utilisent de plus en plus les nouvelles technologies. Cela devient difficile pour moi de garder à jour les ressources. Mes enfants vieillissent, et j’ai de moins en moins besoin des ressources pour les petits. Je ne fournis plus à la tâche en achats.

2- Le site est désuet, et le temps de remettre tout ça à jour me manque. J’ai de précieuses âmes charitables qui ont offert de m’aider à monter un nouveau site, mais la vie va trop vite et moi je n’arrive pas à trouver du temps pour le faire.

3- La tâche d’enseignement avec mes enfants augmente et la planification et la correction s’alourdissent. Je ne fournis plus à la tâche ici non plus. De plus j’anime des ateliers pour des groupes d’école maison et je tiens à continuer pour mes enfants et mon plaisir personnel.

4- Je dois aussi apporter un peu d’argent à la maison (en travaillant) au lieu d’en dépenser une fortune 😉 Le bénévolat c’est bien beau mais ça ne nourrit pas une famille nombreuse.

5- Lors des périodes de pointe (rentrée scolaire, vacances, troubles X Y Z à la maison ou avec la technologie) je n’arrive pas à répondre à la demande. Et je me sens coupable. Oui je suis de celles qui ne vivent pas très bien avec le fait de décevoir les gens. Et parfois les attentes des gens sont raides.

Je vous remercie pour votre confiance, année après année. Je vous remercie pour toutes les fois où vous avez glissé un bon mot dans les retours de colis, dans les messages ou les courriels. Cela fait chaud au coeur. Certaines cartes trônent encore sur mes tablettes 😉

Il y aura probablement une suite à cette bibliothèque, un autre projet est dans l’air, mais pour l’instant ce sera honorer les derniers abonnements et fermer boutique.

Changement de programme de maths

Ça y est. Je le savais. J’aurais dont dû me faire confiance…

Mathis avale son programme de maths de 1re secondaire à la vitesse de l’éclair et « pète des scores » dans ses examens. Pixel (ERPI) est définitivement trop facile pour lui. Il n’y a aucun défi.

Alors bien que deux mois se soient écoulés, bien qu’il m’a fallu attendre 2 semaines supplémentaires pour avoir les sous pour le commander (achat non prévu), je change pour Point de mire  (CEC).  Et je vais garder Pixel pour Yann.  J’ai déjà commencé à faire travailler Mathis avec les reproductibles de Point de mire, et le défi est nettement plus grand. Lui qui a à avancer avec un TDAH, les problèmes de Point de mire demande des étapes, de la réflexion. Les exercices sont assez nombreux pour être gradués.

Il l’a reçu aujourd’hui et déjà je n’ai pas entendu : «J’ai fini!» après 2 minutes de travail.

Je crois que j’aurais dû m’écouter. Là il faut se remettre en selle pour ne pas perdre notre belle avance d’un an.

Réflexions sur le secondaire

Avec maintenant 3 enfants sur 5 restants qui sont au secondaire, j’arrive à me faire une meilleure idée de cette étape de la scolarisation.  Et finalement, je me retrouve avec une situation assez différente de celle à laquelle je m’étais en quelque sorte préparée avec les années.

Premièrement, mon aînée est en 4e secondaire et je n’ai pas encore de plan ferme sur l’obtention du DES. J’avance à tâtons sur un chemin à peu près tracé. Surtout que son déficit d’attention, qui ne l’avait jamais vraiment affectée avant, semble maintenant lui donner du fil à retordre et lui fait prendre un peu plus de retard que désiré.

Je me suis rendu compte que l’autodidacte en moi, celle qui aurait tant souhaité ne pas perdre son temps en classe à écouter un prof radoter pour les plus lents, celle qui aurait voulu lire la matière et exécuter les activités à son rythme, rapide et efficace, eh bien celle-là ne se retrouve pas dans tous les étudiants du secondaire.  Ma fille a clairement besoin d’un « enseignement » de la matière.

