L’asclépiade… et la quenouille

Dans le journal d’Anik, il y a une très belle activité sur les papillons Monarque. Pour bien identifier la plante Asclépiade dont la chenille du Monarque se nourrit, j’ai joint à mon journal des photos supplémentaires ainsi que les textes s’y rapportant pour consommer nous-mêmes cette plante commune des champs avoisinants. Ça déborde du sujet de recherche de la famille d’Anik, mais je voulais vous faire partager notre expérience. Pour ma part, pour l’asclépiade, je n’ai essayé que les boutons de fleurs dans le vinaigre, consommés comme des câpres commerciales. Nous n’achetons plus de câpres commerciales depuis. Le seul problème est de récolter au moment où la plante produit telle ou telle partie, si on passe tout droit, il faut attendre l’an prochain. Cette année avec les rénovations au printemps, nous sommes passés tout droit aux bourgeons…Pas de câpres fraîches!

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Comme nous avons un étang sur le terrain, nous avons aussi profusion de quenouilles. Nous avons donc essayé d’en manger sous différentes formes aussi. Sur la première photo, vous verrez un plant de quenouille. Vous verrez qu’il y a deux épis sur la tige. Celui du haut est l’épi mâle qui se fanne rapidement et disparaît, laissant la quenouille comme nous la connaissons avec un épi brun seul au bout, c’est l’épi femelle. Ce que nous avons essayé est de manger l’épi mâle, il faut le récolter avant que son enveloppe de feuilles ne tombe. On le consomme comme un blé d’Inde. Les grains sont minuscules et sont autour d’une tige centrale dure qu’on ne mange pas. Chez nous, ça a été so-so. Pas assez populaire pour en manger régulièrement, mais intéressant à goûter. Nous avons aussi essayé la pousse blanche qui est submergée. Il faut alors arracher la plante à la terre, ce qui est assez difficile. Nous l’avons apprêtée comme un poireau, et bien que le goût soit très subtil, nous avons apprécié. Moi j’adore le poireau d’avance… Si vous lisez le texte se rapportant aux photos, vous verrez qu’il existe encore bien d’autres façons de consommer la quenouille. Pour une plante si commune, il fallait y penser.

Voilà en somme nos expériences culinaires avec nos plantes sauvages. Ce que j’aime est la possibilité d’identifier, de récolter, d’apprêter, de cuisiner et de goûter avec les enfants ces plantes. Un peu comme un jardin qui nous est offert sans avoir à y travailler!

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Délaissés

Bon vous vous sentez délaissés?
J’avoue que j’étais bien prise et surtout assez malade par mes allergies saisonnières. Je m’arrache les yeux, mon nez est rouge-vif, il n’y a plus un mouchoir en vue à la maison,et je suis épuisée. Hier j’ai passé 3 heures chez le médecin. J’ai un rendez-vous chez l’allergologue la semaine prochaine. C’est tellement épouvantable que nous envisageons le déménagement si l’an prochain rien ne change. Nous essaierons l’air conditionné (avec toutes fenêtres fermées.) Mais sinon… Le médecin m’a aussi parlé de désensibilisation, masi c,est un peu épeurant et avec le bébé qui arrivera au cours de l’année, ce n’est pas maintenant le bon temps.

VIVE L’HIVER!!!

Katherine

Le retour

Fin de semaine de congé pour maman!

Nous sommes revenus du Lac St-Jean jeudi soir vers 10h30. Nous étions très fatigués mais heureux. Le voyage s’est très bien déroulé. Le groupe d’enfants a monté et démonté les tentes en un temps record. Les repas étaient à mon avis corrects, mais il y a des enfants qui doivent manger tout le temps chez eux car ils n’en avaient jamais assez. La visite au Zoo de St-félicien a été intéressante. Ce que je me demande est pourquoi mes enfants sont-ils pratiquement les seuls à poser des questions et à s’intéresser à un film sur les ours par exemple?…sur un groupe de 38 enfants! Même que quelques adultes accompagnateurs ne voulaient même pas voir les films, «40 minutes, les enfants vont s’ennuyer!» Pas un commentaire négatif d’enfant, mais ces adultes ont trouvé ça ennuyant. Le film multisensoriel sur la boréalie a plusieurs surpises dans son sac! Tous sortons de la salle émerveillés et ébahis. Les adultes ennuyés n’ont pas voulu entrer voir le film. On leur a raconté, ils regrettaient.

Le lendemain, vendredi, nous nous levions à 9h00 passées, et une sieste a suivi dans l’après-midi.

Hier j’ai tondu la jungle qui nous envahissait. Avec les trois semaines de pluie et le voyage à préparer, le gazon s’était permis de pousser au-delà des limites permises! Je me suis un peu occupé du jardin. Lequel? Ah! celui qui a poussé à notre insue. Les graines de tomates tombées de l’an passé ont germé et j’ai déblayé autour et mis des tuteurs. Il n’y avait pas de jardin à l’horaire cette année… Enfin, la nature décide souvent pour nous!

