L’asclépiade… et la quenouille

Dans le journal d’Anik, il y a une très belle activité sur les papillons Monarque. Pour bien identifier la plante Asclépiade dont la chenille du Monarque se nourrit, j’ai joint à mon journal des photos supplémentaires ainsi que les textes s’y rapportant pour consommer nous-mêmes cette plante commune des champs avoisinants. Ça déborde du sujet de recherche de la famille d’Anik, mais je voulais vous faire partager notre expérience. Pour ma part, pour l’asclépiade, je n’ai essayé que les boutons de fleurs dans le vinaigre, consommés comme des câpres commerciales. Nous n’achetons plus de câpres commerciales depuis. Le seul problème est de récolter au moment où la plante produit telle ou telle partie, si on passe tout droit, il faut attendre l’an prochain. Cette année avec les rénovations au printemps, nous sommes passés tout droit aux bourgeons…Pas de câpres fraîches!

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Comme nous avons un étang sur le terrain, nous avons aussi profusion de quenouilles. Nous avons donc essayé d’en manger sous différentes formes aussi. Sur la première photo, vous verrez un plant de quenouille. Vous verrez qu’il y a deux épis sur la tige. Celui du haut est l’épi mâle qui se fanne rapidement et disparaît, laissant la quenouille comme nous la connaissons avec un épi brun seul au bout, c’est l’épi femelle. Ce que nous avons essayé est de manger l’épi mâle, il faut le récolter avant que son enveloppe de feuilles ne tombe. On le consomme comme un blé d’Inde. Les grains sont minuscules et sont autour d’une tige centrale dure qu’on ne mange pas. Chez nous, ça a été so-so. Pas assez populaire pour en manger régulièrement, mais intéressant à goûter. Nous avons aussi essayé la pousse blanche qui est submergée. Il faut alors arracher la plante à la terre, ce qui est assez difficile. Nous l’avons apprêtée comme un poireau, et bien que le goût soit très subtil, nous avons apprécié. Moi j’adore le poireau d’avance… Si vous lisez le texte se rapportant aux photos, vous verrez qu’il existe encore bien d’autres façons de consommer la quenouille. Pour une plante si commune, il fallait y penser.

Voilà en somme nos expériences culinaires avec nos plantes sauvages. Ce que j’aime est la possibilité d’identifier, de récolter, d’apprêter, de cuisiner et de goûter avec les enfants ces plantes. Un peu comme un jardin qui nous est offert sans avoir à y travailler!

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2 réflexions sur “L’asclépiade… et la quenouille

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