Go Habs Go!

Mon petit de 19 mois a un idole dans la vie: son grand frère.

Yann joue au hockey depuis plusieurs années et son équipement sèche donc dans notre vestiaire tout l’hiver. Elliot s’est amusé souvent à mettre les gants de son frère dans ses mains. Il enfile aussi régulièrement le casque de gardien de rue, prend son mini-hockey et fonce sur la rondelle de mousse en criant : «Ya Ya Ya!»

Elliot a assisté avec grand intérêt, pour un petit de 12-18 mois, à plusieurs matchs de hockey de Yann. Il observait avec attention la patinoire pour trouver son frère au jeu, et célébrait chacune des présences de celui-ci.

Lorsque Yann s’occupe de son petit frère, c’est souvent pour jouer au mini-hockey avec lui. Il lui a enseigné quelques rituels tellement hilarants et mignons.

Elliot tire au but, compte, lâche son hockey au sol, fait un va-et-vient du coude à la PK Subban, lève les bras dans les airs en criant, prend une simili coupe Stanley dans ses bras et y donne un gros bec sonore!

Il reconnaît depuis longtemps déjà le signe des Canadiens de Montréal, et les pièces d’équipement de hockey sont parmi les mots de vocabulaire qu’il dit le plus efficacement.

Ce matin, Elliot a pris le drapeau des Canadiens et, s’en servant comme un micro, s’est mis à chanter le Ô Canada comme Ginette Reno. Je suis arrivée trop tard pour l’enregistrement car je riais trop.

Pas besoin de vous dire que ce soir, nous sommes devant l’écran, avec Elliot et Yann, et nous espérons très fort pouvoir célébrer la fin de la première ronde.

 

Mais comme j’écris ces lignes, c’est 2-0 pour les Sénateurs. J’ai peur un peu…

Ça achève

Est-ce possible? La fin de l’année approche? Avec les beaux jours enfin revenus, nous devons tourner plusieurs dizaines de pages avant d’arriver à celle où l’on est rendu. Hé oui signe incontestable que l’année tire à sa fin. C’est encourageant!

Bientôt ce sera les vacances d’été, avec les camps, le baseball et des vacances surprises.

Nous devons absolument finir pour le 19 juin, cette année. Pas question de continuer deux-trois semaines pour compléter les matières qui retardent.  Des vacances exceptionnelles nous ont été offertes, pas question d’y traîner de l’école.

Je garde les enfants en laisse courte, nous bûchons très fort pour pouvoir quitter la tête libre.

Mais je me mets aussi déjà au travail de réfléchir à ma prochaine année, car même si ce seront de belles vacances, elles amputeront mon été de planification de 2 semaines, en plus de la préparation préalable plus importante qu’habituellement (valises, listes, achats de dernière minute…)

Cette année-ci a été plus solide. Nous avons réussi à garder un rythme assez constant. Quelques relâchements ici et là mais bon personne n’est parfait. Cependant comme ce rythme a été soutenu, j’ai dû ramer fort pour garder à jour les planifications et les corrections. Je suis essoufflée, je m’en cacherai pas. 4 niveaux différents avec bébé. check.

Bébé a grandi et  nous permet plus de liberté, ma grande devient vraiment de plus en plus autonome, ma petite qui en débloquant en lecture m’a permis de passer un peu moins de temps à ses côtés. Seuls mes gars demandent encore beaucoup d’investissement. Mais bon, je ne suis pas à la maison pour ne rien faire. J’aime mieux m’occuper d’eux que de faire du ménage, on s’entend 😉

Dans la prochaine année, j’en aurai 3 presque entièrement au secondaire, bébé fera vraisemblablement son sevrage, et la petite sera lancée activement dans le primaire.  Notre horaire assez fidèle des trois dernières années prendra un tournant majeur avec le retour à l’école de nos amis d’anglais, la fin de l’univers social du primaire, et la préparation plus sérieuse du D.E.S.  De nouveaux projets stimulants verront le jour: un groupe d’anglais chargé d’inconnu et de nouvelles connaissances, un thème de voyage autour du monde et de littérature jeunesse et un retour de l’histoire du monde de façon plus régulière.

C’est excitant et stressant à la fois. Serais-je à la hauteur des attentes du nouveau groupe d’anglais? Le projet autour du monde sera-t-il aussi stimulant que je l’imagine?  Est-ce que j’arriverai à tout concilier avec un terrible two qui coupera ses siestes? Autant de questions sans réponse immédiate. J’ai hâte!