J’ai aussi traité la piscine qui avait décidé de devenir un étang toujours à notre insue. Ce matin elle avait retrouvé sa couleur bleue et translucide. J’ai lavé le fond et hop redevenue trouble. Demain on pourra se baigner!

Aujord’hui paresse totale: j’ai lu la moitié de mon roman pendant que les enfants jouaient dehors. Je crois que je n’avais pas fait cela depuis trop longtemps. Demain l’école… Je crois que les enfants sont prêts à recommencer car leurs jeux se déteriorent et ils ne s’endurent plus.

Un grillon est entré dans la maison toujours à notre insue!!!!! et il claironne dans la salle de jeux sous un jouet, introuvable.

Bonne nuit grillon, ne nous garde pas réveillés toute la nuit s.v.p.

Katherine

Du coq à l'âne

Je suis absente de mon journal… Je prépare un voyage de deux jours pour le camp de jour dont je suis la coordonnatrice. Nous partons mercredi matin pour le Lac St-Jean. Nous coucherons mercredi soir en camping et jeudi nous visiterons le Zoo de St-Félicien. Nous revenons jeudi en soirée. Nous y allons en autobus. C’est énormément d’organisation, je suis un peu essoufflée. Vendredi, le camp de jour sera terminé, je commencerai à penser au service éducatif, dont je suis aussi la coordonnatrice. Le service de garde commence le 27 août, l’école commence le 2 septembre. Ouf! la rentrée! (mais dans le fond je suis contente de réouvrir car j’ai eu peur… le gouvernement ne donne plus aux écoles l’argent (promis par l’autre gouvernement) pour ouvrir des services de garde scolaires, et comme le mien découle des loisirs municipaux et que l’école aurait pu me couper l’herbe sous le pied avec un projet subventionné par le gouvernement, je peux réouvrir en paix d’esprit…)

Le gouvernement a coupé l’argent qu’il octroyait aux familles pour les effets scolaires . Cela coûtera 50$ de plus aux familles. Ça ne me concerne pas… Mais si on a des baisses d’impôt cette année, on commence à voir d’où vient l’argent!!! Coupe par ci, coupe par là…

Ma fille de trois ans prenait son bain et attrapait à l’aide d’un filet les figurines de Némo dans l’eau. Elle en avait trois et elle a dit: «J’en ai quatre maman.»
«Non tu en as trois. » Je mets un requin supplémentaire et je dis «là tu en as quatre.» Alors elle s’est amusée à rejeter dans l’eau les poissons pour mieux en attraper quatre à plusieurs reprises, toujours des combinaisons différentes (il y avait environ 7 ou 8 poissons dans l’eau) et à chaque fois elle me disait j’en ai quatre. Elle ne s’est plus trompée du tout. J’adore les voir découvrir la vie!

Voici la photo d’un miracle, ils s’y sont amusés 5 minutes bien comptées sans se chicaner!!!
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Voici une autre photo du magicien, elle était sur un autre film. Le magicien nettoyait au plumeau les participants avant de les faire intervenir dans le spectacle: fou rire instantané.
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Lorsque ma fille de trois ans se baigne à la maison, elle touche le fond de la piscine. Notre piscine est de 15′ de diamètre par 3′ de profond. Nous sommes allés chez quelqu’un qui avait une piscine hors-terre régulière. Évidemment elle ne touchait plus le fond. Elle m’a dit:« Maman dans la piscine chez Kelly, il n’y a pas de fond?» J’ai eu beau lui expliquer plus d’une fois depuis, il n’y a toujours pas de fond dans la piscine de Kelly…

Les deux plus vieux étaient rendus à faire de la bicyclette sans petites roues sur les côtés cette année. Mais nous ne sommes pas très disponibles pour en faire souvent, (ils ne peuvent pas pratiquer seuls, ça roule vite sur le rang même si le cul- de- sac n’est que 100 mètres plus loin!). Cette semaine après plus de 3 semaines sans vélo, ils ont roulé jusque chez des amis 800 mètres plus loin. Bon plusieurs chutes, mais tout de même de bons bouts à rouler véritablement. Des champions!!! Nous étions très fiers et eux aussi!

Les rénovations n’avancent pas, nous sommes un peu découragés. Mon mari travaille une fin de semaine sur deux. L’autre, celle de libre, est toujours bouclée jusque dans les moindres minutes, pour toutes les activités prévues.
Est-ce que quelqu’un aurait la recette pour les semaines de 8 jours???

Je vous laisse pour quelques jours le temps de revenir du Lac St-Jean! En passant, je salue tous ceux et celles qui font l,école à la maison au Lac St-Jean et surtout dans le bout du zoo.

Ciao,
Katherine

Je vous présente ma fille 2

J’aimerais continuer à vous la présenter. Et vous présenter un peu de la réalité de l’adoption.

