FIAR – réponses aux questions

Les livres que j’ai en mains ne sont pas tous pour les 9 ans et plus. À cet âge,les goûts sont plus affinés et certains albums pourraient leur sembler bébés. Ce sont tout de même des albums avec une image qui prend beaucoup d’espace et quelques lignes, parfois quelques paragraphes de texte. Mes enfants adorent littéralement les histoires en album même Lucie à 7ans et malgré son intérêt de plus en plus grand pour la lecture s’intéresse encore grandement aux livres d’enfants (tant mieux) Il faut y aller avec l’intérêt de son enfant à apprécier de tels albums. Mais ici dans Storm in the night, il y a beaucoup de texte. Dans Grandfather’s journey, il n’y a que deux lignes sous chaque image, mais elles sont remplies d’émotions et de voyage, le livre fait poser des millions de questions existencielles aux enfants, alors il y a matière à travailler l’anglais.

Le niveau de langage est pour les 4 à 8 ans de langue maternelle anglaise. Je le trouve très approprié pour les deux premiers cycles d’anglais langue seconde comme difficulté de compréhension, pas nécessairement comme intérêt comme j’ai dit plus haut. Mais ce n’est pas du tout un anglais gnan,gnan, les textes sont riches. J’ai acheté et/ou feuilleté plusieurs programmes d’anglais langue seconde de nos écoles. Ce que j’y déplore est l’apprentissage statique des situations: couleurs, nombres, objets familiers, discussions de déjeûner, de souper, de loisir…J’aimes les langues, je trouve qu’un tel apprentissage manque de poésie. Apprendre d’albums, d’histoires racontées, donne une mélodie aux mots et à la langue. Lorsque je raconte une histoire aux enfants, en anglais ou en français, c’est comme si je les berçais dans l’imagination. Aucun curriculum anlgais langue seconde ne nous procure ce même bonheur 😉

Pour trouver les albums, on peut aller en bibliothèque (bon peut-être pas à Rimouski ni à Sorel d’ailleurs, mais certainement à Montréal!) ou en librairie. J’en ai vu plusieurs sur Amazon.ca il y a un an. Il y en a sûrement sur Chapters, bien que je n’ai pas vérifié. Ceux que j’ai ont été dénichés, par quelqu’un de formidable sur qui je peux souvent compter, d’une maman qui les vendait en «package» sur le forum de FIAR ou une liste de discussion sur FIAR je crois: très bon prix et très bon état. On peut aussi les commander de leur site, mais ils ne les ont plus tous en mains, et c’est aux États. Moi je préfère les acheter que les emprunter, car vous voyez comme je traîne, et j’ai des enfants qui reviennent souvent aux livres qu’ils ont aimés. Ce sont quand même des livres pour la plupart qui ont gagné des prix, donc ils sont assez faciles à trouver.

Les thèmes sont diversifiés, vraiment hétéroclites, donc si certains enfants tiquent sur certains livres, ils en adoreront les prochains, etc. Les styles d’écriture et les tons employés sont aussi très variés. Quelques uns sont près du documentaire, d’autres de la relation intime et du témoignage, d’autres encore chantent comme une comptine pratiquement.

L’investissement monétaire n’est pas très grand non plus, compte tenu que des livres de lecture ce n’est pas à usage exclusif comme le seraient des manuels scolaires. Que l’on peut les acheter un à un à 10-15$ chacun. Que le volume 1 n’est que 20$. Que le matériel nécessaire à la réalisation des activités est très sommaire et de base. Disons que cet aspect financier m’a plu aussi.

Storm in the night

Après avoir lu l’entrée précédente vous comprendrez pourquoi que, malgré le fait que j’ai assisté à la conférence de Cleo l’an dernier, que j’ai acheté tout le matériel pour commencer Five In A Row immédiatement après, que nous sommes en train de faire notre PREMIER livre: Storm in the night.
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Nous avons lu le livre deux fois jusqu’à maintenant. Je traduis à mesure, j’ai préalablement lu le livre une fois pour connaître l’histoire. La première fois, nous avons parlé du rythme de l’histoire: au début l’orage est bruyant, la pluie est forte, à la fin c’est le calme après la tempête. Alors nous avons relevé les indices dans le livre qui parlent de ce changement de rythme. Nous avons aussi parlé de plusieurs des thèmes que nous verrons avec ce livre mais en survol: les peurs, les jeux de lumière, les liens d’attachement, la différence d’âge. Les enfants ont peur de ce géant monsieur à la fin de l’histoire. Mais ils apprécient l’histoire quand même 😉