 

Les situations-problèmes

Mathis a des problèmes avec les problèmes. Surtout lorsque plusieurs solutions sont envisageables. Surtout lorsqu’il faut utiliser l’essai et l’erreur.

Il m’a demandé l’autre jour de lui montrer l’algèbre pour résoudre les problèmes avec une inconnue. Il est en 6e année, d’âge 5e année. Il en a marre de devoir essayer de multiples solutions avant d’en arriver à la bonne. Il m’a dit que ce n’était pas logique d’essayer pendant 30 minutes avec des solutions qui ne fonctionnent pas, alors que l’on peut réussir du premier coup avec une solution de calcul.

Par exemple un problème où on a un montant d’argent et un nombre de pièces de monnaie. On doit chercher combien de pièces de chaque valeur on a. L’algèbre résout ce problème en première secondaire. Dans son cahier de 6e, il doit procéder par essais et erreurs. Il perd patience après 1 ou 2 essais, ensuite il se braque, soupire, se fâche, se décourage, grince, grogne… Est-ce qu’il manquera une étape de l’apprentissage si je lui montre tout de suite à faire ce problème avec l’algèbre? Doit-il taponner à chercher des solutions sans calcul pendant un temps?

Les nouvelles SAÉ demandent que l’enfant trouve une solution personnelle à un problème complexe. Il y a plusieurs solutions possibles selon ce que l’enfant suivra comme chemin vers la solution. Mathis a beaucoup de misère avec ces problèmes.  Il croit qu’il manque des données ce qui l’empêche de calculer une réponse unique. Il a fallu que je me batte tout un avant-midi pour qu’il accepte que chaque enfant dans le problème pouvait faire ses choix d’achats avec l’argent de poche disponible et que je lui demandais trois combinaisons d’achats possibles.

Et pourtant quand je lui explique un problème, je peux aller beaucoup plus vite dans mes explications qu’avec Lucie parce que son cerveau roule aussi vite que le mien pour la séquence des opérations à faire. Pour Lucie, je dois aller bien plus lentement et donner les informations au compte-goutte m’assurant que chacune des infos est digérées avant d’en fournir une autre. (Je ne compare pas ici pour trouver un mieux que l’autre, mais bien pour faire ressortir la différence de fonctionnement du cerveau, du traitement de l’information)

Rigidité. Voilà. Mon fils est rigide. Si sa conception n’est pas en accord avec la réalité, ça bloque dans son cerveau.Ça fait longtemps que je le sais, mais diable que parfois j’ai le goût de crier par la fenêtre ouverte mon désarroi aux oies des neiges de passage dans notre champ. Il me semble que ça ferait du bien que mon message voyage jusque dans le grand nord. Alors j’aurais l’impression d’avoir vraiment crié, de m’être soulagé d’un poids.

Vous savez c’est quoi le pire là-dedans n’est-ce pas? C’est que si ces problèmes sont sa bête noire… eh bien c’est surtout cela que l’on travailler à répétition pour qu’ils fassent un sens dans sa tête.

Si vous croisez une oie des neiges sourde, vous saurez qu’elle est passée par chez nous.

J’ai oublié… (Liebster award)

Dans ma réponse à la question sur mes auteurs préférés, j’ai oublié une auteure très importante de ma vie.  Je devais être fatiguée.

 

Une auteure qui a marqué ma vie, et celle de ma fille dès sa naissance. Une auteure qui parle toujours de vie quotidienne et d’émotions vraies. Une auteure dont le personnage est si naïf et en quête d’amour perpétuelle, mais qui embrasse la vie pleinement. Des histoires écrites dans un paysage enchanteur, doux et salin, avec des personnages impétueux, vifs et attachants.

 

L’avez-vous devinée?

Oui, Lucy-Maud Montgomery, auteur des séries de Anne of Green Gables et Road to Avonlea.