Elle a réussi ses 1re et 2e secondaires, sa 3e secondaire aussi en français et en histoire, mais les maths et les sciences sont des matières plus difficiles à assimiler par elle-même.  Donc depuis un certain temps déjà, elle a besoin d’aide, de soutien, d’explications, de réexplications et d’exemples pour bien passer au travers de ses maths et de ses sciences. Et comme je ne suis plus très jeune, eh bien ces notions sont loin et doivent être réactivées. J’y arrive, mais parfois je rame un peu.

Là je dois remanier l’horaire suite à cette prise de conscience que la matière doit être « enseignée » parce que justement, deuxièmement, au secondaire on s’attend à une autonomie plus grande et pour certains étudiants malheureusement cette autonomie ne vient pas. Pas parce que la jeune ne mature pas suffisamment pour faire ses travaux sans supervision, pas du tout, mais bien parce que certaines notions doivent être enseignées pour être assimilées.

Lucie-Maud a une bonne autonomie de travail. Elle est assez sérieuse (voire stressée) pour suivre son agenda et s’assurer que ses travaux se font durant la semaine ou se complètent la fin de semaine. Elle n’aime pas le mot retard, elle veut en finir avec ses travaux, elle veut un long et bel été, elle veut suivre un rythme de scolarisation normal… Elle se prend en main pour réussir. Je n’ai pas grand chose à dire sur cet aspect. Mais elle n’a pas une bonne autonomie d’assimilation. Elle a souvent besoin d’un soutien un-un, des explications détaillées et répétées, des retours en arrière sur la matière. Et ce soutien est demandant en temps pour moi.

On se dit que la première année du primaire est exigeante parce que l’enfant ne sait pas lire et a besoin d’une présence permanente à ses côtés. On dit que par la suite, lorsque l’enfant sait lire et vieillit, une autonomie peut s’installer pour nous permettre de nous concentrer sur les plus jeunes qui arrivent eux en première année. Et c’est vrai. Le 3e cycle du primaire et le premier du secondaire sont selon moi les plus faciles à gérer pour le parent-éducateur. Mais alors que je croyais que la situation continuerait de s’améliorer et me permettrait de donner plus de temps aux plus jeunes, je me rends compte qu’arrivés au deuxième cycle du secondaire, on revient à une situation exigeante en temps de disponibilité auprès du jeune pour le soutenir dans ses apprentissages.

Mes deux plus vieux ont des problèmes d’apprentissage. Est-ce que ça sera différent pour Mathis-Alexis qui, doué, avance vite et a déjà franchi le pas du secondaire un an d’avance? Sera-t-il plus autonome sur ce chemin de la fin du secondaire? Je vous en parlerai dans deux-trois ans. En attendant, cette demande de temps de la part de ma fille de 4e secondaire s’impose dans un horaire déjà chargé. Et les fins de semaine ressemblent de moins en moins à cela, des fins de semaine. Les semaines se poursuivent en explications le samedi et le dimanche afin de boucler le programme dans les temps voulus.

Peut-être est-ce une situation vécue que par moi avec mes enfants en fin de secondaire. Peut-être chez vous, vos jeunes réussissent à se débrouiller seuls. Mais il n’en demeure pas moins que je dois y consacrer du temps, réellement et qu’il faudra un réajustement des horaires.

Troisièmement, la correction au secondaire est LOUUUURDDDDEEEEE. Oui ils peuvent corriger une bonne part eux-mêmes. Mais si on veut suivre moindrement où ils en sont rendus, il est important de corriger une part non négligeable des travaux. Cela permet de voir les endroits où le jeune vit des difficultés et a besoin d’explications, et cela permet aussi de réactiver les notions à expliquer au fur et à mesure des notions vues, parce que sinon on se bute à une montagne de notions non réactivées et ouf, la panique s’installe de ne pouvoir aider son enfant.

