Français 6e ou 1re secondaire

Nous avons travaillé fort. Je dis nous car je crois bien avoir ramé aussi fort que lui. Mais ça a valu la peine, il me semble vraiment avoir progressé.  Yann est dyspraxique et bien qu’en vieillissant l’écart se creuse entre ses capacités académiques et celles des autres de son âge, ce dernier semestre, il y a eu des pas et même peut-être des bonds en avant.

Voici les points qui ont permis cette réussite:

– Il a fait beaucoup de grammaire, beaucoup. Je voulais ancrer les notions de classes de mots, d’accords, de conjugaison, de construction de phrases. Et pour un dyspraxique, l’automatisation ne s’acquiert pas facilement. Il faut répéter beaucoup plus qu’à un enfant normal. Alors j’ai répété, parfois en reprenant les règles de première base, les règles apprises au premier cycle. Parfois oui j’étais découragée: recommencer au début plusieurs fois de suite,c’est décourageant. Mais petit à petit, j’ai vu que lorsque je réexpliquais, de petites lumières de mémoire s’allumaient: il se rappelait avoir vu la matière. Puis petit à petit, lorsque je réexpliquais, il était capable de réactiver les connaissances. Je ne suis pas sûre que vous pouvez imaginer l’exploit que cette réactivation porte en elle. C’est à sabrer le champagne!

– Il n’a pas vraiment écrit de textes. De petites situations d’écriture très courtes lors du projets des Olympiques, mais sinon rien. Comment lui demander de faire du sens en écriture si la construction de phrases n’est pas acquise? Donc pas de perte de temps sur l’écriture de phrases qui n’ont aucun sens… pour l’instant.

– Il a travaillé les stratégies de lecture. Il est bon en compréhension de textes, alors ce n’était pas la pratique à faire. Il devait plutôt apprendre les stratégies qui construisent le texte: les mots de relation, le plan, les référents, les inférences… Tout ce qui permet de construire brique par brique un texte qui se tient, dont les idées sont en ordre et la syntaxe compréhensible. Cette partie-là ne fut pas trop difficile à travailler, il adore lire et a assez de logique pour bien trouver les réponses.

– J’ai imposé une méthode de travail qu’il n’a pas aimée, car extrêmement contraignante, mais qui lui a permis d’avancer sans reculer. Lorsqu’il travaillait dans son cahier de grammaire, il devait lire l’encadré théorique et venir m’expliquer la matière à travailler dans ses propres mots. Puis il lisait la consigne et devait me dire dans ses mots ce qu’il devait accomplir. Enfin il pouvait se mettre à la tâche. En le suivant pas à pas comme ça, je l’obligeais à bien comprendre la consigne et ainsi l’appliquer adéquatement. Avant il faisait le plus de pages possibles le plus vite possible (les enfants dyspraxiques sont de grands bâcleurs) car Yann n’accepte pas d’être en trouble d’apprentissage. Lorsque je corrigeais, 80% de la matière était erronée. Et comme mes enfants doivent corriger leurs erreurs car je crois que c’est ainsi que l’on apprend le plus, il passait énormément de temps à reprendre ses exercices et même souvent les reprendre 3 ou 4 fois avant de réussir (malgré mes explications de plus en plus développées à chaque reprise) Lorsque j’ai enfin pu lui montrer clairement la différence de réussite entre avant et la nouvelle méthode de travail imposée, il ne pouvait qu’abdiquer qu’effectivement, c’était très efficace et positif. Ensuite cette méthode est entrée confortablement dans note routine et, à part certains matins de pré-adolescence, Yann réussit vraiment mieux ses exercices de grammaire.

Malgré tous ces efforts, je ne suis pas encore certaine qu’il puisse aller en 1re secondaire en septembre en français. Je ne sais pas s’il est assez solide pour affronter les nouvelles notions et l’approfondissement des anciennes. La marche entre le primaire et le secondaire est présente dans toutes les matières, et le français n’y échappe pas. J’hésite entre continuer le travail acharné de 6e jusqu’en décembre et commencer la matière de 1re secondaire en janvier ou le passer tout de suite en 1re secondaire, quitte à le faire travailler plus longtemps son année s’il présente des difficultés.