Liebster Award

J’ai, grâce à Brune (Blogue Grandir près du châtaignier) gagné un Liebster Award, qui a pour but de faire connaître les blogues. Je suis un peu mal à l’aise, car je ne poursuis jamais ce genre de choses: chaînes de lettres, nominations de blogues et autres entraînements de foule. Je lis les blogues de mes amies pour savoir comment elles se portent et pour suivre leurs projets parce que je m’intéresse à elles.  Sinon je suis des blogues principalement pour y cueillir des idées précises et alors je ne connais pas du tout les gens. Je ne liste aucun d’entre eux sur mon blogue car je ne saurais pas où tirer la ligne de promotion et je ne voudrais pas blesser quelqu’un laissé pour contre. Donc je ne nominerai pas 11 autres blogues pour continuer la chaîne, désolée.

Mais j’apprécie tout de même un détail de cet award: les blogueuses parlent d’elles sur la publication reliée à cette marque de reconnaissance. Et c’est très agréable à lire parce que jamais nous ne parlons vraiment de nous sur nos blogues.  À travers nos commentaires, nos résumés de journées, nos réflexions, nos projets, nos interventions, nous livrons chaque jour un peu de nous, mais, mais jamais nous parlons de nous. Nous revenons souvent sur chacun de nos enfants, nos inquiétudes, fierté et suivis à leur sujet. Mais qui sommes-nous, nous réellement?

Pour ma part, je n’existe pas beaucoup pour moi-même derrière mes enfants. J’existe pour eux, à travers eux, mais peu pour moi-même. Je ne m’en plains pas, j’adore ce que je fais. Je l’ai toujours souhaité et je le cultive maintenant ainsi. Mais que savez-vous de moi, vous qui me suivez sans jamais avoir vu mon visage? Et même les autres que je fréquente occasionnellement? Vous avez le droit de ne pas vouloir le savoir qui je suis vraiment. Arrêtez la lecture ici et on se revoit au prochain article.

Pour ceux qui continuent la lecture, j’ai apprécié lire des informations personnelles sur les blogues qui ont gagné ce trophée dernièrement. Et je vais tenter de trouver 11 choses à dire sur moi que je n’ai jamais laissé couler avant.

1. Je suis gênée de nature. Je sais certaines riront sous cap, mais c’est vrai. Lorsque je suis à l’aise avec des gens, j’ai tendance à prendre beaucoup de place. Je parle fort et j’interviens souvent. Mais avant le premier contact, je suis très gênée, et faire les premiers pas vers quelqu’un me demande beaucoup d’efforts.

2. J’adore les romans qui parlent de la vie quotidienne. Je n’aime pas la vie des gens riches et célèbres. J’aime les histoires terre à terre,  qui se déroulent au Québec au début ou au milieu du 20e siècle. J’aime lorsque l’on apprend à réellement connaître les personnages dans toute leur psychologie, comme si l’on vivait à leurs côtés.

3. Je suis une très mauvaise gestionnaire de budget. L’argent qui rentre passe aux choses dont on se prive depuis que l’on a plus d’argent, puis ensuite on a plus d’argent, donc on recommence à se priver, jusqu’à la prochaine rentrée d’argent. Mon compte de banque avoisine le zéro et j’ai trop de dettes. Je vis constamment au bord du précipice financier, et pourtant je n’ai aucun luxe chez moi (à part le luxe d’ÊTRE chez moi).

4. J’adore jouer à des jeux de société. J’aime beaucoup me retrouver en petit groupe pour jouer à des jeux questionnaires, des jeux de cartes, des jeux longs ou courts, où on rit et on …sacre contre la malchance 😉  Mais je n’aime pas les jeux de stratégies où l’on doit réfléchir trois coups d’avance pendant 20 minutes entre chaque coup. Je n’ai pas assez d’occasion pour jouer à des jeux de société, je manque de compagnons de jeu.  J’entraîne mes enfants, mais ils sont encore jeunes.

5. Je ne crois pas en Dieu et pourtant il m’arrive de parler intérieurement à quelqu’un qui serait plus grand que tout ça pour essayer de comprendre le monde dans lequel je vis. Je trouve ça beau et rassurant un Dieu, mais pas ce que l’homme en fait.

6. J’adore les abats, le boudin et la cervelle. Ce sont des mets de choix que les gens rejettent souvent. Comme nous élevons notre propre viande, je peux y avoir accès facilement et je ne m’en prive pas. Rien ne se perd, rien ne se crée.

7. Il m’arrive encore de penser à mes bébés morts en fausse-couche. Ce n’est pas vrai que parce qu’ils ne sont jamais nés, ils comptent moins. Ils m’arrivent de les imaginer, de compter l’âge qu’ils auraient. Ils ont laissé une trace indélébile dans ma vie.