Elle n’a jamais fréquentée l’école, ni la garderie. Lorsqu’elle est avec un groupe, il arrive toujours quelquechose. Inconsciemment, elle se dit que si la personne la plus importante de la terre, sa mère biologique, l’a rejetée, c’est qu’elle n’est pas bonne pour personne. Elle croit que tout le monde finira par la rejeter, alors elle va s’arranger pour le provoquer ce rejet. Avec nous c’est fréquent, et la phrase que nous lui répétons le plus souvent est que peu importe les bêtises qu’elle fera, nous l’aimerons quand même. On lui dit que l’on a plus de plaisir avec elle lorsque ça va bien, mais que même si ça ne va pas bien, nous l’aimons quand même. Après 2 ans à se faire répéter la même phrase (au début on ne pouvait pas mettre de mots sur ce qu’on vivait avec elle), elle ne nous croit pas encore vraiment. Et elle continue à nous tester. Alors imaginez avec un groupe…

Elle peut faire mal physiquement, elle peut dire des choses méchantes ou détruire les réalisations ou les jouets des autres. Et elle sait qu’il y aura des conséquences à ses gestes, elle se fera chicaner, mais ça ne fera que confirmer qu’elle avait raison de provoquer le rejet. Alors nous mettons en oeuvre la conséquence qu’elle connait et nous lui répétons que malgré tout nous l’aimons et que ça ne changera pas.

Avant de savoir d’où ce comportement venait, je me suis souvent dit qu’elle recherchait les punitions. Pourquoi un enfant tout-à-fait conscient de la punition qu’il aura, recommence-t-il la bêtise? et avec autant d’acharnement?

C’est un tableau bien noir n’est-ce-pas? Les deux premières années c’était exactement ce que nous voyions et bien sûr nous étions découragés d’avoir une enfant qui refusait de se faire aimer. Aujourd’hui, c’est plutôt de la tristesse pour elle, car nous ne pouvons pas changer pour elle. Nous pouvons continuer à l’aimer, mais elle seule peut faire un cheminement et décider de s’attacher. Elle seule peut décider de faire attention aux autres. Nous lui mettons en pleine face ses comportements face aux autres pour qu’elle en prenne conscience, nous lui expliquons pourquoi elle agit comme ça, nous lui disons qu’elle n’est pas une mauvaise fille, que ce n’est pas de sa faute qu’elle a été rejetée (un peu comme les enfants du divorce qui se sentent coupables) et qu’elle seule peut décider de changer. Elle reste un peu éberluée de voir que l’on met des mots sur le gribouillis qui se passe en-dedans d’elle. Un jour je sais qu’elle pourra faire de grands pas.

En attendant je suis contente qu’elle puisse faire l’école à la maison et rebâtir une confiance en elle comme bonne personne. Ce n’est pas un professeur qui pourrait la «booster» comme nous le faisons, pas par méchanceté mais par manque de temps et d’investissement. Pour l’instant il n’y a que ses cours de danse où elle va bien, mais si vous connaissiez sa professeure vous sauriez pourquoi. Il y a de ces gens que l’on rencontre et qui change notre vie, je crois que cette femme change la vie de ma fille en s’investissant avec elle (et avec chacun des enfants de ses groupes) lui donnant ainsi une chance extérieure à nous ses parents, de se faire aimer inconditionnellement. C’est une femme au grand coeur.

L’adoption n’est pas toujours comme cela. Mes deux plus jeunes sont très bien attachés et n’ont pas de comportement «déviants» (je ne savais pas quel mot choisir…). (Ils ne sont pas des anges pour autant, mais leurs motivations ne sont pas malsaines) Mais lorsque les circonstances de la vie s’y prêtent, une enfant peut en ressortir très meurtrie.
Les quelques rares caresses prennent alors une signification très grande.

Comprenez-vous pourquoi je n’ai pas entrepris la bataille de l’école régulière? Eh bien la pédiatre de Ste-Justine, qui est pourtant spécialisée pour les adoptions et l’immmigration elle n’a jamais compris. Mais ça aussi c’est une bataille que je ne livrerai pas.

Bon ok, le soleil se pointe dehors, il est temps de vous montrer une photo que je vous avais promise: notre fameux magicien de la fête de mes enfants.View image
Bonne journée!

Je vous présente ma fille

Je vous ai beaucoup parlé de mon fils le plus vieux. C’est pour lui que l’école à la maison a commencé (merci J.-Z.) Ma fille le suit d’un an…mais c’est une autre histoire et une autre bataille….

Plusieurs pensent que l’adoption n’est qu’une question d’amour. Avant d’adopter je croyais qu’il suffisait d’offrir beaucoup d’amour à un enfant que l’on reçoit pour qu’il oublie sa vie de misère et qu’il soit heureux avec nous. Savez-vous que j’étais complètement dans le champs? Si l’enfant ne peut recevoir l’amour que vous avez pour lui, ce sera une impasse. C’est ce qui est arrivé avec notre fille.