Présentement, il fait un test diagnostique qui vérifie si la grammaire du primaire est acquise et à quel degré. Ce test est assez long, une 20taine de pages et couvre toutes les sphères de la grammaire du primaire.  Je l’ai pris dans les fiches reproductibles du cahier de grammaire de 1re secondaire L’Express grammatical des éditions ERPI. Il devrait être terminé demain. Après correction, je pourrai observer où sont ses erreurs, combien il y en a et ainsi prendre une meilleure décision. Sincèrement j’espère qu’il passera au secondaire. Je crois que ce petit boost lui fera du bien sur l’estime, lorsque l’on travaille fort on récolte du succès. Mais j’ai assez confiance que ce se fera.

Une fois ma décision prise, je viendrai vous parler de son programme pour septembre. J’ai trouvé plusieurs outils avec lesquels j’ai bien hâte de travailler, s’il passe au secondaire. Des nouveaux outils, assez fraîchement imprimés pour la plupart et variés. Des outils bien loin du programme Laissez-Passer que Lucie-Maud a utilisé et que nous avons aimé, mais qui compliquerait trop la vie de Yann. Un manuel avec des questions à répondre dans un cahier Canada (ou sur des feuilles mobiles), et ainsi beaucoup de réécriture. Des projets d’écriture longs et importants. Trop pour lui. Je dois bien feuilleter les différents cahiers trouvés et savoir comment les marier efficacement et les exploiter pleinement. À plus donc!

21 ans, Je t’aime

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Il y a 21 ans aujourd’hui je descendais l’allée de la charmante petite église de Pointe-Claire au bras de mon papa. J’allais unir ma vie à celle de mon fidèle amoureux qui partageait déjà mon quotidien depuis 4 ans.

 

Hier encore j’avais 20 ans,   Photos mariage_0001

Je caressais le temps et jouais de la vie…

 

Oui il y a 20 ans, j’avais les rêves de la jeunesse et de l’amour.

 

Où sont-ils à présent

A présent mes vingt ans ?

 

Oui que reste-t-il de ce temps magique? Il me reste le plus beau des cadeaux que la vie peut porter, la plus belle rencontre qu’une fille peut souhaiter: un compagnon de vie fidèle et dévoué, un ami, un confident, un amant (ben quoi je vous apprends rien quand même), un père pour mes enfants, un homme qui n’a pas eu peur de rester à mes côtés, même si à 15 ans je lui parlais d’engagement à vie et de 6 enfants. Un homme qui n’a pas eu peur de rester lorsqu’il a vu la tristesse dépressive que l’infertilité me faisait vivre. Un homme qui n’a pas eu peur de rester lorsque la détresse nous a submergés du trouble de l’attachement de nos bébés adoptés. Un homme qui n’a pas eu peur de rester lorsque j’ai voulu un 7e enfant qui a demandé plus de 18 mois de traitements de fertilité.

Trouve-t-on encore aujourd’hui de ces hommes d’engagement?

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Avec la vie remplie que nous menons, parents de 7 enfants, dont quelques uns handicapés par la vie, à vivre une aventure entière d’école maison (je ne fais jamais les choses à moitié), nous n’avons pas le temps pour nous. Rarement est-il possible de juste être là l’un pour l’autre. Et maintenant que ma famille est terminée, et qu’il est toujours là à mes côtés, il m’arrive de penser à ces moments qui nous attendent au détour du chemin pour que l’on puisse encore se regarder dans les yeux comme à notre première danse au mariage.

«Tu te rappelles que les gens nous avaient dit qu’on semblait envoûtés dans une bulle, insensibles à l’extérieur?»

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Mais à travers les années, la vie s’est acharnée à nous montrer qu’il ne faut pas attendre, car si l’avenir de notre amour est coulé dans le béton, l’avenir de la santé lui est tout ce qu’il y a de plus incertain.

Il y a des moments où je t’ai dû ma vie, sans toi je n’existerais plus. Photos mariage_0006J’espère pouvoir te garder assez longtemps à mes côtés pour te remercier de tout l’amour que tu as eu pour moi. Comme la vie tend à l’équilibre, avec le grand bonheur de passer ma vie à tes côtés, il est normal d’avoir eu de si gros défis à relever. La vie savait que nous pourrions passer au travers de ces épreuves parce que nous pouvions puiser notre force au coeur de notre amour…et de notre humour.

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Merci d’être celui que tu es (bon avec un peu moins de bas sales qui traînent ce serait encore mieux, mais qui suis-je pour chercher la perfection?)

Merci pour la douche

Je t’aime.

 

Revue La Classe

En fouillant le web, je suis tombée sur une revue à laquelle je me suis abonnée. La revue La Classe est bien sûr pour les profs et les profs français de surcroît. Mais elle contient un paquet de choses bien intéressantes et j’ai décidé d’y jeter un coup d’oeil pour une année.