8. J’ai utilisé des couches jetables pour chacun de mes 7 enfants. Je sais c’est terrible. Cet award me fait dire des choses terribles.

9. Je déteste les surprises. Petite, je découvrais chaque fois mes cadeaux avant Noël. Je vis dans le ici et maintenant et attendre est très pénible pour moi. Alors attendre quelque chose dont je ne connais pas la teneur est un supplice. Je veux tout savoir, sur tout, tout le temps. Je n’aime pas les cachotteries, les secrets, les non-dits. Je déteste les suprises.

10. J’ai fait bouillir un grand héron, mort sur mon terrain, pour en récupérer le squelette pour l’animation. Je rêve de ramasser les animaux morts sur le bord des routes pour faire la même chose. Je regrette la fois où, beaucoup enceinte de Lili, j’ai laissé sur le bord de la route un immense mâle castor mort en parfait état. Quel splendide spécimen d’animation j’aurais eu.

11. Je manque cruellement de confiance en moi et j’ai un besoin incommensurable d’être aimée. Cela m’a fait vivre des situations pénibles au cours de ma vie. Withney Houston chantait une chanson très importante à ce sujet (et pourtant elle s’est suicidée…)

 » …Learning to love yourself, it is the greatest love of all… »

 

Je réponds ici aux 11 questions de Brune:

1-Pourquoi as-tu créer ce blog?

Il y a tellement longtemps que je l’ai créé. Ce blogue me permet de faire le point sur ma journée, ma semaine, mon mois, mon année, ma vie. Écrire me permet de mettre mes idées en ordre, de méditer, un peu comme un journal intime. Mais avoir le feed-back des gens qui me lisent apporte beaucoup à ma réflexion. Donc le blogue est un peu le meilleur médium pour ça.

2- Quelle est ta fleur préférée?

La pensée. Une fleur très discrète, basse, sans trop de flafla. La pensée ressemble à un visage, et il y en a une multitude de sortes, et même dans la même sorte, aucune ne se ressemble vraiment. Mais toutes sont colorées et racées. Une belle société en miniature. 

3- As-tu réalisé un de tes rêves d’enfant?

Oui. À 6 ans, je souhaitais déjà avoir une grosse famille. Je m’occupais de mes cousins et cousines dans les fêtes de famille. Même si ma famille est un peu chaotique et on ne sait plus trop combien d’enfants y compter, j’ai réalisé mon rêve d’enfant, mon rêve d’enfants.

4- Qui t’a le plus inspiré dans la vie?

Ouf comment nommer quelqu’un sans en nommer d’autres… Assurément ma mère. Elle est forte, elle s’implique, elle ne se contente pas de regarder les choses se passer, elle prend les choses en main pour que ça se passe. Ma grand-mère paternelle, qui a eu huit enfants, tout en gardant une vie active et impliquée aussi. Ma grand-mère maternelle, qui s’est consacrée à son mari pendant plus de 60 ans. Les femmes de ma vie. 

5- Quel est ton repas préféré?

Ha non! Je vais être démasquée et décevoir nombre de gens. Mais il est difficile de battre un trio Quart de livre fromage de chez McDo. Sincèrement je ne dirais JAMAIS non à ce repas. Voilà je l’ai dit.

6- Quel est l’objet dont tu ne pourrais te passer en cuisine?

Hahaha Mon mari!  Hé oui chez nous c’est mon mari qui cuisine! Je suis capable de faire de la sauce à spaghetti, certains desserts, et les dîners des enfants. Mais je n’y trouve aucun plaisir. Mon mari innove constamment. Il ne peut jamais reproduire deux fois la même recette, car il se laisse porter au gré de sa fantaisie… et ne prend aucune note. Mais désolée mesdames c’est un modèle discontinué 😉

7- Quels sont tes films « cultes »?

Je ne suis pas une grande intello. Je suis plutôt une grande adolescente dans l’âme. La plupart des films que je regarde, je les oublie sitôt le générique débuté. Mais certains me marquent. Je pourrais les réciter par coeur, les écouter sans relâche. Mes films «cultes» demeurent « Dirty Dancing » et « Footloose« . Et j’ai fortement apprécié La voleuse de livres plus récemment.