Lors de notre deuxième lecture, j’ai mis plus d’emphase sur les mots de vocabulaire que je souhaitais passer avec ce livre. J’en ai fait une liste de 30.
Mots de vocabulaire de Storm in the night

Chaque fois que je rencontrais un de ces mots, après avoir dit la phrase je m’arrêtais pour dire spécifiquement le mot et sa traduction. Vers la fin de l’histoire, ils reconnaissaient les mots avant que je ne traduise la phrase. Nous avons aussi parlé des cinq sens en survol encore. Puis nous avons lu un autre texte court et facile en anglais qui parle de peur et qui leur a permis de repérer certains des mots de vocabulaire qui revenaient. Nous avons fait un exercice d’anglais en lien avec le petit texte. Le texte et l’exercice sont tirés de ce document: Read and understand, stories and activites grade1 Evan-Moor EMC638.
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1re page du petit texte
2e page du petit texte
Feuille d’exercice
Lucie-Maud a réussi l’exercice «les doigts dans le nez», Jackson s’en est sorti avec 50%. Malgré toutes les difficultés de Jack, je m’attendais au contraire. Jackson semblait tout comprendre alors que Lucie semblait plus incertaine. Mais Lucie est déterminée à apprendre l’anglais pour mon discourir avec mon oncle…Quelques jours après elle s’en rappelait encore, Jackson ne se rappelait plus de rien ou presque…Le principe de Five in a row sera utile à ce Jack qui a tant besoin de répétition.

Five in a row (FIAR) est un programme dont on a beaucoup parlé sur le forum. Donc je ne ferai qu’un petit rappel rapide. Le volume 1 regroupe des activités pour 20 albums pour enfants en anglais (dont la plupart sont primés). La lecture de chacun de ces albums est supposée être faite cinq jours de file et chaque jour on travaille un domaine académique différent : applied maths (très sommaire à mon avis), language (anglais), art, social studies, science. Je l’utilise comme programme d’anglais langue seconde avec d’autres sources. Je l’adapte et le complète à ma guise, mais c’est un bon départ. Le programme s’adresse aux 4 à 8 ans.
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J’aime les livres choisis. Et j’aime la façon de procéder du programme. D’ailleurs je l’ai appliqué en français aussi, comme avec le projet Tanzanie et d’autres. La lecture d’albums favorise la prise de conscience des émotions, domaine très important à travailler avec Jackson et Yann. Mais pour Lucie, il faudra bientôt que j’étende la technique aux mini-romans. Ma nièce est venue avec Le royaume des fées (je crois) des aventures de Géronimo Stilton, et ma fille s’est déclarée prête à le lire…Et je sais qu’elle l’est!

Un nouveau départ?

Pendant les premières années de notre école maison et ce même jusqu’à l’an dernier, j’ai acheté beaucoup de matériel. Mais prise par toute cette tornade qu’était notre vie avec Laetitia, l’école ne se faisait pas souvent et on ne s’en tenait qu’aux maths et au français (et encore…). Toute tentative de partir des projets ou de lancer de nouveaux apprentissages était abandonnée après le premier essai, après la première période terminée: je me rappelle d’avoir parlé sur mon blog d’un projet sur le Livre de la jungle et l’Inde. Les idées étaient nombreuses, les contacts créés (ma tante est allée en Inde plusieurs fois et était prête à nous faire un souper indien et nous montrer ses photos), les livres empruntés, ça a traîné pendant des semaines (mois?) et finalement j’ai tout rangé. J’avais beaucoup de peine car, étant animatrice de métier, j’adore planifier des mises en situation et des activités diversifiées qui permettent à l’enfant de se développper à plusieurs niveaux tout en s’amusant. J’étais triste aussi car je voyais tous mes documents qui ne servaient à rien et lorsque je les feuilletais, j’échafaudais dans ma tête les plans de leçon détaillés, et j’anticipais même le plaisir que nous aurions à les faire.

Puis la vie a suivi son cours, on ne peut arrêter le temps. Laetitia nous a quitté, les autres ont vieilli, les parents se guérissent tranquillement de tout ce sinistre émotionnel, et le goût de la découverte, de la planification est revenu. Et l’énergie nécessaire à la réalisation des projets revient tranquillement. Ce n’est pas tous les jours que je vois l’avenir en rose, mais disons que le noir pâlit et se teinte.