Première section incontournable pour moi, la revue est remplie de suggestions de lecture: romans, albums ou documentaires jeunesse ou bien lecture pour enseignant, des trouvailles à profusion qui me coûteront cher j’en ai bien peur.

De plus elle contient des articles sur la pédagogie, des blogs à visiter, des activités reproductibles, des projets en science ou histoire ou en toute autre matière, des pistes d’exploitation de la littérature jeunesse…

Bon évidemment ce n’est pas donné, surtout une revue française au Québec, cela revient à 78.90 euros ou 125$ pour un an ou 12,50$ par numéro. Je considère que le contenu est suffisant pour combler ce montant.

http://www.laclasse.fr/

Un horaire pour Lili

Lili entrera à pieds joints dans notre horaire en septembre prochain. Je ne sais pas si elle commencera dès septembre sa deuxième année, je ne sais pas si elle fera de l’école à mes côtés pendant  ma planification estivale, je ne sais pas si d’autres bonds de géant se feront dans ses réussites scolaires. Mais ce que je sais c’est que moi je serai mieux préparée à l’accueillir dans ses apprentissages. Elle veut beaucoup, et moi je peine à la suivre.

La chose qui a le mieux fonctionné cette année: les émissions. Elle a son cadran et elle sait très bien qu’à 10h15, nous pouvons mettre son émission en français et celle en anglais. Elle sait maintenant aussi que s’il est 10h23, c’est qu’elle peut les écouter car 10h15 est passé. Ben oui, c’est fou, mais au début, en septembre, elle pouvait lire 10h15 pour dire c’est l’heure, mais si l’heure écrite était dépassée 10h15, elle pensait que 10h15 n’était pas encore là. Elle ne se rendait pas compte que c’était dépassé et que ça ne reviendrait pas. Mais la petite a bien grandi depuis septembre. Maintenant elle veille au grain. Pas question de la duper. Si 10h15 se passe, elle sait le reconnaître.

9h32 pas encore le temps

10h03 pas encore le temps

10h15 ça y est

10h23 maman 10h15 est passé, JE VEUX MES ÉMISSIONS!

11h05 MMMMMMAAAAAMMMMAAAAANNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà elle sait lire l’heure numérique sans aucun problème. Étape 2 en septembre, elle aura une routine d’école basée sur le temps. Une routine pour Lili devient essentielle. Elle a besoin de repères et de règles, je suis en train de créer une bohème qui vit à la va comme j’te pousse. Est-ce si mal? Je trouve qu’elle manque d’ancrage. Elle n’écoute pas les consignes et nous fait des peurs quotidiennes. Elle a besoin de connaître les limites d’avance. Je crois qu’elle fonctionnera mieux avec un horaire. Tous mes enfants ont été capables de suivre un groupe dans un musée à l’âge de Lili. Ils ont tous été capables de participer chacun leur tour dans une activité. Lili a bien de la difficulté avec ces défis. J’ai donc des objectifs concrets pour elle. Mais je crois qu’elle aimera les travailler.

Elle participera aux activités communes, qui seront cette année: les sciences, l’anglais, l’histoire du monde, l’histoire des arts et les projets du club nature. Je vais trouver le moyen d’adapter ces matières pour inclure Lili qui aura 6 ans en novembre. De plus j’aurai un projet juste pour elle, le vendredi matin, nous ferons Little Passports ensemble exclusivement, sans les autres enfants. Enfin lorsque ce sera les périodes de français et de maths des autres, elle fera ses périodes de maths et de français aussi, plus courtes que celles des autres, mais en même temps. Et les émissions continueront en septembre pour la dernière année. J’ai encore trop besoin de temps pour les autres enfants. J’ai besoin qu’elle soit prise entièrement par quelque chose pendant que je travaille avec les grands, sinon elle fait des bêtises. Elle réussit toujours à se foutre les pieds dans les plats, dans une situation où je dois ABSOLUMENT intervenir. Devant la télé, ça arrive moins.

Voici une idée de son horaire:

Horaire hebdomadaire 2014-2015 LO

Univers social 6e année

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 À la manière des maths, l’univers social sera une suite pratiquement identique de l’an passé. Nous en sommes rendus à la 6e année, et Escales (ERPI) sera mon cahier de base. Mais comme l’an dernier, je ferai un petit cahier maison avec des cartes plus grosses et plus claires, des lignes du temps, des projets, du plaisir à déborder des sentiers battus. Bien sûr cette année, avec la naissance du petit et le reste qui a suivi, ce sont les projets qui ont pris le bord, mais je crois que, cet été, on regardera probablement à en faire un peu, les projets ce n’est pas la classe!