8- Quels sont tes auteurs préférés?

Comme pour les chanteurs, j’aime les oeuvres et non des auteurs particuliers. Disons que Louise Tremblay D’Essiambre m’a séduite par sa façon si naturelle de décrire la vie quotidienne. J’aime aussi qu’elle décrive comment les personnages lui parlent pendant l’écriture. Encore une fois, je ne suis pas une fille de grandes oeuvres, je ne fréquente pas beaucoup les classiques. Mais je déteste les recettes répétées à l’eau de rose. Si l’auteur me fait vivre les émotions vraies, j’aime. Voilà pourquoi j’aime aussi Robert Munsch. Je n’ai jamais, encore aujourd’hui, réussi à lire à haute voix son album Je t’aimerai toujours sans moton douloureux dans la gorge et sanglots dans la voix.

9- Es-tu « plage » ou « montagne »?

Résolument «montagne». Action. Défi. But. Fraîcheur. Vertical.

10- Es-tu « citadine » ou « rurale » (dans l’âme) ?

Rurale dans l’âme et dans la vie. Le silence et la noirceur de la nuit à la campagne ont été à être apprivoisés. Mais je n’endure plus la ville que pour une sortie ponctuelle. Et je fuis la banlieue, ce lieu où l’on joue à ma tondeuse est plus grosse que la tienne. La campagne c’est l’autarcie, tu crées selon tes besoins avec les moyens du bord. C’est la simplicité et l’intégrité.

11- Si tu pouvais partir visiter un pays demain matin, lequel visiterais-tu?

L’Islande. On dit qu’il n’y a rien sur cette île qui est digne de visite. Les gens le sont sûrement, mais ça les guides ne le disent pas. Alors j’irais voir par moi-même. Et il n’y fait pas chaud.

 

Comme d’habitude, il est beaucoup trop tard, je vais me coucher.  Maintenant que vous en savez plus sur moi, ne faites pas de cauchemar 😉

Mais j’aime l’hiver!

Mais là mon corps a besoin du printemps. Mon moral a besoin du printemps. Je crie mon besoin du printemps.

Nous n’avons pas marché de l’hiver. Le froid, le vent, le bébé nous ont empêchés de sortir prendre l’air.

Je trouve que la nature se réveille brutalement cette année. Tous les animaux sortent en frénésie. Ils ont tous besoin de chaleur, de soleil, de lumière, tout comme moi.

J’ai vu un grand héron, les pieds dans un fossé d’eau glacée.  J’ai vu les merles d’Amérique et les pluviers kildir se promener au sol à travers les plaques de neige encore imposantes.  J’ai vu deux harfangs des neiges, 5 urubus à tête rouge et une trentaine de cerfs de Virginie, la recherche de nourriture les pousse à affronter les champs à découvert.

J’ai aussi besoin de déplier mon corps, de m’étirer et toucher le ciel, comme eux. J’ai besoin d’aérer ma tête, de laisser mes idées s’envoler, de créer du nouveau.

Mon corps craque de partout, il a pris trop de poids cet hiver. Mon moral a de la misère à endurer les enfants. Eux-mêmes ont moins joué dehors, ont moins lâché leur fou cet hiver. Ils sont des lions en cage. Nous grattons les murs de la maison à la recherche d’une ouverture.

Demain, c’est ensoleillé et 15 degrés Celsius, lundi c’est ensoleillé et 20 degrés Celsius.

Voilà je vais laisser le soleil descendre en moi et réchauffer mon corps endolori et mon coeur refroidi.  Je vais relever mes manches, reprendre mon souffle et me rendre au bout de l’année scolaire, au bout du printemps, qui partira lui aussi, malgré ce qu’on ressent présentement.

L’hiver est une saison que j’aime, que j’aime profondément.

Mais là, j’apprécierais vraiment que les nouvelles pousses du printemps percent la carapace de l’hiver pour de bon…jusqu’en décembre prochain.

 

C’est Noël!

Ben oui, il neige en ce matin du 4 avril.

À plein ciel!

À un point que j’ai dû virer de bord sur la route des cours de théâtre de Lucie-Maud. Trop glissant, visibilité nulle! J’ai aussi appelé à la bibliothèque de l’Université pour prolonger excepetionnellement mes prêts…Non je ne monte pas à Trois-Rivières aujourd’hui.