Oh il reste encore Jackson qui nous cause beaucoup de soucis. Surtout des journées comme aujourd’hui qui suivent le départ de ma nièce qui a passé les 4 derniers jours avec nous. Pour un TED c’est tout un défi et trop de stimulation. Mais des vents violents ébranlent la maison, s’infiltrent par tous les interstices, des morceaux de toit s’arrachent, on peut grelotter, mais ces vents ne jettent pas la maison à terre. On part un bon feu de foyer pour réchauffer l’intérieur, on répare l’extérieur morceau par morceau et parfois on s’étend sur la chaise longue dans la cour pour écouter les oiseaux chanter après l’orage. La tornade? Elle emporte le toit, scinde la maison en deux, provoque des cris qui glacent le sang, fait fuir les oiseaux pour longtemps. Après son passage, on ne peut réparer, il faut tout raser et recommencer à zéro…

Dans les dernières semaines, j’ai utilisé plus de matériel que dans les cinq dernières années réunies. Mon mari est content, son argent investi se rentabilise enfin 😉 On travaille plus souvent, plus régulièrement, mais on a plus de plaisir aussi, et mon école à la maison a retrouvé sa raison d’être, sa devise: Où il fait bon apprendre.

Une journée en Tanzanie

À partir d’un livre de lecture, nous avons partis cette semaine un petit projet sur la Tanzanie. Je suis un peu découragée de l’évolution (ou plutôt de la non-évolution) des apprentissages de grammaire de Jackson et je ne veux pas faire juste des maths, alors j’ai bifurqué vers un projet où le français n’est pas très travaillé, mais le projet divertissant et surtout tout de même enrichissant.

Une journée en Tanzanie, Laurie Krebs, éd. Hatier 2003

Le livre est un livre pour jeunes enfants, l’histoire est très simple, même simpliste: des enfants Massaïs se promènent dans les paysages de leur pays la Tanzanie, nous montre les animaux qu’ils rencontrent et les comptent (de 1 à 10). Banal. Mais par la suite, on trouve deux pages qui nous présentent les animaux de la Tanzanie plus en détails et de façon documentaire avec leur traduction en Swahili, langue officielle de la Tanzanie. Nous avons donc appris pourquoi le Roi lion se nomme Simba, c’est le nom du lion en swahili. Puis il y a une page qui raconte le peuple Massaï, une autre sur quelques prénoms Massaï et leur signification ainsi que les boucliers de chasse décorés selon les prénoms, puis on peut lire des informations sur le pays (Mont Kilimanjaro, plaine du Serengeti, lac Victoria…) avec l’aide d’une carte et enfin on nous présente les chiffres de 1 à 10 en swahili.

Quel départ intéressant!

Après la lecture du livre, les enfants ont choisi leur animal favori parmi les dix et l’ont dessiné. Ils ont ensuite écrit le nom en swahili et en français. Ensuite ils ont choisi le prénom qu’il préférait selon leur sexe évidemment et ils ont dessiné le bouclier correspondant et écrit le nom. Je les ai appelés par ce nom pendant les deux jours où l’on a travaillé sur le projet jusqu’à présent. Lucie-Maud a choisi Akeyla qui est le nom de la maman guépard dans le film Élisa de la jungle. Ce nom signifie qui aime la nature et les grands espaces. Le dernier travail de la journée a été de situer l’Afrique sur la carte du monde et de faire notre petite carte personnelle.

Le lendemain, nous avons situé sur une carte de l’Afrique le pays de la Tanzanie avec les trois grands lacs qui la ceinturent. Puis nous avons encore précisé avec une carte du pays seul, où nous avons situé la capitale, la ville la plus populeuse et le mont Kilimanjaro. Nous avons aussi appris différentes informations techniques sur le pays. En regardant le travail de Lucie-Maud sur cette feuille, je me suis rendue compte à quel point elle avait cheminé. Son écriture s’est beaucoup améliorée, et le travail est de mieux en mieux structuré. Je crois que nous pouvons pousser un peu plus, elle est prête pour un autre niveau.

Les enfants ont ensuite colorié le drapeau et les marques de camouflage sur trois des animaux de la Tanzanie. Nous avons finalement regardé un livre Larousse sur les pays d’Afrique du Nil. Les enfants ont reconnu sur les photos les informations vues et lues dans l’album: les peignures particulières des hommes, les cheveux rasés des femmes, les longs drapés rouges servant de robe, les drapés pour porter les bébés dans le dos, les maisons de boue et de bois, les boucliers, les larges colliers au cou des femmes…Ils étaient impressionnées de voir que ça existait pour vrai pas juste dans un livre d’image. Nous avons aussi fouillé le Wikipedia pour en apprendre plus sur le mont Kilimanjaro (plus haut sommet d’Afrique et plus haut sommet solitaire du monde, volcan endormi qui fume encore et dont les neiges éternelles présentes depuis 11000 ans fondent à une vitesse folle), le lac Victoria (plus grand lac d’Afrique, source du Nil blanc), le lac Tanganyika (le plus profond lac d’Afrique avec sa faune spéciale), le cratère de Ngorongoro (volcan effondré surnommé aujourd’hui le jardin d’Éden, anciennement il se tenait plus haut que le Kilimanjaro), la plaine du Serengeti, son parc et ses nombreux animaux…

Il nous reste encore bien des choses à apprendre sur le sujet. Nous avons du plaisir et ce repos de l’école officielle fait du bien.