Les enfants aiment encore et toujours les matières que nous faisons tous ensemble. Moi aussi, je crois que ces rassemblements sont mes moments préférés d’école maison. Les voir coopérer, argumenter sur la mémoire des faits, se lancer des défis, poser des questions d’intérêt, les voir participer activement finalement, n’est-ce pas la beauté de côtoyer leurs apprentissages?

Donc pour bâtir ce cahier d’appoint, je consulterai les cahiers Sur les rails (Chenelière) et Au fil des temps (CEC). J’utiliserai aussi les sites suivants:

Un site connu en univers social, rempli de toutes sortes de trésors de SAÉ, de documents, de liens,…

http://www.recitus.qc.ca/sae/primaire

Et un site que moi je viens de découvrir, il y a quelques moi,s et que je trouve tellement complet que je pourrais n’utiliser que ça en univers social, sans cahier (mais ça ne serait pas moi 😉

http://pedagogie.csdecou.qc.ca/UniversSocialPrimaire/3ecycle.htm

Vraiment, le programme d’univers social est un programme intéressant qui me ramène vers l’histoire du Québec et du Canada de belle façon. Cette matière que j’ai tant détestée lors de mon secondaire, j’apprends à l’apprécier avec mes enfants. L’an prochain, j’attaquerai l’histoire de secondaire 1 avec mes garçons, nous délaisserons donc notre patelin pour se lancer dans l’histoire du monde. Nous travaillons cette matière avec une autre famille depuis quelques années déjà, mais là j’ancrerai toutes ces expériences vécues en groupe avec un retour vers le cahier de CHRONO que j’ai utilisé avec ma fille l’an dernier. Mais ça c’est l’an prochain, d’accord.

Quand même le mari s’y met…

Elliot a fait de la fièvre pendant 4 jours de la semaine dernière. Il a été très maussade le reste de la semaine. Yann a eu la gastro mercredi. Heureusement nous avons été parfaits dans nos efforts de propreté, personne d’autre ne l’a eue. Ce fut une semaine difficile avec peu de sommeil. Elliot n’était que dans mes bras, jour et nuit, n’acceptant plus du tout aucune forme d’activité autonome ou aucun autre support que mes bras et se réveillait trois fois par nuit pour boire.

Lucie m’informe vendredi matin qu’elle n’a plus de bas alors que j’ai fait son lavage mardi…Étrange n’est-ce pas? Décourageant surtout. Elle les mange ou quoi? Je lui demande où sont passés ses bas et elle me répond qu’ils sont peut-être sous son lit. Je l’envoie donc les chercher, de façon peut-être un peu impatiente, non mais on parle d’une fille de 14 ans, mosus!  Mathis et Lili sont allés l’aider à chercher ses bas!!!! Non mais c’est parce qu’ici dans notre vieille maison, les chambres sont VRAIMENT petites. Enfin, elle redescend les bas trouvés pour les mettre dans la laveuse.  Elle………avait………..22 paires………….de bas………….sous son lit!!!!!!!!!! 44 bas sales! Parfois l’adolescence me dépasse! Mais au moins je n’ai pas de bas à acheter 😉

Dernièrement, Mathis et Lili se lèvent quelques minutes avant moi et descendent en bas mettre la table et en profitent pour faire des petites surprises. Il aura fallu que j’attende mes 5e et 6e enfants pour avoir droit à un petit déjeuner fait par surprise. J’adore tous mes enfants, mais il y a de ces petites choses de l’enfance à côté desquelles j’ai passé à cause des handicaps des plus vieux. Ça fait du bien d’y goûter un peu avant que je n’aie plus d’enfant du tout, qu’ils soient tous grands et …autonomes…

Donc Mathis, vendredi dernier, a fait un petit punch aux fruits avec un mélange de trois jus (canneberges, oranges et pommes) et une petite tranche de citron sur le côté du verre. Il était à faire mon verre lorsque je suis descendue. Il se tourne pour me regarder descendre et …fait tomber le verre. Je prends une grande respiration et:  «Merci mon amour pour la belle surprise!» Puis je ramasse le dégât 😉