Je me rends compte que pour un jeune en difficulté d’apprentissage, l’autocorrection est pratiquement impossible. Ici je parle de Yann-Salomon. Il ne peut corriger son français, il ne voit pas ses fautes d’orthographe, il ne peut corriger la plupart de ses mathématiques, car il ne porte pas d’attention aux détails (aux virgules, aux mesures précises…) Il ne peut corriger sa géographie parce que lorsqu’il a une erreur, c’est parce qu’il ne comprend pas le concept… Alors que j’en suis qu’au début du secondaire avec lui, la somme des corrections est inimaginable. Et il arrive parfois que je prenne du retard parce que la correction s’accumule.

Et enfin quatrièmement, au secondaire, les jeunes ne parlent pas et on ne sait rien, puis l’instant d’après ils se confient et racontent leurs angoisses, nombreuses et intarissables. Ce qui donne parfois des journées entières à discuter de leur avenir, de leurs choix de route ou de carrière, des journées entières à encourager ou brasser, à soutenir ou ressourcer, à écouter ou rassurer. Et toujours pendant ces journées entières… eh bien on s’occupe de notre ado qui, je le croyais, devenait plus autonome en vieillissant.

Ce ne sont pas des plaintes, loin de là. Ce sont prioritairement des constats, qui diffèrent des attentes. Il y a un réel plaisir à ces discussions avec nos enfants qui se cherchent et qui démontrent qu’ils ont encore besoin de nous. (Il y a aussi un réel déplaisir à ne servir que de punching bag pour des idées lancées qui ne tiendront pas la route longtemps, mais bon…)  Il y a toujours une maman en moi qui s’émerveille de voir l’étincelle dans les yeux de celui qui comprend enfin, et ce même chez des yeux plus vieux. Il y a étonnamment beaucoup de temps à investir avec le secondaire, il faut de la disponibilité et de la confiance en ses capacités.

Il y a toute notre philosophie d’école maison qui prend son sens avec le secondaire, mais qui soudainement peut prendre la débarque chez un ado qui veut se conformer et appartenir à un groupe autre que la famille. Qu’est-ce que 6 mois, un an de plus pour réussir et prendre le temps de vivre avec ses difficultés si on est pour travailler 45-50 ans après sans arrêt? D’une perspective d’adulte, c’est une goutte d’eau dans le cheminement pour que le jeune apprenne avec moins de stress. Pour le jeune, cela peut être un raz-de-marée que de ne pas finir à l’âge requis. Pour le jeune, ce temps élastique de réussite peut signifier un rythme plus doux et respectueux.  Pour l’adulte cela peut signifier une crainte que l’extérieur considère l’école maison comme responsable de ce retard accumulé.  Discussions intéressantes, philosophiques qui mettent de l’avant les fondements de nos choix de vie à la maison, les confortent et les confrontent.

Accompagner nos enfants, maintenant adolescents, dans cette aventure est stimulant mais, je le sais maintenant, aussi énergivore que des touts-petits qui nous accaparent en porte-bébé ou dans nos jupes. Qu’on se le dise.

 

À admirer lors de mauvaises journées

Parfois des journées arrivent que l’on veut graver dans notre mémoire pour les moments plus difficiles où carrément on y croit plus.

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Cette journée-là où tous les enfants étaient à leurs affaires, travaillaient sérieusement et silencieusement, je l’ai même immortalisée sur pellicule (même si cette expression ne tient plus la route)

Parce que lorsque la journée est juste trop, qu’on est juste pas bien avec soi-même et ses sautes d’humeur, que les cris des enfants ne sont plus de la musique à nos oreilles, bah on peut se mettre des bouchons dans les oreilles et admirer les photos.