Voici mes sources pour les activités et les reproductibles
Africa, grade 2-4, Teacher created materials TCM2109
Africa, grade 3-6+, Evan-Moor EMC769
L’Arique du Nil, Les beautés du monde Larousse, 1978

Voici les feuilles réalisées par Lucie-Maud jusqu’à maintenant. (plus disponibles) Celles de Jackson sont identiques mais plus soignées, celle de Yann identiques mais de qualité 5 ans!
Chui le léopard par Lucie-Maud
Bouclier de Akeyla (Lucie) Les boucliers de Mwambe (Jackson) et de Suhuba (Yann)
Camoufler les animaux
Situer l’Afrique sur la carte du monde
Situer la Tanzanie sur une carte de l’Afrique
Fiche technique de la Tanzanie
Drapeau de la Tanzanie C’est vert dans le coin haut gauche, mais il sort mal…

 

Système de numération

Jackson-Zachary, lui, a travaillé son chapitre sur le système de numération. Pour lui, ce chapitre a été beaucoup plus facile que le premier sur les suites…logiques. Le système de numération en base 10, il l’a compris rapidement, c’est un système routinier, régulier, répétitif donc parfait pour un TED! Il faut des avantages à toute situation non? Le problème? C’est qu’il n’a pas réalisé une seule page d’exercices pendant tout le chapitre sans faire au moins une faute d’inattention évidente…PAS UNE PAGE SANS FAUTE! Bon ce chapitre est terminé, nous passons au prochain…Commençons avec un espoir renouvelé 😉
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Pendant ce temps, Mathis était d’un silence d’ange assis à côté de la bibliothèque de livres derrière Jackson, en train de feuilleter un petit roman de la série La cabane magique: La vallée des dinosaures. Très peu de dessins, surtout du texte. Il se lève, vient me voir, me montre une page et dit:«Maman c’est un tricératops. Et là, en trouvant une autre page, un Tyrannosaure.» De vraies éponges, n’est-ce pas?

Situation d'apprentissage spontanée

Lucie-Maud travaille avec Logibul 1 en mathématiques (je vous le présenterai prochainement). Et elle avait cette situation à observer mais aucun exercice supplémentaire ne venait compléter la leçon. Elle observait que les enfants lançaient les dés et qu’un des dés servait pour les dizaines, l’autre pour les unités. Mais on ne spécifiait pas lequel jouait quel rôle, alors le nombre obtenu avec les deux dés 1 et 3 pouvait être 13 ou 31. Nous avons donc créé une leçon spontanée.
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On sort les dés, on fait une feuille à la main rapidement et on part. Lucie-Maud devait rouler les deux dés et écrire les chiffres obtenus dans les petites cases, ensuite elle devait trouver les deux nombres possibles avec ces deux chiffres. Quand ce fut fait, nous avons poussé plus loin. J’ai sorti le matériel de base 10. J’ai deux kits identiques: un orange et un bleu. Avec le kit orange, elle représentait un des deux nombres trouvés et avec le kit bleu, l’autre nombre. Ensuite elle écrivait son signe plus grand que ou plus petit que selon l’observation de ses réglettes.
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Pendant ce temps Mathis faisait des tours avec les bâtonnets restants et avec ses bonshommes, il les détruisait…

Lexibul – Modulo

J’ai commencé un ménage de mes entrées dans mon blog, car en écrivant, j’ai ajouté et modifié bien des catégories. Alors il fallait que je réorganise le tout. J’espère que je ne ferai pas tout sauter! Donc en classant les entrées, je me suis rendue compte que je parle un peu du matériel scolaire que j’utilise, mais je ne l’ai jamais présenté de façon claire. Par matériel scolaire, j’entends les manuels et cahiers d’exercices que nous utilisons pour suivre un peu plus officiellement le programme. Comme je suis parfois une acheteuse compulsive (parfois, avez-vous lu parfois?) j’utilise beaucoup plus de matériel que ces simples manuels, mais on peut dire qu’ils forment la base. J’aimerais donc présenter le matériel scolaire que nous utilisons et je commence ici par:

Lexibul des Éditions Modulo.