Le lendemain matin, samedi donc, lorsqu’Elliot eût terminé de déjeuner, mon mari s’est levé pour venir le prendre de sa chaise haute et est retourné s’asseoir à l’autre bout de la table. Il me demande la débarbouillette pour essuyer le bec du bébé, je la lui lance presque dans la figure, il l’attrape juste à temps. Il lave Elliot et décide de me retourner la débarbouillette par le même moyen. Elle atterrit sur mon verre de jus et le renverse avec fracas sur mon chandail et mon short. Je dois retourner prendre ma douche et me changer de vêtement. Alors que je n’étais pas fâchée du tout, ça a été comme trop, juste trop, voilà ma semaine qui finissait juste trop… Je me suis mise à pleurer et à pleurer. Les enfants étaient crampés et ne savaient plus comment réagir, et moi je pleurais. La douche m’a fait du bien finalement 😉

Aujourd’hui, Elliot-Nicolas a 9 mois. 9 mois déjà. Il m’a donné une journée exceptionnelle. Il était de bonne humeur, joyeux même, il a joué de façon autonome comme jamais auparavant. C’est tellement beau de le voir aller, se promener d’un meuble à l’autre, ou se traîner les fesses sur le plancher. Puis venir me coller, bisou-câlin, et retourner jouer tout content. Faire bonjour de la main lorsqu’un enfant se pointe le nez ou dire papa lorsque mon mari revient de travailler.

C’était tellement contrastant avec la semaine dernière, mon mari m’a demandé si j’avais changé de bébé 😉

Eh oui, je le dis souvent, les semaines se suivent et ne se ressemblent tellement pas!

Maths 2e année

Rien ne m’a complètement séduite en mathématique de première année. Lili continue ses cahiers, en se promenant d’un cahier à l’autre, ne préférant ni les tamias rayés de Math et Matie, ni le raton laveur de Numérik. Ces temps-ci elle s’amuse avec les hommes des cavernes dans L’âge des maths de CEC (l’équivalent au premier cycle de L’agent math). J’ai donc commandé la même chose pour l’année qui vient: Numérik 2e année, Math et Matie 2e année et L’âge des maths 2e année. Numérik et Math et Matie sont des cahiers d’apprentissage, les notions à apprendre sont donc dedans avec les exercices. Dans l’Âge des maths, il n’y a que des exercices. Mais j’aime bien qu’il faille parfois découper et coller, cela rend l’activité plus dynamique. Ma fille, elle, déteste découper, coller et colorier…soupir…mais elle adore le cahier si c’est moi qui découpe et colle. Elle réfléchit et me dit quoi faire 😉

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Elle n’a aucune difficulté, mais comme elle a vivoté pas mal, sa première année n’est pas complètement terminée.  Ça ne m’énerve pas du tout car je suis certaine qu’elle voudra faire, de son propre chef, un peu de cahier cet été pour se désennuyer et aussi qu’elle est toujours 2 ans d’avance.  Mais elle veut surtout finir le 3e cahier d’Enquête au village des sons, alors on sort plus souvent le cahier de français que celui de maths.

Aujourd’hui, elle a fait de petits problèmes écrits dans Math et Matie, elle a bien aimé le fait que ce soit comme des petites histoires.

L’autre jour, je voulais qu’elle avance un peu son Numérik, car il y a des notions à l’intérieur, alors je lui ai dit que Mica et Menhir, les personnages de L’Âge des maths, étaient partis à la chasse au mammouth et donc ils n’étaient pas là pour travailler avec elle. Et je faisais la voix de Numérik qui appelait parce qu’il s’ennuyait. Elle a bien ri et a sorti son Numérik pour y travailler. La période de maths suivante, elle vient me voir et me dit:«Maman est-ce qu’ils sont revenus de la chasse au mammouth? J’aimerais bien travailler avec eux aujourd’hui.»  😛

Maths 6e année Y-S

Yann est maintenant en 5e année en mathématique lui aussi et je trouve que ça va bien, même trop bien. C’était tellement laborieux avec Adagio, je trouve ça louche qu’avec Caméléon tout d’un coup tout aille bien.

Il y a bien des aspects qui facilitent les choses comme le fait de répondre directement dans le cahier. Plus besoin de cahier Canada où tout est un fouillis indescriptible. Il y a le cahier et des reproductibles. Il y a une place pour chaque réponse, il y a de l’espace pour les calculs (pas assez cependant, il laisse des calculs partout partout). Cela structure mon garçon dyspraxique et facilite les choses pour l’exécution et la correction. Et que dire de la planification, comme tous les cahiers d’apprentissage, celle-ci est un charme!