Comme couple, nous avons eu bien des épreuves à traverser pour avoir des enfants. De la peine et du découragement, de la déception et du renoncement. Nous nous sommes lancés dans l’adoption avec beaucoup d’amour à offrir et de blessures à guérir. Puis nous avons reçu nos deux plus vieux. Ils avaient deux ans et demi et un an et demi. C’est jeune et en même temps tellement vieux…
Ma fille (celle qui avait un an et demi) refusait la nourriture qu’on lui donnait, allant jusqu’à la vomir. Elle restait très raide lorsque nous voulions la bercer le soir pour l’endormir. N’a pas fait un seul sourire avant deux mois chez nous. Elle n’était pas en mesure de recevoir ce que l’on voulait tant lui offrir. À ce moment-là je ne comprenais pas, je ne savais pas pourquoi. Je m’en suis posée des questions sur mes capacités parentales. Il y avait de plus une travailleuse sociale dans le dossier qui nous a menacé de nous enlever les enfants car on ne réussissais pas à «passer au travers». Nous étions détruits. Nous avons fait ce que beaucoup considéraient épouvantable. Nous ne pouvions pas nous occuper des deux premiers et nous en demandions un troisième. Cela a sauvé notre famille.

La troisième est arrivé un an plus tard presque jour pour jour, elle avait six semaines. Nous avons grandi avec ce bébé comme tout parent avec son propre enfant. Avec elle, nos gestes étaient tellement naturels. Elle nous a appris à être naturel avec les deux plus vieux. Elle a été un bébé parfait (ça s’est gâché par après, hihihi!) N’a pas pleuré une seule fois, non jamais, même pas pour un biberon, avant l’âge de 8 mois. Elle était heureuse et nous recommencions à vivre. Nous avons doucement repris confiance en nos capacités parentales, mais nous avions encore beaucoup de questions dans notre coeur. Et si l’amour n’était pas suffisant quelquefois?

Il y a eu une émission de télévision (Enjeux je crois) où ils disaient que l’amour contrairement à ce que les parents adoptants pensaient n’étaient pas suffisant. Mes doutes se confirmaient . Puis un groupe de soutien s’est créé et ont suivi des rencontres de groupe avec des psychologues spécialisés dans l’adoption. J’ai finalement compris ma fille. C’était toujours difficile à accepter avec mon coeur, mais ma tête pouvait me raisonner.

Elle a été retirée de sa famille pour négligence (santé, nourriture, salubrité et soins) Elle avait huit -neuf mois. Sa mère l’avait abandonnée, elle et son frère et sa soeur plus vieux, chez la voisine et n’étais jamais revenue. Il y avait eu plusieurs abandons avant mais jamais pour longtemps. Ils étaient seuls une nuit et elle revenait… Puis elle les a laissés chez la voisine et est partie pour toujours, jamais revue. Ma fille avait alors l’âge de l’anxiété de séparation, l’âge où les enfants commencent à s’attacher véritablement à l’adulte en charge, et voilà que cet adulte partait.

Elle a été placée en famille d’accueil jusqu’à 18 mois, l’âge où elle nous a été confiée. L’âge où l’attachement est très solide et en quelque sorte terminé. Elle avait créé ces liens avec la famille d’accueil, et ils étaient très froids ces liens d’attachement, la famille d’accueil ne voulant pas s’investir émotionnelement. Donc nous avons reçu une petite fille qui était à sec point de vue amour. Sa mère l’avait abandonnée, donc elle ne pouvait accepter rien de ce qui venait de l’image d’une mère. Elle refusait donc la nourriture et les caresses. Rien ne pouvait entrer dans son corps ou dans son coeur. Bien sûr, elle ne pouvait être consciente de tout cela, elle n’avait que 18 mois, alors imaginez la force de ce sentiment d’abandon… Nous avons fini après de multiples batailles (nous ne savions pas comment nous y prendre à l’époque!) par réussir à la faire manger convenablement. Sa survie physique était assurée.

Mais son bien-être psychologique n’est pas encore établi. Après 4 ans et demi parmi nous, son trouble d’attachement est encore très présent. Elle commence craintivement à nous faire des caresses. C’est encore très dur et trop rare. Moi qui suit une mère très collante qui adore les caresses, les bisous, les accolades très fortes, les attouchements (convenables entendons-nous!), je trouve extrêmement difficile d’ avoir deux enfants (car son frère partage ce comportement) qui laissent les bras ballants de chaque côté lorsque je les serre fort pour une bonne nuit. Le coeur est touché. Mais au moins, la tête veille à me rassurer, cela viendra, pas seulement avec de l’amour, mais avec beaucoup de patience et de travail. Oui car nous avons du travail sur la planche. Avec nous, qui l’aimerons toujours inconditionnelement (même si parfois nous aimerions tellement avoir un peu de retour sur cet amour) Ça se passe assez bien. C’est bien plus problématique en groupe où les amis sont plus sélectifs et n’acceptent pas n’importe quel comportement. J’y reviendrai, le bain des enfants m’attend.

