Je me promenais sur le terrain et je trouve cette coquille d’oeuf par terre. À peine assez grosse pour couvrir le bout de mon pouce et d’un blanc immaculé. Cela m’a surprise car nous sommes quand même à la toute fin du mois d’août, donc tard pour une couvaison. Je lève les yeux au-dessus de moi et, dans les branches du peuplier, il y a une tourterelle triste qui me regarde. Son nid est très sommaire, il semble fragile. On voit sur la première photo sa tête et son oeil qui me fixe. Sur la deuxième on voit plutôt le dessous de sa queue qui est blanc. Puis sur les deux autres on peut observer et la tête et la queue sur la même photo mais il faut vraiment bien regarder. Je ne pouvais pas m’approcher d’aussi proche que pour le merle, car son nid était plus haut que celui du merle (atteignable sur la pointe des pieds) Il m’aurait fallu un escabeau et je ne voulais pas trop déranger l’oiseau.
J’ai lu par la suite, dans mon livre Les oiseaux de chez nous d’Angèle Delaunois, que la tourterelle triste pouvait avoir deux couvées et plus par été. D’ailleurs elle ne couve que 14 jours ce qui est assez court et permet donc plusieurs couvées par été. Ce qui explique une couvaison si tardive. Les bébés sont nourris de «lait de pigeon», sorte de bouillie nourrissante sécrétée dans le jabot des parents.
J’ai aperçu ce nid dimanche matin, quelques heures avant le déluge et les très fortes rafales de vent qui ont fait tomber un nombre incalculable de branches. Je ne suis pas retournée voir encore…je crains un peu…
Je vous reviendrai avec des nouvelles et peut-être des photos des petits, qui sait?
J’aime bien ce livre, car les photos sont claires, et les textes intéressants et complets. Mais bon je sais qu’il date un peu (1990) et que sur les oiseaux on peut retrouver plusieurs documents captivants.