Fête de Yann au Centre Bell

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La fête de Yann aussi est en septembre. Nous sommes allés voir les Canadiens au Centre Bell avec lui. Nous sommes allés lors de la partie intraéquipe Blancs contre Rouges le dimanche après-midi 20 septembre.  Il flottait sur un nuage, on aurait pu ne pas lui payer de siège…

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P1030910Nous avons eu droit à un repas gastronomique gratuit : hot-dog, liqueur et chips!  Bah Elliot ça faisait son bonheur. Et après, rien de tel qu’une bonne crème glacée au soleil. Une sortie parfaite!

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Comme autres cadeaux, mon grand sportif a choisi du matériel de sport et un jeu de baseball à la Wii. Le sport, il n’y a que ça dans sa vie, dans sa bouche, dans son coeur.

En français, il travaillait la poésie. Il devait écrire un poème. Il voulait choisir le hockey comme sujet. J’AI DIT NON!!! Ça suffit, le hockey par ci, le hockey par là… je lui ai dit de choisir un autre sujet. TOUS ses travaux, textes, productions en français comme en anglais sont sur le hockey. Alors j’ai fait une marâtre de moi et je l’ai obligé à choisir autre chose…

…Il a choisi la pêche…

Mais comme le résultat est vraiment intéressant, j’ai accepté son travail 🙂

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Nuages et cycle de l’eau

Notre deuxième club nature de l’année était sur le cycle de l’eau et les nuages pour faire le lien avec le français et notre thème du Tour du monde, comme décrit dans cet article précédent. Ma mise en situation pour cet atelier a été de dire que c’était la même eau que nous buvions que celle dans laquelle les dinosaures marchaient et les poissons faisaient pipi. La même eau qui quitte un pays en s’évaporant pour retomber en pluie chez nous, d’où le lien avec notre thème du Tour du monde.  L’eau est la même depuis le début des temps, tournant sans cesse dans le cycle de l’eau. J’adore la moue de dégoût des enfants lorsqu’ils en prennent conscience. Cette information que l’eau tourne et que c’est la même eau qui part et revient reste alors gravée dans leur mémoire.

P1030879  J’ai commencé par raconter l’histoire Le grand voyage de Balthazar. C’est l’histoire de deux enfants qui font un bonhomme de neige. Le lendemain matin, le bonhomme est fondu et le petit garçon en est bien triste. Mais son papa lui explique que le bonhomme est parti en voyage et qu’il reviendra bientôt. C’est un beau prétexte pour raconter le cycle de l’eau.  Petite note: les prénoms des enfants sont vraiment étranges. alors pour éviter que les enfants ne se désorganisent pendant l’histoire chaque fois que les prénoms seraient énoncés, je les ai avertis que la première fois, ils pourraient rire un bon coup et qu’ensuite, la surprise passée, j’aimerais ne plus entendre de commentaires ou de réactions face aux prénoms. Ce fut très bien accepté et respecté.  Après avoir raconté l’histoire, nous l’avons redite dans nos mots avec l’affiche et les petits manipulatifs préparés par Lucie-Maud. Nous avons ainsi pu mettre les mots plus scientifiques sur les images mignonnes du livre.

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Ensuite direction table de travail, nous faisons notre livret personnel du cycle de l’eau.   À partir d’une idée vue sur Pinterest en anglais, j’ai rédigé de petits textes en français et fait les dessins nécessaires à notre livret. J’ai utilisé une feuille format légal (8½ X 14) pour faire le livret. J’ai dessiné le cycle de la couverture directement dessus la feuille avec des crayons feutres. Cela a passé au travers. J’ai donc imprimé le dessin de l’intérieur sur une feuille de format lettre que j’ai collée à l’intérieur du petit livret. Puis j’ai imprimé les petits textes en colonne et je les ai collés aux deux bouts du livret de chaque côté du schéma à colorier.  Cela permettait aux enfants de colorier le schéma et de garder une trace écrite de leurs apprentissages. Voici mon document (il y a une petite coquille à corriger dans les textes en colonne: «sousterraines» s’écrit plutôt «souterraines» veuillez me pardonner…) : Cycle de l’eau à coller