Mais ce n’est pas cette neige blanche qui me fait le plus penser à Noël. Ce sont les beaux cadeaux que j’ai reçus cette semaine.

Des livres, des livres et encore des livres d’école!!!!!

Jpeg

 

La seule différence avec un vrai cadeau: la facture de 1200$ qui vient avec cette petite boîte  😉

Jpeg

Mon année 2015-2016 se prépare tranquillement dans ma tête, et les manuels et guides qui arrivent concrétisent mes pensées, mes idées, ma planification. Voyez comme c’est beau!  😛

Jpeg

 

P.S. le temps d’écrire ces lignes, quelques 20 minnutes, et le ciel est bleu, dégagé, et la neige fond…

C’est pas Noël, c’est Pâques!

Et là on se dit qu’on n’aurait pas dû virer de bord plus tôt…

 

Et vous vous dites que j’aime vraiment trop les livres d’école…

 

Je les ai encore eus!

Ce matin, j’étais irritable. Je chialais et criais un peu trop. C’est que j’avais reçu une lettre du Ministère de l’éducation qui demandait de faire passer un test d’intelligence à tous les enfants d’école maison. Si les enfants échouaient le test, ils devaient retourner à l’école pour obtenir de l’aide spécialisée pour leur cheminement dû à leur déficit d’intelligence.

J’ai expliqué clairement les règles de passation du test et j’ai distribué les feuilles à l’entête officielle. C’est cette entête officielle du Ministère qui a réussi à convaincre Mathis qui doutait un peu de la véracité de mes dires. Nous étions le 1er avril, n’oublions pas.

Je croyais que mes enfants avaient plus confiance que ça en leur intelligence, ils étaient tellement stressés de réussir ce test.  Lili, qui ne comprenait pas trop la mise en scène, s’est mise à pleurer: elle ne voulait pas retourner à l’école… Je me suis assise avec elle pour la soutenir pendant le test.  Je dois avouer qu’à quelques reprises j’ai eu beaucoup de misère à me retenir de rire. J’ai fait des voyages aller-retour dans notre vestiaire pour regarder les chats dehors et je dois dire sourire aux larmes.

Ça a tellement marché! J’en ris encore.

Bien sûr, j’ai rassuré tout ce beau monde. Ils sont très intelligents, et nous continuerons tous ensemble cette formidable aventure d’école maison.

Lili, pour sa période de français, avait à lire un texte sur une nouvelle sorte de poisson: Le Poisson-Carré, trouvé sur le site de trousseetcartable.  Elle a lu le texte, mais il a fallu la dernière case pour lui faire comprendre que c’était un nouveau gag.  Nous avons, exceptionnellement, mangé du poisson-carré pour dîner. L’achat valait l’activité 😉

Poisson-Carré surgelé

 

Nous avons lu une fiche documentaire sur la journée du poisson d’avril (trouvée sur Bout de gomme) et elle a construit un coin-coin de poisson d’avril.

poisson 2011 cocotte papier

Maths 1re secondaire

Mathis sera rendu en première secondaire en mathématiques en septembre prochain. (j’avale croche là tellement le temps passe vite)  Il fonctionne très bien avec Décimale (ERPI) depuis 2 ans. Je vais donc essayer de continuer avec Pixel (ERPI), au lieu de choisir Point de mire (CEC) comme pour sa soeur. Le visuel est le même. Ce qui devrait donner un genre de continuité à un enfant plutôt rigide. Je trouve que Pixel est moins fourni, mais Mathis a moins besoin de pratiquer. Et si jamais il ne me plaît pas, ou que je trouve qu’il manque de substance, eh bien il ne sera pas trop tard pour se tourner vers Point de mire ou compléter avec tout matériel que j’ai entre les mains.

D’ailleurs Mathis a beaucoup de difficultés avec la lecture des problèmes (résolutions, situations…) alors je vais probablement lui faire faire les Situations-problèmes (SP) et les Situation de raisonnement (SR) de Point de mire en plus de son programme Pixel. Je n’ai pas fait sa planification, j’avais déjà acheté tout ça l’an passé. Donc lorsque je vais me plonger dedans, je verrai à quelle vitesse il est capable de digérer la matière. À première vue, cependant, j’ai été surprise de constater que Pixel me semblait plus facile. Enfin je verrai avec l’usage, peut-être me raviserai-je?