Nous disions qu’il fallait choisir nos batailles, Cleo disait que certains enfants sont prêts plus tard, oui, ils sont prêts à leur rythme. Dieu merci, l’école à la maison est là pour nous aider à aider ces enfants à cheminer à leur rythme. Et je vous dis ce n’est pas du courage que j’ai pour vivre tout ça, comme plusieurs me disent lorsque je sors avec mes enfants (Eh oui, je suis capable de les montrer au grand jour!!! voir message antérieur) Non ce n’est pas du courage, c’est un besoin d’amour de MA part! Et un jour je l’aurai de mes deux grands!!!

Je vous embrasse mes deux grands et bonne nuit XXX
Maman

Réflexion

J’ai réfléchi à ma sortie d’hier et je crois que oui, mon fils a gagné. Mais pas au combat que ces gens-là croient. Pour lui, il n’avait pas à gagner la «game» de ne plus aller à l’école. Ce qu’il a gagné, c’est le droit d’être heureux dans sa vie malgré ses difficultés. Il a compris que l’on pouvait être heureux dans la vie sans suivre le chemin fréquenté par tous. Il a compris qu’il pouvait être différent et tout aussi intéressant. (merci Nathalie pour ton commentaire!) Depuis il adore l’école à la maison et est mieux dans sa peau. Bien sûr, tout n’est pas réglé. Il a encore des problèmes surtout reliés à son adoption, nous y travaillons régulièrement. Mais du côté académique, son rythme est beaucoup plus respecté.

Pourquoi devrions-nous absolument nous battre pour finir peut-être par obtenir ce que l’on désire un jour? Pourquoi ne pourrions-nous pas plutôt se retirer de cette bataille et regarder couler le fleuve, doucement, tranquillement? J’ai une psychologue qui m’a déjà dit un jour dans une rencontre de soutien pour l’adoption qu’il faut choisir ses batailles. Et j’ai décidé que celle de l’école régulière je ne la choisirais pas.

Ces messages sont à l’image de la température: un peu morose. Vous m’en voyez tout-à-fait désolée.

Hier soir j’ai écouté Mariage à la grecque. À voir pour se changer les idées!!!

ciao!

La paresse de l'été et notre meilleure décision de vie

Nous avons fait le calendrier hier et aujourd’hui était supposée être la première journée d’école officielle…
Il fait beaucoup trop chaud!
Cette humidité me rend folle! Pas moyen de dormir. Et les enfants ne sont pas endurables, ils ne s’endurent pas eux-mêmes. Nous passerons outre et prenons rendez-vous pour mercredi.

J’ai reçu mon téléphone pour le pédopsychiatre pour mon plus vieux pour un rendez-vous à la fin août: consultation pour une possibilité de déficit d’attention (et autres problèmes reliés à l’adoption). J’ai pris le rendez-vous en juin 2002!!!!! Mais il fait l’école à la maison alors ce n’est pas urgent. Il ne dérange aucune classe et aucun professeur. Non, il ne dort que 6 heures par nuit environ et il est juste un peu malheureux avec lui-même, lorsqu’il ne comprend pas, mais la joie de vivre d’un enfant qu’est-ce que c’est à côté d’un prof au bord de la crise de nerfs????

Savez-vous comment est perçu le fait que j’ai retiré mon enfant de l’école pour le scolariser à la maison, par un pédiatre de Ste-justine et par des parents que j’ai rencontrés? À Ste-Justine, la pédiatre a dit que j’avais peut-être honte de la couleur de mes enfants et que je ne voulais pas les envoyer dans des lieux publics… Que j’aurais dû me battre plus pour avoir les services à l’école et faire changer le directeur et ses manières cavalières au lieu de sortir mon fils de là. C’est la pire décision pour la vie de mon fils. Que j’ai été faible d’abdiquer aussi vite. Que mon fils soit heureux depuis n’a rien à voir ce n’était pas une bonne solution. Et des parents que j’ai rencontrés à un groupe de soutien pour l’adoption considère que mon fils a GAGNÉ, il a eu ce qu’il voulait de rester à la maison avec sa maman plutôt que de confronter l’école…

L’incompréhension est terrible. Quand j’entends de telles choses les deux bras me tombent. Est-ce que je combats trop de choses en même temps: l’adoption, une famille nombreuse, l’école à la maison et peut-être bientôt l’allaitement d’un bébé adopté? Les gens manquent définitivement d’ouverture.

Bonne humidité!
Katherine

Les poussins de ma poule folle et le calendrier

Voici la photo de poussins de ma poule folle qui ont bien grandi. On voit au bas le papa et la maman et on peut apercevoir 5 des 6 poussins. L’autre est derrière la paille.Lespoussins (170k image)

Aujourd’hui, j’ai pensé vous parler de mon calendrier.