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Après la réalisation de notre livret, nous sommes allés à la cuisine, où j’avais fait une installation maison pour créer notre propre cycle de l’eau. Je ne sais pas pourquoi j’ai omis de prendre une photo. Mais bon. Je vais essayer de vous créer une image mentale 😉  J’ai une cuisinière à vitrocéramique. J’ai mis une théière transparente à bouillir et j’ai placé un aquarium 40 litres (10 gallons standard) à l’envers par-dessus la théière en prenant soin de surélever une des extrémités sur un rouleau de papier d’aluminium.  Lorsque la vapeur créée a commencé à s’échapper de la théière, elle s’élevait et allait se condenser sur la vitre de l’aquarium renversé. Comme l’aquarium était en pente, la vapeur condensée en goutellettes ruisselait vers l’autre extrémité de l’aquarium et tombait goutte à goutte le long de la vitre de côté sur la plaque de vitrocéramique du poêle, créant une petite rivirère et un peu plus loin un lac dans le coin (mon poêle n’est pas de niveau, heureusement ou malheureusement 😉  )  Les enfants avaient les yeux ronds, et on entendait des «wow!» des «Je vois le nuage!»et des «Regarde les gouttes de pluie!». C’est peut-être pour ça qu’il n’y a pas de photo. J’étais trop occupée à enregistrer dans ma mémoire à souvenirs ce moment magique où les enfants ont des étincelles dans les yeux.

Nuages_20150919_0015  En deuxième partie d’activité, nous abordions le thème des nuages. J’ai encore une fois utilisé un album jeunesse pour ouvrir la période : Simon dans les nuages. Simon est un éléphant qui aime se coucher dans l’herbe et imaginer des formes avec les nuages. Il était facile, après la lecture, de continuer avec les familles de nuages et de confectionner notre porte-nuages. D’un côté, comme sur la photo, on peut voir l’axe gradué du ciel montrant les noms des nuages selon leur hauteur dans le ciel. Les nuages sont découpés puis collés avec un petit «foam» rehausseur. On a ainsi l’impression que les nuagesP1030878  flottent dans le ciel bleu.  Mais avant de les coller sur ce côté de la feuille, j’ai demandé aux enfants d’en tracer le contour au verso.  J’ai imprimé l’axe gradué des deux côtés de la feuille cartonnée bleue. Ils ont lu les descriptions et les ont collées dans les bons tracés de nuage.  Lorsque l’on présente les nuages à quelqu’un il est possible de lire derrière la description correspondante. Voici les documents nécessaires à cette réalisation, vue sur Pinterest aussi et adaptée en français.  Nuages_niveaux

 

Nous venions de voir les grandes familles de nuages, je leur ai alors annoncé que les nuages aiment mélanger leurs familles avec d’autres. Ce qui donnent des rejetons à noms de famille composés 😉 Pour bien découvrir les nuages à noms composés, j’ai imprimé les photos sur des feuilles et j’ai caché leurs noms. Je leur ai lu les descriptions de chacun des nuages et ils devaient pointer l’image correspondante. Ils ont pu repartir chacun avec un livret d’identification des nuages que j’ai acheté sur un site anglais et que j’ai traduit pour l’utilisation en français. J’ai aussi utilisé une affiche trouvée sur le site d’Alloprof. Comme le livret n’est plus disponible, l site anglais ayant fermé, je me permets d’en mettre la traduction libre ici.

P1030875 P1030883 P1030884 nuages latin

Enfin pour permettre aux familles de réinvestir et d’aller plus loin, j’ai envoyé des fichiers numérisés pris dans différents documents que j’ai entre les mains:

Nuages_20150919_0001Clouds and water cycle

Nuages_20150919_0002Distance orage (autobus magique)

Nuages_20150919_0004Le cycle de l’eau (à petits pas)

Fête d’Elliot, plaisir pour les grands ;-)

Elliot- Nicolas a eu 2 ans au mois de septembre. Eh oui, mon bébé n’est plus.