Lexibul est un programme complet de français langue première pour le premier cycle du primaire. Il se divise en Lexibul 1 pour la première année et Lexibul 2 pour la deuxième année. Il comporte le Manuel de l’élève qui est coloré et diversifié, il a des textes informatifs, des contes, des poèmes, des chansons, des histoires réalistes et des histoires de la vie de Lexibul, petit extraterrestre qui découvre la planète Terre pour la première fois.

Les cahiers d’exercices A et B sont aussi colorés et abordent autant la compréhension de texte que les questions de grammaire et de vocabulaire.

Les livrets de lecture Série A (12 livrets) et Série B (12 livrets) continuent la saga de Lexibul en présentant plusieurs autres épisodes de sa découverte de la vie. Chaque page a une image et deux trois lignes à lire. Pour Lexibul 2, il y a aussi deux séries de 12 livrets: la jaune et la verte.

La marionnette est mignonne, elle complète l’ensemble mais n’est pas absolument nécessaire, vous l’auriez deviné. Le cd-rom comporte des activités diversifées, mais n’entraîne pas l’enfant dans une quête. Ce ne sont que des activités indépendantes et assez scolaires. Il y a aussi un cd pour les textes d’écoute et un autre pour les chansons. Les paroles des chansons ne sont pas dans le manuel, elles se trouvent dans les reproductibles du guide de l’enseignant.

Ce guide de l’enseignant a 620 pages. Il comporte les objectifs du ministère à atteindre dans chaque leçon, un projet global pour chaque thème et le déroulement en détails de chaque période d’enseignement: quoi dire et quand. Disons que pour l’école à la maison cela ne constitue qu’une piste. Plusieurs activités se font difficilement avec un seul enfant. Pour éviter d’avoir à consulter le guide à chaque utilisation du manuel, j’ai fait des condensés en tableaux de chacun des thèmes du guide, mais en adaptant aussi chaque apprentissage à la dynamique de l’école à la maison.

Planification Lexibul 1 Thème 1

J’ai ajouté des idées d’activités, des lectures supplémentaires et de l’approfondissement des notions de français effleurées. J’ai eu le guide cycle par après, et il comporte des tableaux, moins détaillés que les miens, mais tout de même intéressants. Le guide cycle est moins volumineux (300 pages) et est utile, comme son nom l’indique pour les deux années du cycle, en autant que vous utilisez Lexibul 2 en 2e année. On y trouve les listes orthgraphiques du premier cycle, des pistes sur l’enseignement du français (gestion de classe, portefolio, exploitation de la littérature, apprentissage par projets, stratégies de lecture et d’écriture), des cartons lettres et sons miniatures (individuels à photocopier pour chaque élève), les affiches des stratégies de lecture, et tout les reproductibles nécessaires pour le portefolio: les grilles d’évaluation détaillées des apprentissages du français, des grilles d’autoévaluation et d’évaluation du travail d’équipe. Je ne l’ai pas encore investi suffisamment, l’ayant eu qu’en décembre dernier, mais il m’a semblé pratiquement plus utile que le guide de l’enseignant, surtout en école à la maison pour nous aider à mieux situer notre enfant dans l’aquisition de ses connaissances. Entre autres outils, il y a ce qu’ils appellent des fusées de lecture ou d’écriture ou les compétences sont décortiquées et listées en gradation et où on peut par exemple surligner les acquis au fur et à mesure et montrer à l’enfant sa progression de façon visuelle et motivante.

Il y a aussi les cartons lettres et sons en format 9 » X 11 ». Je les ai achetés après que les trois aînés aient appris à lire. Donc je ne les juge pas nécessaires. Mais avec Yann qui a plus de difficultés, je les utilise et j’en suis satisfaite. Seulement c’était un élément cher. Je n’ai pas les étiquettes mots, ni les affiches grand format, donc je ne peux en parler. Mais je n’ai jamais ressenti le besoin de les avoir non plus.

Pour les mots de vocabulaire, j’ai crée un cahier duo-tang où j’ai mis les photocopies couleurs des listes de mots de vocabulaire qui se retrouve à la fin du manuel de l’élève. J’y ai ajouté des feuilles où l’enfant a à copier les mots et copier des phrases construites avec les mots à l’étude. J’y ai aussi mis des feuilles de mots et de phrases vierges pour les dictées. (voir exemples)

Enfin pour maximiser l’utilisation des livrets de lecture, j’ai créé des activités sur papier, soit de compréhension de texte, soit de grammaire, mais seulement à partir de presque le milieu de l’année. Les premiers livrets, je veux qu’ils soient lus seulement pour le plaisir. (voir exemple)