Mon petit frère de maintenant 6 pieds est déficient intellectuel. Et ma mère a toujours travaillé très fort pour ses apprentissages et sa stimulation. Il a fréquenté l’école spéciale, mais on peut dire qu’il a appris beaucoup à la maison grace au dévouement de ma mère. Enfin, où je veux en venir, est que ma mère a trouvé, créé et utilisé du matériel qui se transpose très bien aux enfants de 2 à 7 ans. Comme le calendrier. Vous devrez attendre pour la photo, mais je peux tout de même exposer le projet.

calendrier (152k image)

Sur un grand carton blanc à affiche, on sépare comme sur le dessin. Dans les cases des saisons, j’ai même fait un arbre pas de feuilles en hiver, petits bourgeons et peu de feuilles au printemps, plein de feuilles en été et feuilles oranges, rouges et jaunes qui tombent à l’automne. Les petits ronds représentent des ronds de velcro. À chaque premier du mois, on s’installe à table et on monte le calendrier pour le mois. On voit si on change de saison, il y a un petit bonhomme sourire avec velcro collée à la bonne saison. Puis on chante la chanson des douze mois de l’année (comme à la corde à danser). On se demande quel mois on est et on le cherche dans l’enveloppe où tous les mois sont écrits et illustrés sur une bande de papier plastifiée (reconnaissance visuelle du mot et plus tard lecture du mot) Ensuite on se demande combien de jours à ce mois. On fait le truc de dire les mois en touchant alternativement nos jointures et les trous entre les jointures. Les mois sur les jointures = 31 jours et les mois entre ont 30 jours sauf février qui nous joue des tours avec ses 28 jours (nous n’avons pas encore abordé les années bisextiles). On place ensuite les chiffres de 1 à 30 ou 31 selon le mois sur les velcros des bonnes journées. On revise ainsi nos chiffres de 1 à 31 chaque mois. Puis on fait le plus amusant. J’ai plastifié des petits carrés de papier avec velcro qui représentent toutes les fêtes, activités, sorties, événements spéciaux, visites, rendez-vous chez le dentiste, médecin, journées d’école qui surviennent durant l’année. On trouve ce qui se rapporte à ce mois-ci et on les place aux bons jours. Les plus vieux doivent identifier le nom de la journée où ils collent leur picto.

Chaque matin, mon fils, qui est le responsable du calendrier, avance le bonhomme sourire d’une journée et les enfants savent ce qu’on fait aujourd’hui et ce qui s’en vient. Ils peuvent compter les dodos.

J’ai utilisé ce calendrier avec mon groupe de 3 à 5 ans pendant deux ans puis je l’ai ressorti lorsque mes enfants sont arrivés chez-nous. Mon fils a sept ans et il l’utilise encore beaucoup pour se replacer dans le temps. À chaque mois c’est un plaisir renouvelé de s’assoir et de refaire le calendrier. Puisqu’il y a beaucoup de répétitions, les choses rentrent toutes seules. Ma fille de trois ans récite déjà la chanson des mois depuis un an.

Les pictogrammes (petits dessins sur les carrés de papier) sont tirés de plusieurs endroits: le site de grandmonde du préscolaire, le dictionnaire des pictogrammes pour les personnes handicapées qui communiquent avec cela, les collants d’un calendrier et partout où je trouve quelquechose qui pourrait être utile. J’ai une plastifieuse à la maison, ce qui aide, mais vous pouvez ramasser plusieurs pictos et les faire plastifier au magasin genre Bureau en gros. Au départ je les avais plastifiés avec du mactac transparent mais ce n’est pas aussi durable. Le grand carton du calendrier est aussi plastifié avant d’y mettre tous les ronds de velcro. Ça lui a permis de se conserver plus de 8 ans et il est encore bon.

C’est un travail de longue haleine (j’y ai mis beaucoup de temps de conception et j’en mets encore), ça coûte cher de petites rondelles de velcro (que je trouve chez Dollorama le moins cher jusqu’à maintenant ) mais qui vaut la peine. Surtout qu’en vieillissant (les enfants qui vieillissent pas moi)on ajoute des pictos différents: journée de la terre, ramadan et autres fêtes religieuses étrangères, fête du travail… On aborde des sujets plus «évolués» que les traditionels Noël et compagnie.

Cette année, je prépare un modèle du genre pour la planification de la journée ou de la semaine avec encore pictos à l’appui: colle, ciseaux, matières scolaires, théâtre, dîner… Cela va rendre les enfants plus autonomes dans la gestion de la journée et ma petite de trois ans, ne fera pas (fera moins) de crises pour faire quelque chose qui n’est pas au programme.

Quelle journée!