Il est toujours aussi colleux, drôle, espiègle même. Il grandit et se développe devant mes yeux et j’en savoure chaque seconde, croyez-moi.

J’adore l’entendre, avec ses petites phrases mignonnes : «D’accord.», «a peur des monskes», «Yak, tout mou»

J’adore l’observer, avec ses yeux froncés de sa mère lorsqu’il se concentre à comprendre un phénomène ou à lire une histoire.

J’adore l’allaiter encore quelques fois par jour en lui passant la main dans les cheveux et qu’il s’endorme sur moi.

Mais bon, deux ans vient aussi avec la dictature, les crises de bacon, les larmes de crocodile, les bobos fréquents (il est aussi maladroit que moi à son âge)… pour lui, je savoure ça aussi. Il est chanceux d’être le dernier.

Pour sa fête, il a reçu de la pâte à modeler. Nous étions à court depuis plusieurs mois. Il a adoré son cadeau. Il en fait souvent. Ça le tient occupé pendant l’école des grands.

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Mais ce qui m’a fait rire est que les grands aussi s’y sont mis. Leurs compositions étaient vraiment drôles.

Yann ne jure que par la bouffe: poutine et biscuits aux brisures de chocolat.

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Lucie raconte les trois petits cochons et le loup qui souffle et souffle.

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Mathis était très heureux que son frère reçoive un gant de baseball et une balle. ils ont ainsi pu jouer ensemble à quelques reprises. Elliot peut faire comme son grand frère a fait tout l’été: jouer au baseball.  Il a reçu un superbe jeu de bois, trouvé usagé, avec des oiseaux sur une branche. Pour l’instant il s’amuse à placer les morceaux, plus tard il pourra suivre les modèles.  Il a aussi gradué cette année, il a obtenu son premier étui à crayons. école à la maison oblige.  Il était tellement content de découvrir tous SES crayons et SON efface. Les autres aussi étaient excités de sentir les odeurs bizarres des crayons feutres à odeur. Ils se les arrachaient. Enfin un beau camion de bois, trouvé usagé aussi. Parfait pour promener ses animaux de ferme.

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On ne sait plus quoi donner. Rendu au septième, on a tout et il y en a partout. Je suis contente de mes choix. Et Elliot était très heureux. Nous avons soupé devant son dernier cadeau, le film Dragons 2. Les grands aussi ont eu du plaisir avec ses cadeaux. 😉

Un autre petit architecte

Elliot suit les traces de son grand frère Mathis: il aime concevoir et construire de beaux châteaux, des pistes de train, des tours de Duplo ou des maisons de Légo. Quel plaisir de le voir, avec persévérance puisqu’il a la maladresse de son âge, élever des tours de blocs et venir nous chercher par la main pour nous montrer son oeuvre.

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Les jeux de construction sont pour moi des jeux gagnants sur tous les points. Ils sont souvent chers, mais ils valent amplement le prix.  De plus, ils sont unisexes et multi-âges et ils servent à autant d’histoires que l’on peut en inventer.

Blocs de bois

Légo et Duplo

Pistes de trains en bois ou en plastique, électriques, à piles ou manuels

Briques géantes de carton

Monsieur Patate

K’nex

Labyrinthes de billes

Dominos à placer debout

Ce sont des jouets que j’achète encore malgré le fait que nous en ayons déjà à la maison. On dirait qu’il est impossible d’en avoir trop. Un petit essoufflement, on ajoute un petit élément et hop ils sont repartis pour des semaines et des semaines de bonheur.

Pssst…….. pendant ce temps, ils sont calmes, autonomes, concentrés et pour la plupart silencieux (pour la plupart car Lili elle chante et parle sans arrêt en jouant aux Légos)