Mais si je compare Caméléon et Décimale, je trouve la somme de travail moindre dans Caméléon et je trouve la matière plus facile. Dans Décimale, chaque chapitre comprend des exercices d’application directe de la théorie, des petits problèmes écrits et de plus gros problèmes écrits (à plusieurs étapes). Caméléon est loin, très loin d’être aussi complet. Il y a moins d’exercices d’application, un petit problème et un gros problème, c’est tout. Beaucoup d’espace-page à remplir avec «ce qui est demandé» «ce que je sais» etc. Vraiment il y a un décalage entre les deux programmes et Décimale est bien supérieur et de plus avec ce que je vois du secondaire depuis septembre, Décimale prépare mieux pour la suite des choses.

Mais bon, comme je préfère que mes deux garçons aient chacun leur programme pour ne pas qu’ils se comparent, je continuerai en 6e année avec Caméléon pour Yann.

Comme cahier d’appoint, Yann utilisera encore Chapiteau. Mais s’il continue à avoir de la facilité comme maintenant, j’ajouterai peut-être des reproductibles de l’Envolée ou un cahier de résolution de problèmes pour lui aussi. Il me reste cette décision-là selon comment l’année va finir en juin.

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Une victoire payante!

Jpeg

Journée grandiose hier que le premier salon du livre et gala littéraire de Lucie-Maud. Stressée au point de ne pas arriver à être excitée, elle a fini la journée exténuée mais cette fois bien heureuse de l’expérience.

Après avoir travaillé pendant 18 mois sur sa bande dessinée (écriture-dessin-mise en couleur), Lucie-Maud l’a présentée au concours du Regroupement Littéraire de St-Ours. Ce concours s’adresse aux jeunes de 6 à 17 ans qui veulent écrire. Lors des journées pédagogiques, des ateliers d’écriture sont même donnés gratuitement par des bénévoles du regroupement. Les jeunes peuvent donc aller y puiser une motivation pour continuer leur oeuvre qui parfois peut les essouffler, ils peuvent y trouver un partage avec d’autres jeunes qui vivent la même passion et ils peuvent aussi y trouver du soutien en français qui n’est pas toujours disponible à la maison.

Enfin en mars les oeuvres finales sont transmises au comité des lecteurs. Ceux-ci liront pendant deux mois les différentes oeuvres produites par les jeunes et les noteront selon leur appréciation. Le jour du Gala, des prix sont offerts dans deux catégories d’âge soit 6-12 ans et 13-17 ans: 500$ pour le 1er prix, 300$ pour le 2e prix et 200$ pour le 3e prix. Il y a aussi un prix honorifique «Coup de coeur du jury» qui se mérite un 100$. Pour participer, le jeune doit aussi être présent au Salon du livre toute la journée pour présenter son livre (et le vendre).

Lucie-Maud a donc pu parler de sa passion pour le dessin et de son travail acharné sur sa BD, elle a vendu toute la pile des 20 exemplaires que nous avions imprimés et 8 autres sont déjà réservés (une réédition s’impose). Elle a rencontré un bédéiste québécois, VoRo (pour voir son blog, cliquez ici), qui lui a parlé longuement et prodigué bien des conseils (MERCI MERCI encore), elle a reçu une dose importante de valorisation de la famille et amis, mais aussi de visiteurs du salon et des lecteurs du jury. Tous sont tombés sous le charme de son travail. Elle n’a pas usé ses souliers hier, elle flottait 6 pouces au-dessus du sol!

Puis en soirée, les rafales d’émotions se sont poursuivies, puisqu’elle a remporté le prix «Coup de coeur du jury» ex-aequo avec une autre jeune pour la catégorie 13-17 ans.  Pour une première présence, et en plus avec une BD (d’ailleurs la seule sur place, les autres étant pratiquement tous des romans fantastiques), que les lecteurs ont reçue en noir et blanc seulement (ce qui ne rendait pas justice à tout son travail et talent) c’est vraiment exceptionnel! Mon coeur de mère a failli éclaté de fierté.

Vraiment une journée inoubliable. Et déjà une motivation que l’on voit poindre pour une autre oeuvre pour le concours de l’an prochain.

L’affiche                     Les exemplaires sont vraiment là

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L’entrevue

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La salle lors du salon littéraire

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La salle lors du gala

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Le certificat!!!!certificat LM

P.S. si vous voulez vous procurer un exemplaire de la BD de Lucie-Maud Amaluna, sachez que c’est une BD de type manga dont le public cible est plus chez les 9 ans et plus. Le coût est de 10$, la BD a 48 pages en couleurs.