Hier c’était la journée de fête de ma fille. Elle était exécrable, ma fille pas la journée. Elle était survoltée, aucun contrôle de stress qu’il soit positif ou négatif… Je crois que je vous l’ai déjà dit… Faut croire que la journée était bien remplie:

6h45: lever, habituellement c’est plutôt 8h00-8h15, alors imaginez-nous, les cinq (pas papa)! J’ai voulu partir cette galère du bon pied par une petite chanson:

Bon matin, mes petits enfants,

et je vous souhaite, je vous souhaite,

bon matin mes petits enfants,

une bonne et belle journée. (est-ce que ça rappelle des souvenirs à quelqu’un? Je l’utilise couramment pour un réveil très matinal)

7h20: après le déjeuner et le brossage de dents, la voisine vient nous chercher (papa est parti travailler avec notre seule voiture!) pour nous amener au terrain de jeux (camp de jour de la ville, dont je suis la coordonnatrice) Nous sommes 2 adultes et 6 enfants dans la voiture qui loge 5 personnes! Une chance, nous sommes perdus en campagne et le village est à moins de cinq minutes. Mais quand même je déteste cette situation. L’école à la maison c’est une job, un salaire, une voiture! Enfin, nous avons une sortie au musée de la nature et des sciences de Sherbrooke!

8h00: Départ en autobus jaune pour deux heures de route. Mon petit dernier est terrible en autobus, car il n’est pas attaché. Et ne pas bougé quand tu as 22 mois, oublie ça. Enfin après une pause pipi où la moitié de l’autobus descend, nous arrivons à destination avec 30 minutes d’avance. Collation.

10h30: Nous explorons l’odorat et l’alimentation, deux expositions temporaires. Dans celle de l’odorat, nous pouvons entrer dans une petite pièce (6′ X 6′) qui représente l’intérieur d’un nez. Très intéressant, et en même temps un peu dégueux comme diraient les enfants. Ils ont des activités bien adaptées aux jeunes. Les masques de nez, c’est amusant (photo prochainement)

11h45: diner. J’ai amené un gâteau de fête pour partager avec tous les enfants. Il y en a pas assez. Je le laisse caché, nous le mangerons ce soir. Nous sommes plus nombreux que prévu.

12h10: Je suis obligée de dire aux moniteurs d’organiser un jeu pour les enfants, car la reprise des activités est à 12h30. Je trouve que les moniteurs manquent de «drive». Mon chum lui me trouve trop sévère avec eux. Il est vrai que j’ai 15 ans d’expérience d’animatrice derrière moi. Mais je trouve qu’ils pourraient être plus dynamiques. Enfin…

12h30: Théâtre d’objets???? Je ne sais pas à quoi m’attendre. La salle est noire. Puis s’allume 4 télévisions: deux yeux, un nez, une bouche. Et l’histoire commence. Quand l’histoire parle de certains éléments, un «spot» s’allume sur cet objet sur la scène. À certains moments de l’histoire, nous devons klaxonner avec des klaxons fixés au banc. Ma fille de trois ans, très peureuse des bruits, n’a pas du tout apprécié, deux autres garçons de cinq ans non plus qui sont sortis. Ma fille a réussi à rester. C’est un voyage dans le cerveau d’une fille de 13 ans qui livre des journaux à bicyclette. Intéressant. Il y a d’autres surprises, mais je ne dévoile rien!!!

13h00: La guide ne sais plus trop quoi faire de nous. Après le théâtre, elle est supposée approfondir le sujet du fonctionnement du cerveau, mais mon groupe est trop jeune (3 à 6 ans) Alors nous allons visiter la salamandre mascotte du musée (5 minutes) puis au comptoir-nature. C’est une pièce qui pourrait être palpitante, si l’animatrice la prenait en charge. Pleins de tiroirs, de cases, d’armoires à trésors (véritables!) de la nature: oeufs, pattes, peaux, roches, branches. Les jeunes ne savent pus où se lancer. Après 5 minutes, nous sortons. Je lui demande de sortir différentes sortes de pattes d’oiseaux, pour leur faire une petite animation. Elle le fait mais désire prendre en charge l’animation. Elle expédie le tout en trois minutes, alors que nous avons 10 minutes à tuer. J’ajoute des informations, des mimes, des images mentales à chaque phrase qu’elle dit. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop! Les enfants écoutent, c’est toujours ça de gagné!

13h30: La forêt magique: leur exposition permanente. Superbe salle avec de multiples possibilités d’exploitation. Un paradis pour fan de nature et d’animaux comme moi. La forêt est séparée en quatre saisons, avec des scènes avec décors et animaux empaillés. Les enfants sont impressionnés par la réalité des scènes. Il y a un tunnel de campagnols (les enfants) sous la neige, une grotte de petit animal (petit trou à explorer par les enfants), une salle au centre pour la vie de nuit (ma préférée: la salle pas la vie de nuit!) Le tout est simple et facile à visiter. J’aurais préféré pouvoir faire le tour en ordre des saisons à ma vitesse avec ma famille seulement, car l’animation se fait au hasard des piges d’objets dans un chapeau de magicien. Nous passons d’une saison à l’autre dans le désordre. Mais j’ai quand même bien aimé. Les enfants ont eu chacun un toutou d’animal à trouver le pareil dans les scènes. Amusant.

14h30: On se prépare au départ. Nous ne prendrons pas l’autobus pour le retour avec les autres car mon mari est venu nous rejoindre après son travail (il travaille de nuit, il finissait à 8h00, à Montréal)

14h50: Nous quittons. Direction Ste-Anne-de-Sorel (près de chez-nous) pour un concert de l’orchestre symphonique de Montréal dans les parcs, avec animation de Grégory Charles.

17h00: Nous arrêtons chez Poulet Frit Kentucky pour souper (choix de ma fille pour sa fête!) Les repas avec le plus jeune sont très rock n’roll. Au resto, c’est pire. Mais on passe au travers et après un bon lavage des mains (eh que c’est gras!) on file au concert.

18h20: On stationne l’auto, dans le champs d’un cultivateur. et on marche jusqu’au site avec nos chaises pliantes. C’est à moitié plein. Ils disent attendre 10 000 personnes, je ne les crois pas. Nous nous installons pour une heure d’attente. C’est ce qui est le plus long, surtout avec de jeunes enfants à occuper. Nous sommes des extraterrestres. 95% des gens sont âgés de plus de 45 ans. 65% de plus de 60 ans. Nos enfants sont ben cutes! (ils attirent beaucoup les commentaires, ils sont noirs! et tellement beaux!) Oui oui merci. Y viennent d’où? de Montréal et bla bla bla. L’autre jour ma fille de trois ans me dit après qu’une troisième personne lui ait joué dans les cheveux en disant que c’est beau et spécial des cheveux comme ça: «Maman j’aime pas ça quand ils me jouent dans les cheveux. Je lui réponds: «Tu dois leur dire quand ils le font pour qu’ils arrêtent, sinon ils ne savent pas», Elle me répond:« mais je suis trop gênée, peux-tu leur dire???» Et moi qui me demande comment dire à quinze personnes par jour de ne pas toucher aux cheveux de mes enfants, qu’ils sont un peu tannés de cela. Ce n’est pas toujours le racisme le problème, c’est la curiosité un peu mal placée des gens. Quelquefois, j’ai hâte que mes enfants grandissent, les gens ne le feront plus à des grands enfants de 10 ans. Mais ils seront moins cutes à leurs yeux et le racisme sera plus fort. Là ils sont exotiques et les bébés peu importe la couleur sont toujours tellement beaux. Mais plus vieux, ils auront des idées et prendront leur place, là de cutes ils deviendront envahissants, surtout s’ils désirent sortir avec leur fille ou leur gars. «Je ne suis pas raciste, mais je ne les veux pas dans ma maison.» Diront-ils… Bon d’accord je m’écarte… Quelquefois, un peu de tristesse, et on repart!

19h30: Le spectacle commence à l’heure. Grégory Charles est à la hauteur. Il dit qu’il a de la parenté qui vient de Sorel: des Péloquin et autre (il y a en quantité dans la région) Que tous ces Péloquin ont un peu de noir en eux puisqu’ils sont parents avec lui. Les gens rient. Tantôt je broyais du noir, les gens changent et mes enfants auront un bel avenir, sans racisme, il le faut! Il présente la mairesse de Ste-Anne-de-Sorel qui refuse qu’on l’appelle mairesse,elle garde le titre de maire, ça fait plus pouvoir!

Elle a une robe beaucoup trop élaborée, elle manque pied, se rattrape. Grégory Charles ne la manquera pas dans ses blagues plus tard. Elle qui n’a pas le sens de l’humour… Elle a dû bouillir sans le laisser paraître… Nous nous avons bien ri. Le spectacle était très bien. Pas trop long, les enfants ont été formidables jusqu’à la fin. Et de plus ils ont apprécié. Pas pire un concert de musique classique de 2 heures vu par des enfants de 2 ans à sept ans! J’étais fières d’eux. Ils sont bien élevés vos enfants, et sont tellement cutes, et ça recommence… Merci merci c’est gentil, venez venez les enfants on y va.

21h25: Nous sommes au stationnement dans le champs du cultivateur, c’est plein et très mal coordonné. Un monsieur dit:« Nous ne sortirons pas d’ici avant 22h00», et moi je pense plus tard que cela , il ajoute:«peut-être même plus» Il a lu dans mes pensées! Nous sortons de là à 22h35. Presque le même temps que le concert juste pour sortir du stationnement. Et les plus mal élevés et les moins courtois, ne sont pas les jeunes, je vous en passe un papier. Une dame d’une soixantaine d’années passées ne laissait passer personne. Je lui ait fait comprendre qu’elle était très mal élevée. J’espère que sa fin de soirée a été gâchée par mes commentaires. Bon bon Katherine, on se calme! J’étais pourtant très calme!

22h55: On arrive à la maison, on couche tout le monde. On prends un bain.

23h30: Mon chum s’endort en posant la tête sur l’oreiller. Moi j’ai quelquechose dans l ‘oeil, c’est irritant. Je ne réussis pas à l’enlever. Je m’endors quand même après plusieurs essais infructueux pour l’en retirer.

8h00: Mon plus jeune se lève, je lui dit d’aller se coucher pensant qu’il est 6 heures. Je regarde le cadran, vient mon petit, on va se lever… Une autre journée commence….